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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Après avoir rapidement arrêté l’hémorragie, Yun Xi écouta les sons provenant de l’extérieur. Il semblait que les sons diminuaient, mais les écouter devenait une torture pour Yun Xi.
« M. Chen, ne bougez pas. Cette voiture a été modifiée, vous êtes donc en sécurité ici. Je vais aller l’aider. »
Chen Ziqu lui attrapa le bras et lui dit sévèrement : « Non ! Il y a trop de gens dehors, et, si tu es ne serait-ce qu’un peu imprudente, tu pourrais être tuée. Tu n’es qu’une enfant. Il est plus sûr pour toi de rester dans la voiture. »
À ce moment-là, Yun Xi ne pouvait plus penser à sa sécurité.
Quand elle pensait à Mu Feichi en train de s’occuper seul de tant de personnes à l’extérieur, peut-être toutes des élites, elle ne pouvait pas rester calme du tout.
Il n’y avait aucun moyen pour elle de rester ici et de se cacher sous sa protection en toute tranquillité d’esprit.
« Je suis un enfant qui réagit vite et court vite alors ne vous inquiétez pas pour moi. Ne vous levez pas, et restez dans la voiture ! »
Sur ces mots, elle se leva rapidement et s’apprêtait à sortir de la voiture, quand son bras fut attrapé par Chen Ziqu.
Il la regarda faiblement et dit d’une voix rauque : « Fais attention. »
Yun Xi fut prise au dépourvu et hocha la tête sans réfléchir. La seule réponse qu’elle lui donna fut le bruit de l’ouverture de la porte de la voiture.
En sautant dans l’herbe, les yeux de Yun Xi eurent du mal à s’adapter à l’obscurité après avoir été dans la voiture lumineuse.
Le dos de sa main fut coupé plusieurs fois par des mauvaises herbes, mais elle ne s’en était pas souciée. Sa seule pensée était de se précipiter aux côtés de Mu Feichi.
Elle n’avait qu’une seule idée en tête : elle voulait qu’il soit en sécurité.
Discernant des bruits venant de diverses directions, elle s’arrêta dans l’obscurité.
À ce stade, Li Zilan ne lui avait pas encore appris à discerner la direction des sons, et il lui fallut donc beaucoup d’efforts pour trouver la direction.
Ses nerfs se tendirent immédiatement et, accroupie dans l’herbe, elle n’osa pas bouger.
Prenant une profonde inspiration, elle relâcha ses nerfs tendus et rampa dans la direction des sons sur la droite.
« Ne bouge pas ! » Dès qu’elle s’était approchée, quelqu’un l’avait découverte.
Yun Xi fut stupéfaite et leva la tête pour regarder les gardes du corps qui l’entouraient. Mu Feichi tourna également la tête, et lorsqu’il la vit, ses yeux sombres brillèrent férocement.
« Elle fait partie des miens, alors éloigne-toi d’elle ! »
Mu Feichi se déplaça sans bruit et traîna Yun Xi pour se cacher derrière une petite colline avec lui.
Dans la nuit, les yeux de Mu Feichi étaient fixés sur Yun Xi de façon froide et sévère.
« Sale gosse ! Qui t’a demandé de venir ici ? As-tu encore ignoré mes paroles ? » Sa voix colérique rugissait à travers ses dents serrées.
« Ça n’a pas de sens que je ne puisse profiter que du succès avec vous. Je peux aussi partager les adversités avec vous. »
En réponse à sa rage intense, Yun Xi leva sa main et toucha son visage. Ses yeux clairs étaient déterminés.
Mu Feichi était stupéfait. Même si des bruits de boom résonnaient dans ses oreilles, à cet instant, les sons étaient aussi excitants qu’une symphonie pour lui.
Elle sortit une arme de sa poche et la lui tendit. Ses yeux ardents brillaient comme des étoiles dans la nuit noire.
En la regardant fixement avec une expression maussade dans les yeux, Mu Feichi tendit les mains pour serrer son cou.
Son esprit sobre fut instantanément submergé par des vagues d’émotions douces-amères.
Cette femme était destinée à l’accompagner au sommet. Sa petite femme avait manifestement peu de capacités, mais elle ne l’avait pas abandonné pour sauver sa propre vie.
Pour lui, elle avait risqué sa vie et était sortie pour l’aider.
Cette petite coquine têtue lui faisait mal au cœur.
Se penchant vers elle, il embrassa ses lèvres avec passion.
Il ressentait au fond de lui un sentiment d’impuissance doux-amer.
« Tu veux te battre à mes côtés ? »
Yun Xi hocha la tête. Elle ne se souciait pas du tout de ne pas être prise au sérieux en ce moment.
« Alors attends d’avoir appris à sauver ta propre vie d’abord ! »
Mu Feichi tendit le bras et la serra très fort dans ses bras. Il huma l’agréable odeur de son corps et sentit la douceur de son corps.
« Sois obéissante alors. Il y a beaucoup de gens de l’autre côté, et tous sont des combattants d’élite. Tu n’es pas de taille face à eux. »
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