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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Il y a sept personnes de l’autre côté. Une fois que vous aurez bougé votre tête, vous serez exposé. »

« Sept ? » Mu Feichi gloussa. « Il y en a un de plus. »

« Un de plus ? » Yun Xi était stupéfaite. « Où ? »

Sa capacité à juger des directions par le son ne pouvait naturellement pas être comparée à la sienne, mais elle commençait à y voir clair.

Mais il venait de dire qu’il y en avait un autre qu’elle n’avait pas remarqué. Avec ses capacités au niveau où elles étaient, elle ne pouvait pas dire où était l’autre.

Dans l’obscurité, Mu Feichi lui tenait le poignet et lui caressait la tête avec un sourire en demi-teinte.

« Si tu ne peux pas discerner où se trouve la huitième personne, que fais-tu ici ? ».

Yun Xi jeta un coup d’œil aux affaires qu’elle avait apportées avec elle et sourit : « Monsieur Chen m’a demandé de vous les apporter. »

Elle comprenait maintenant pourquoi il lui avait fait prendre ces choses.

Parce que le huitième ennemi se cachait maintenant dans la position la plus éloignée, la plus haute et la plus dissimulée.

En tant que débutante, ses capacités ne pouvaient naturellement pas être comparées aux leurs.

C’était déjà assez impressionnant qu’elle ait été capable de discerner à l’oreille qu’il restait sept ennemis, puisqu’elle ne pouvait pas du tout utiliser sa vision.

« Alors que dois-je faire maintenant ? Est-ce que je dois faire quelque chose ? »

Se sentant tendue, elle le regarda nerveusement.

Mu Feichi la poussa sur la pente de la petite colline derrière laquelle ils se cachaient et la fit rester allongée sur le ventre.

En tournant la tête vers son oreille, il murmura doucement : « C’est une impasse, tu n’as pas besoin de faire quoi que ce soit. Reste juste ici et sois obéissante. »

Yun Xi tourna la tête et jeta un regard furieux à son beau visage qui était à portée de main dans l’obscurité. « Voulez-vous bien ne pas me regarder de haut ? »

« Je ne te regarde pas de haut. Tu es devenue plus compétente, mais je ne peux pas te laisser prendre des risques pour le moment. »

Elle dit : « Et si je sortais pour détourner leur attention et attirer l’adversaire en même temps ? Avez-vous confiance que je puisse accomplir cela ? »

« C’est une blague. Quelle est ta vitesse de réaction ? »

« Je suis sûre que je peux y arriver tant que vous le planifiez précisément. »

Elle exprimait ainsi sa confiance en lui et sa confiance en sa force.

Mu Feichi fronça les sourcils, baissa la tête et se mordit les lèvres en se concentrant.

Il était vraiment furieux de son imprudence. Elle n’avait pas le moindre sens de l’auto-préservation quand elle le devait et était trop audacieuse quand elle devait protéger sa vie.

Que pouvait-il faire d’elle en ce moment ?

« Je n’utiliserais jamais ma femme comme appât. »

Avec seulement quelques secondes, s’il faisait une erreur, alors tout le timing serait décalé.

Ce serait extrêmement dangereux pour elle. S’il se trompait ne serait-ce que d’une seconde, elle pourrait être blessée.

« Jeune Maréchal Mu, votre expertise ne va pas faire une erreur avec ma vie. Ce n’est plus une option de continuer à se cacher comme ça. Tôt ou tard, ils nous attaqueront ici, et ils pourront alors se débarrasser de nous d’un seul coup. »

« Avec moi ici, je ne t’utiliserai jamais comme appât. »

Mu Feichi n’accepterait pas le plan de Yun Xi quoi qu’elle dise, mais Yun Xi se fichait vraiment de savoir si elle avait obtenu son approbation. Alors qu’il ne faisait pas attention, elle se retourna et roula le long de la pente.

Alors que Mu Feichi tentait de la rattraper, elle sauta rapidement de la meule de foin à la roue de la voiture.

En la voyant s’échapper sous ses yeux, Mu Feichi se sentit anxieux et furieux de ne pas avoir pu la rattraper.

À ce moment-là, il n’avait pas d’autre choix que d’accepter son plan, et il fit signe aux gardes du corps restants de la couvrir.

En voyant qu’il n’avait pas l’intention de l’arrêter, Yun Xi sut qu’il avait acquiescé à son plan.

Au clair de lune, elle se rapprocha de la roue, puis retint son souffle en attendant la bonne occasion.

Dès qu’elle était apparue, elle avait rapidement attiré l’attention de l’autre partie. Tous visaient maintenant la voiture noire près de laquelle elle se cachait.

Avec sa petite silhouette recroquevillée à côté du volant, son corps se tendit et elle n’osa pas bouger.

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