***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

Yun Xi parla du vol à Mu Feichi, qui lui avait répondu qu’il avait envoyé les gens du Second Maître Jiang à sa recherche.

« Au fait, j’ai déjà demandé à quelqu’un d’amener ta tante à Jingdu et de la placer dans un petit motel. Laisse-la traîner là-bas pendant quelques jours, et fais-lui savoir que vivre à Jingdu n’est pas plus confortable que vivre à la campagne. »

« Un petit motel, hein. Je pensais que pour quelqu’un comme le Jeune Maréchal Mu, tous les hôtels devaient être des hôtels cinq étoiles. »

« Elle t’a traité si durement, alors ne pas la faire souffrir est déjà très clément de ma part. »

À l’autre bout du fil, Mu Feichi fit une pause et gloussa. « Bébé, quand tu ne dois pas être gentille, tu ne peux pas être trop gentille. »

« Je ne suis pas gentille, mais Jeune Maréchal Mu, je pense que vous êtes aussi très gentil en faisant ça. »

« Hmm, je vais te laisser faire les choses pas gentilles, bébé. J’aime te voir maltraiter les salauds. »

« Jeune Maréchal Mu, vous parlez comme si j’étais une femme méchante et vicieuse. C’est effrayant ! »

« Non, chérie. Il est préférable d’avoir des moyens de se protéger. Je ne veux pas que tu sois tout le temps malmené sans pouvoir te défendre. »

Mu Feichi se souvenait que lorsqu’il avait vu cette fille pour la première fois, un sourire distant sur les lèvres, elle s’était occupée à elle seule des loups, sans pitié et avec rapidité.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu une telle impitoyabilité dans les yeux de quelqu’un, et surtout dans ceux d’une petite fille. Cela l’avait vraiment hypnotisé.

« Est-ce que j’ai l’air d’une telle mauviette ? » Yun Xi renifla. « Dites-moi l’adresse de ma tante, et demandez à Qi Yuan de faire quelque chose pour moi, au fait. »

Après y avoir réfléchi, elle pensait qu’elle ne devrait pas utiliser Qi Yuan. « Tout compte fait, allez chercher Feng Rui. Pour une chose aussi sérieuse, je ne veux pas utiliser quelqu’un d’aussi sérieux que Qi Yuan pour le faire. »

« Qu’est-ce qu’il y a ? Je peux peut-être aider ! »

« Je vais mettre en place un drame familial ringard où ma tante et mon père se réunissent. Je ne peux pas laisser ma tante venir à la maison de la famille Yun si facilement. Il serait préférable que mon père la ramène à la maison de la famille Yun plutôt que de l’y emmener. Cela provoquera ma mère encore plus. »

Au début d’un bon spectacle, elle devait toujours faire monter le suspense, sinon l’apogée qui suivait ne serait pas aussi excitante.

« Ok, je vais demander à Qi Yuan et Feng Rui de venir t’aider. »

Tant que sa petite dame était heureuse, tout allait bien.

Après qu’elle se soit occupée de cette ordure, il l’aiderait volontiers à nettoyer le bazar.

Après l’école, Yun Xi laissa Zhao Yumo lire le script du drame de pacotille qu’elle avait préparé, et Zhao Yumo rit du script de façon hystérique.

« Ma chère, tu es sûre de vouloir être aussi mielleuse ? Personne ne regarde ce genre d’intrigue, même dans les séries, tu sais ? »

Yun Xi haussa les sourcils, puis jeta un coup d’œil au script et dit avec indifférence : « Ce n’est pas ringard. Je pense que ça correspond aux idéaux romantiques d’une fille de la campagne comme ma tante. »

Dans sa dernière vie, elle avait su que Chen Lixue n’avait jamais oublié son père. Même au cours des deux dernières décennies, elle avait eu une obsession effrayante pour Yun Yuanfeng et son statut.

En particulier parce que, comparée à la vie somptueuse de Liang Xiuqin à Jingdu, sa vie à la campagne avait vraiment été un contraste entre un faisan et un phénix.

C’était Liang Xiuqin qui lui avait tout arraché à l’époque, et elle ne l’avait pas laissé partir pendant plus de 20 ans. Il serait étrange qu’elle ne garde pas de rancune.

Yun Xi avait décidé de jeter de l’huile sur le feu en rappelant à Yun Yuanfeng les premiers jours qu’il avait passés avec Chen Lixue à la campagne, puis en pensant à la vie chaotique qu’il avait menée avec Liang Xiuqin. Ce n’est qu’en les comparant qu’il pouvait faire la différence, non ?

« Puisque ton écriture rend la chose si divertissante, je suis tentée de faire un caméo, ha, ha, ha… ».

« Ne t’inquiète pas, la dernière partie de ma vengeance sera encore plus excitante, et je viendrai te voir pour une apparition un autre jour. »

« Pas de problème, s’il y a un développement ou un drame, n’oublie pas de me prévenir pour que je vienne regarder. »

Quand Zhao Yumo pensait à la façon dont Yun Xi piégeait son père, sa mère et sa tante, Zhao Yumo ne pouvait s’empêcher de rire. « Je n’ai jamais vu quelqu’un piéger ses parents comme ça, Yun Xi. Tu es vraiment incroyable. »

« Quoi, tu ne penses pas que je suis vicieuse ? »

« Pourquoi ? Si c’était moi, je ne serais pas aussi clémente. »

« … »

____ 

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____