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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Lorsque Yun Xi s’était réveillée, Mu Feichi n’était plus là. Il était probablement déjà retourné au manoir Mu.
En se redressant, elle avait jeté un coup d’œil à la boîte en velours sur sa table de chevet.
Un objet aussi précieux lui appartenait désormais. C’était comme une patate chaude.
Elle avait soupiré, s’était levée et avait mis la boîte dans le coffre-fort sous son lit.
Après avoir fait sa routine matinale, elle était sortie pour un jogging matinal, portant le sac d’argent.
Dès qu’elle était arrivée au poste de garde, la voiture de Mu Feichi était passée, avait ralenti et s’était arrêtée devant elle.
Après avoir dormi dans le même lit, même s’ils étaient restés dans leurs propres quartiers, Yun Xi ne pouvait s’empêcher de se sentir un peu mal à l’aise en revoyant Mu Feichi.
Baissant la vitre de la voiture, Mu Feichi avait jeté un coup d’œil au sac qu’elle tenait à la main, puis avait posé une main sur la vitre et l’autre sur le volant en l’observant silencieusement.
Yun Xi avait toussé maladroitement. « Le jeune maréchal Mu a-t-il bien dormi la nuit dernière ? »
« Avec la douce nymphe dans mes bras, tu crois que j’ai bien dormi ? »
« … » Elle ne savait vraiment pas comment répondre à cette question.
L’ambiance était gênante. Yun Xi rougit, puis remit rapidement l’argent qu’elle avait apporté et changea de sujet.
« Jeune Maréchal Mu, voici les frais d’opération pour la mère de Xiang Yuanjiu. Merci beaucoup pour votre aide dans cette situation. Merci aussi pour la photo que Qi Yuan m’a donné. »
« Pourquoi devrais-tu payer les frais médicaux de sa mère ? »
Mu Feichi avait légèrement froncé les sourcils. Il n’aimait pas ce qu’il avait entendu à ce sujet.
« Je lui ai promis de l’aider, et il m’a également aidé à traiter avec Han Wanling. C’était la condition. J’avais seulement besoin d’emprunter de l’argent. »
« C’est mon subordonné maintenant, donc s’il veut, il peut me rendre l’argent directement. Pourquoi t’impliques-tu ? »
« Mais… »
« Pas de mais. » Mu Feichi l’avait interrompue.
« D’accord ! » Après une pause, elle se souvint soudainement de ce pourquoi elle était venue ici et releva la tête avec un sourire.
« Au fait, merci de m’avoir aidée. Pour vous montrer ma gratitude, puis-je vous offrir un repas ? »
« Comme c’est rare de ta part d’avoir une conscience. C’est vraiment hors du commun. » Mu Feichi avait gloussé et avait ouvert la porte de la voiture. « Monte dans la voiture. »
« Hein ? Où allons-nous ? »
« Tu ne viens pas de me proposer de m’inviter à manger ? »
« Oh, bien ! » Elle ne s’attendait pas à ce qu’il accepte si facilement, et elle était montée dans la voiture avec une expression déconcertée.
Mais la voiture n’était pas descendue, mais avait plutôt remonté la montagne.
Yun Xi avait été prise au dépourvu et s’était retournée pour regarder l’homme sur le siège du conducteur. « Vous n’avez pas dit que nous allions manger dehors ? »
« J’ai déjà pris mon petit-déjeuner tôt ce matin, alors pourquoi veux-tu que je mange à nouveau ? ».
« … »
Après être arrivée au manoir Mu, Yun Xi était descendue de la voiture, et le majordome l’avait saluée.
« Dis à la cuisine de préparer le petit déjeuner pour elle. »
« Oui, monsieur ! » répondit le majordome, puis il se retourna pour inviter Yun Xi à entrer.
Au moment où Yun Xi s’apprêtait à entrer, elle aperçut le léopard des neiges qui se précipitait hors de la maison, et elle sursauta.
Tremblante de peur, elle l’esquiva et se cacha derrière Mu Feichi.
« Mu Feichi, pourquoi ne m’avez-vous pas dit qu’il était ici ? »
Tirant sur la chemise de Mu Feichi, Yun Xi jeta un regard nerveux au léopard des neiges qui s’approchait d’eux.
Bon sang ! Si elle avait su qu’il était là, elle ne serait pas montée ici, quoi qu’il arrive !
« Grand Blanc ne te fera rien, alors pourquoi es-tu si nerveuse ? Il ne se soucie pas de toi ! »
Mu Feichi entraîna le petit renard qui se cachait derrière lui.
Grand Blanc s’arrêta devant eux deux, et quand il vit Yun Xi sortir de derrière Mu Feichi, il se jeta dans les bras de Yun Xi.
Yun Xi perdit tout sens de la raison et se jeta dans les bras de Mu Feichi en hurlant : « Ahhhhhh… Éloignez-le de moi ! Dépêchez-vous ! »
Elle avait vraiment peur qu’il lui morde accidentellement le cou !
Qui gardait un léopard des neiges comme animal de compagnie ? Pourquoi ne pouvait-il pas se contenter d’un chat ?
Avec elle dans ses bras, l’expression de Mu Feichi était celle de la jouissance d’avoir obtenu ce qu’il voulait.
Le majordome avait regardé son maître conspirer de manière autoritaire avec l’animal de compagnie pour harceler la fille.
Cependant, il n’avait pas vu le Jeune Maréchal Mu aussi heureux depuis de nombreuses années, alors il fit comme s’il n’avait rien vu… Hee, hee, hee~
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