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Chapitre 272 : Plaidoyer pour le pardon
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après être montée dans la voiture, Yun Xi s’était retournée pour regarder l’homme sur le siège du conducteur. Soudain, elle s’était penchée vers lui et l’avait serré dans ses bras.

Après avoir senti son parfum, Mu Feichi avait regardé fixement la fille qui venait de l’étreindre à l’improviste. Son beau visage semblait abasourdi et tendu.

Il l’avait repoussée sur son siège.

« Tu te comportes comme Grand Blanc. Chaque fois qu’il fait quelque chose de mal et qu’il a des ennuis, il réagit en se comportant comme un bébé et en implorant la pitié. »

Chaque fois que Grand Blanc tuait un de ses poissons de l’étang, qui valaient des milliers de yuans, il se présentait toujours devant Mu Feichi en implorant son pardon.

Cela mettait toujours Mu Feichi en colère et le rendait impuissant.

S’il se mettait en colère, ce coquin de Grand Blanc se frottait affectueusement contre lui et se roulait par terre en implorant son pardon.

À vrai dire, lorsque sa petite coquine venait de s’avancer vers lui et de lui faire un câlin, son cœur s’était déjà attendri.

« … » Yun Xi l’avait fixé avec surprise. Elle ne savait pas ce qui se passait.

Mu Feichi avait soupiré, mais il avait ensuite décidé de souffrir en silence parce qu’il ne voulait pas déverser de colère sur elle.

Yun Xi avait secoué la tête et l’avait regardé avec un sourire. Ses yeux clairs reflétaient la lumière extérieure et ressemblaient à des étoiles brillantes.

« Je m’approchais juste de vous pour voir si vous étiez ivre. Vous savez que vous ne devez pas conduire quand vous êtes ivre. La sécurité avant tout ! »

« Je n’ai pas bu du tout. » Mu Feichi avait pris une profonde inspiration, et sa voix semblait un peu rauque.

Hypnotisé par ses yeux, il ne pouvait vraiment plus ressentir de colère maintenant.

Il s’était penché vers elle et l’avait repoussée dans son siège, avait bouclé sa ceinture et avait démarré la voiture.

Pendant le trajet, ils étaient tous les deux silencieux, et la voiture avait une atmosphère sinistre.

Yun Xi était presque morte de froid à cause de l’air froid émanant de Mu Feichi.

Après avoir réfléchi un peu, elle tendit la main et tira sur la manche de Mu Feichi. « Jeune Maréchal Mu, j’ai faim. Pouvons-nous aller manger quelque chose ?… »

Avoir faim n’était qu’une excuse. Elle voulait simplement trouver une raison de sortir de la voiture pour pouvoir respirer.

Il avait fallu un long moment pour que Mu Feichi tourne la tête et demande négligemment : « Que veux-tu manger ? »

« De la nourriture chaude… »

Ils avaient roulé encore un moment avant de finalement se garer pour s’arrêter. Lorsque Mu Feichi avait poussé la portière pour sortir de la voiture, Yun Xi avait obéi et avait sauté d’elle-même.

Suivant Mu Feichi, Yun Xi leva la tête et jeta un coup d’œil au restaurant. C’était un restaurant de porridge Chaoshan.

À Jingdu, ce genre de restaurant était difficile à trouver. Quand il faisait froid, il était agréable et confortable de manger un bol de porridge chaud aux fruits de mer.

Après avoir commandé deux bols de porridge aux crevettes, Yun Xi avait mangé son porridge en regardant l’homme en face d’elle.

« Pourquoi ne mangez-vous pas ? »

« Je n’ai pas faim. »

Yun Xi s’était mordu la lèvre. Il ne pouvait probablement pas manger parce qu’il était toujours en colère.

Avec un léger soupir, elle avait mis une cuillerée de porridge avec plusieurs crevettes près de sa bouche et l’avait amadoué : « Le porridge est délicieux, et les crevettes sont très fraîches. Essayez-le ! »

Mu Feichi avait baissé les yeux et avait jeté un coup d’œil à la cuillère qu’elle avait portée à sa bouche. Puis il regarda la petite coquine qui attendait en face de lui, et il fronça les sourcils.

« Jeune Maréchal Mu, s’il vous plaît ! » Elle continua à tenir la cuillère avec une expression sérieuse.

Au moment où ses mains avaient commencé à trembler, Mu Feichi avait serré son poignet et avait mis la cuillerée de porridge dans sa bouche.

Yun Xi voulait lui donner une deuxième cuillerée, mais Mu Feichi lui avait serré le poignet et l’avait fait manger elle-même.

Après leur échange ludique, l’ambiance n’était plus aussi tendue.

Yun Xi avait jeté un coup d’œil furtif au visage de Mu Feichi, mais il la fixait également et leurs regards s’étaient croisés. Son cœur s’était emballé.

Lorsqu’il l’avait regardée profondément, elle avait eu l’impression que le monde semblait quelque peu différent. Troublée, elle avait baissé la tête et n’avait pas osé lui accorder un autre regard.

Après avoir terminé le porridge, Yun Xi avait insisté pour que Mu Feichi conduise d’abord la voiture jusqu’au manoir Mu et attende qu’elle se change avant de rentrer chez elle.

En les voyant revenir, le majordome les avait salués. Yun Xi s’était précipitée dans la chambre d’amis du premier étage pour se changer.

« Maître, vous… » Dès que le majordome avait regardé Mu Feichi, il avait vu une éruption rouge sur le cou de Mu Feichi. Il avait l’air inquiet, « Qu’avez-vous mangé ? »

Mu Feichi avait touché son cou et avait examiné ses poignets. Il avait remarqué l’éruption allergique. Il avait remonté son col et avait baissé ses manches. Il avait fait comme si rien ne s’était passé.

« Rien. J’ai mangé quelques crevettes. »

« Vous êtes allergique aux fruits de mer, et vous le savez, alors pourquoi… ? »

« Va chercher le médicament contre l’allergie. » Mu Feichi fixait la porte fermée en parlant avec une expression impassible.

Le majordome avait immédiatement compris ce qui s’était passé. Après avoir soupiré silencieusement pour lui-même, il s’était retourné et était parti à la recherche du médicament.

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