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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Après qu’ils aient fini de s’amuser, le jeune maréchal immature Mu se calma finalement. Il s’assit tranquillement sur le siège arrière, lisant le scénario mielleux du plan écrit par Yun Xi.
Tout en lisant l’intrigue, Mu Feichi gloussait souvent. Puis il se tourna pour regarder la petite coquine assis à côté de lui et brandit le script qu’il tenait.
« Tu aimes ce genre d’intrigue ? »
Yun Xi jeta un coup d’œil à son expression dédaigneuse avec une expression nonchalante sur le visage.
« Ce n’est pas que j’aime ça. C’est ma tante qui l’aime. Ce genre d’intrigue convient très bien à ma tante. Si c’est trop compliqué, elle ne le comprendra pas. »
Une intrigue aussi ringarde et de mauvais goût convenait aux idéaux romantiques d’une fille de la campagne comme Chen Lixue.
« Eh bien, que veux-tu dire par m’impliquer ? » Mu Feichi pointa son nom à l’intérieur.
« Désolée, mais je dois emprunter le titre de Jeune Maréchal Mu pour ce spectacle. Vous n’avez pas besoin de faire quoi que ce soit personnellement. Vous devez juste regarder l’émission. »
S’il faisait personnellement un caméo, qu’il se plante ou non, son père aurait une peur bleue.
« Et toi ? » Mu Feichi la regarda. La petite coquine semblait tellement absorbée et amusée. Il était fasciné de la regarder.
« Je vais regarder le spectacle avec vous. Je ne m’en mêlerai pas personnellement. Pour monter un coup, il faut se désolidariser pour ne pas être incriminé. C’est mon premier principe. »
« Eh bien, tu es à la hauteur de ta réputation de femme de rêve. Quelle perspicacité ! »
« … »
La mise en scène du drame était en fait très simple. Ce n’était rien d’autre que l’histoire d’un héros sauvant une demoiselle en détresse, avec en prime de vieilles flammes ravivées.
Le fait que Mu Feichi de la Corporation Mu fasse ce genre de chose était, hum, un peu dégradant.
Pas étonnant que Mu Feichi ait eu l’air méprisant après avoir lu son scénario.
…
Dans un petit motel de Jingdu, Chen Lixue se sentait découragée. C’était comme si tous ses fantasmes avaient été écrasés après avoir été placée dans un motel aussi petit et minable.
Cependant, la personne qui était venue la chercher était un membre de l’équipe du jeune maréchal Mu. Dès qu’ils l’avaient rencontrée, ils avaient parlé de la sauveuse du jeune Maréchal Mu et lui avaient demandé quelle fille avait sauvé le jeune Maréchal Mu.
Comme cette personne avait un passé distingué et était originaire de Jingdu, Chen Lixue avait compris que c’était une opportunité qui s’offrait à elle.
Même si elle savait que Yun Xi avait sauvé le Jeune Maréchal Mu quelques mois auparavant, elle n’allait pas la laisser lui dérober une telle opportunité.
Elle avait donc utilisé Liang Xinyi comme substitut.
Tout en disant à cette personne que sa fille allait déjà à l’école à Jingdu, elle avait également fait une demande pour aller à Jingdu personnellement.
Puisqu’elle était la mère de la sauveuse, l’autre partie ne voulait pas la négliger. Mais qui aurait cru que l’autre partie disparaîtrait après l’avoir déposée dans un petit motel.
On ne lui avait laissé que quelques vêtements neufs et les frais d’hébergement à l’hôtel pour une semaine, mais rien d’autre.
La qualité des vêtements était très bonne. Bien qu’il n’y ait pas d’étiquettes de marque, c’étaient tous des styles qu’elle avait vus à la télévision.
Bien que les vêtements soient un peu plus grands que sa taille réelle, ils étaient tous d’un style qu’elle n’avait pas envie d’enlever après les avoir enfilés. Chaque vêtement lui donnait l’impression d’avoir 20 ans de moins.
De plus, elle vivait une vie relativement aisée à la campagne depuis qu’elle faisait faire à Yun Xi toutes les tâches ménagères. Bien que sa vie ait été un peu dure, elle connaissait ses propres avantages.
En se regardant dans le miroir, elle savait que son apparence glamour n’était pas comparable à celle de Liang Xiuqin.
Mais peu importe son apparence glamour, elle avait toujours un complexe d’infériorité par rapport à Jingdu.
Le coût de la vie à Jingdu était bien plus élevé que celui de la campagne.
La personne qui était venue la chercher ne lui avait donné que quelques vêtements et les frais d’hébergement, mais rien d’autre, pas même un seul centime.
L’argent qu’elle avait apporté avec elle avait été dépensé pour manger ces derniers jours.
Avec de si beaux vêtements, elle ne pouvait pas s’humilier et manger chez les vendeurs de rue. En deux jours, elle avait dépensé tout son argent juste pour les repas. C’était pénible.
Mais lorsqu’elle pensait que sa fille était devenue la sauveuse du Jeune Maréchal Mu et que maintenant les gens pouvaient la choyer avec toutes sortes d’avantages, elle se disait que ses dépenses actuelles en valaient la peine.
De toute façon, ils ne savaient pas vraiment qui avait sauvé le Jeune Maréchal Mu, alors elle pouvait continuer à en profiter.
Tant qu’elle trouverait la personne qui l’avait recueillie, et puisqu’elle était maintenant la mère de la sauveuse du Jeune Maréchal Mu, aurait-elle à craindre que cette personne n’accède pas à ses demandes ?
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