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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi sortit un stylo et un morceau de papier de son sac et écrivit la prescription : Écorce de mûrier (Sang Bai Pi), Racine de goji (Di Gu Pi), Scutellaria, Gardenia, Écorce de pivoine de montagne (Mu Dan Pi), Indigo Naturalis, Coquille de palourde, Riz Japonica, Réglisse…

Après avoir écrit l’ordonnance, elle l’avait tendue à Shen Ziliang. « Buvez d’abord ça pendant une semaine. S’il peut arrêter la toux et arrêter le saignement, alors buvez l’autre. Cette prescription contient du Ginseng et de la Fritillaire. Si vous pouvez acheter du Ginseng sauvage et de la Fritillaria sauvage de haute altitude, les effets seront meilleurs. »

Tous ces ingrédients médicinaux étaient chers. Le prix du Ginseng sauvage était de plusieurs dizaines de milliers de yuans pour un morceau aussi fin que des baguettes. De plus, ils risquaient de ne pas pouvoir le trouver même dans le magasin de Su Hang.

Cependant, la famille Chen ne manquait pas d’argent et avait de nombreux contacts, il ne devrait donc pas être difficile pour eux de l’obtenir.

« Ok, ce n’est pas un problème. Je vais envoyer quelqu’un chercher les médicaments tout de suite. Assieds-toi ici et discute avec Yun Xi. »

Assises dans le salon, Yun Xi et Jiang Wanyun avaient discuté pendant un long moment.

Peut-être parce qu’elle n’avait pas reçu d’amour maternel, la gentillesse et l’affection de Jiang Wanyun rendaient Yun Xi heureuse.

Au cours de ses deux vies, sa mère avait été méchante et superstitieuse. Elle ne l’avait jamais traitée comme une mère était censée traiter sa fille.

Au contraire, c’est cette étrangère qui la traitait comme une fille, et Yun Xi pouvait sentir la compassion sincère de Jiang Wanyun à son égard.

Chen Yichen n’était pas encore rentré de son voyage d’affaires à l’étranger. L’amour et la fierté de Jiang Wanyun pour son fils étaient évidents. Son style d’éducation fondé sur le laissez-faire était bien meilleur que celui de Liang Xiuqin qui gâtait aveuglément Yun Ziling.

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Au fil des jours, la première neige était tombée à Jingdu.

Debout dans le couloir de la salle de classe et regardant par la fenêtre, Yun Xi observa la neige qui volait dehors et soupira devant la beauté infinie de sa renaissance.

Dans sa vie précédente, lorsqu’il neigeait, le poulet frit avec de la bière devenait la nourriture populaire dans les rues.

Par une journée aussi froide, Yun Xi avait soudainement eu envie de boire un bon verre.

De façon inattendue, juste après l’école cet après-midi-là, elle avait vu que Jiang Chenghuan l’attendait devant l’école.

Yun Xi avait initialement demandé à Zhao Yumo de venir manger de la fondue avec elle, mais, en voyant la voiture garée devant l’école, elle était immédiatement montée dedans.

« Pourquoi es-tu montée si volontiers dans la voiture aujourd’hui ? »

Jiang Chenghuan avait tourné la tête et jeté un coup d’œil à Yun Xi, puis avait dit en plaisantant avec un sourire en demi-teinte : « N’as-tu pas peur d’être mal comprise et que les gens me voient comme un coureur de jupons ? »

Yun Xi avait gloussé doucement : « Qui a peur ? Nous allons manger une fondue. Pourquoi devons-nous être prétentieusement courtois alors que nous avons un guichet automatique et un chauffeur volontaires ? Conduis simplement ! Jiang le cocher ! »

« Merde ! Tu es la seule dans tout Jingdu qui ose me traiter comme un cocher ! »

Jiang Chenghuan renifla doucement, puis démarra la voiture et demanda : « Où allons-nous manger ? ».

« Un vieux restaurant bien établi dans le district de Xicheng. Aujourd’hui, nous devons festoyer. C’est mieux si nous pouvons manger à t’en faire faire faillite. »

« Hee, hee… pour me faire faire faillite, il faudrait que tu en aies les capacités. »

Jiang Chenghuan jeta un coup d’œil dans le rétroviseur et ce n’est qu’ensuite qu’il aborda le sujet dont il voulait parler.

« Au fait, j’ai pris le médicament que tu m’avais prescrit auparavant, même si l’odeur était dégoûtante… »

Yun Xi avait levé les yeux et avait jeté un coup d’œil à ses genoux. « La blessure est-elle guérie ? Tu n’es pas tombé malade quand il a neigé pour la première fois cette année ? »

« Eh bien, non ! C’est étonnant et complètement inattendu ! Pour exprimer ma gratitude, je vais t’offrir tout ce que tu veux manger aujourd’hui. »

« C’est bon ! Si tu as des maladies incurables comme l’infertilité, tu peux aussi venir me voir. »

Lorsqu’il avait été question de ce sujet, le visage de Jiang Chenghuan s’était assombri.

« Bon sang ! Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui est infertile ? Rien d’agréable ne sort jamais de ta bouche. »

Yun Xi s’est mise à rire. « Tu t’attends vraiment à ce que je te dise quelque chose d’agréable ? Tu te moques de moi ? »

« Ok, je te le dois, donc je ne me disputerai pas avec toi. »

« Yun Xi, qu’est-ce qui ne va pas avec ce type ? » Zhao Yumo, qui n’avait pas parlé avant de les entendre se chamailler, avait demandé avec désinvolture.

« Ce n’est rien. C’est juste une répercussion du fait qu’il soit un playboy. »

Zhao Yumo avait hoché la tête. « Compris ! J’ai compris ! Deuxième jeune maître, les compétences médicales de Yun Xi sont très bonnes. Donc, si tu es stérile, tu devrais aller la voir ! Elle te fera une remise de 50%. »

« Tais-toi ! Une phrase de plus et ne pense même pas à te lever du terrain d’entraînement ce samedi ! »

« ….. » Zhao Yumo avait haussé les épaules avec nonchalance. Qui avait peur de lui ?

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