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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Peut-être avait-elle baissé sa garde quand elle pensait l’avoir battu. Cependant, avant même qu’elle n’ait relâché sa prise, il l’avait tirée, et elle avait perdu l’équilibre et était tombée sur lui.
En étant si proche de lui, elle avait pu sentir son aura glaciale.
« La médecine traditionnelle chinoise se concentre sur la prise du pouls, et la médecine occidentale sur l’auscultation. Ce n’est que lorsque tu comprends la maladie et la structure que tu peux savoir où se situe le problème du patient. Ce n’est que lorsque tu connais le mode opératoire de l’adversaire que tu pourras rapidement juger de sa méthode de contre-attaque. »
« Bien sûr, je ne veux pas que te rencontre de danger, et j’espère que mes conseils ne te seront jamais utiles. Je te protégerai du danger, alors tout ce que tu as à faire est de te tenir derrière moi avec obéissance. »
Yun Xi fut prise au dépourvu, et il lui fallut un moment pour se remettre de son étourdissement et réagir à ses paroles.
« Jeune Maréchal Mu, je ne suis pas une fleur délicate, je n’ai pas besoin de m’accrocher aux autres pour grandir. Je n’ai pas besoin de vous pour me protéger du danger. »
Si elle avait eu besoin que les autres fassent tout pour elle, elle ne serait pas là en premier lieu.
Elle devait devenir forte afin d’accomplir ce qu’elle voulait vraiment accomplir.
Un jour, elle n’aurait plus besoin de l’admirer.
Elle leva légèrement les yeux et rencontra ses yeux sombres avec détermination.
« Si ce jour arrive, je pourrai aussi vous protéger. »
Mu Feichi avait gloussé légèrement, puis avait levé la main et s’était frotté la tête.
Peut-être ne la prenait-il pas au sérieux ou pensait-il simplement qu’elle avait l’air immature, mais il avait traité cela comme un commentaire en passant.
« Ce n’est pas ce que tu devrais faire. Protéger les femmes devrait toujours être la responsabilité des hommes. Tout ce que tu dois faire, c’est être responsable… et aussi, être belle. »
« … » Comment devait-elle lui répondre alors qu’il donnait une telle réponse à un sujet aussi sérieux ?
C’est faux ! Le sujet devenait trop romantique, il était donc impossible de répondre.
Il semblait que la prochaine phrase serait : « Je suis responsable de gagner de l’argent pour soutenir ma famille. »
C’était une phrase romantique qu’un homme dirait à sa femme, donc il ne devrait pas l’utiliser comme ça.
Bon alors, très bien, il flirtait avec elle, et elle était tombée dans le panneau.
« C’est assez. Va te familiariser avec les techniques un peu plus. Li Zilan a abusé de toi comme ça, tu dois trouver un moyen de devenir plus forte et de la battre. »
Il avait vu Li Zilan abuser d’elle quelques instants auparavant sans montrer aucune pitié, même en sa présence.
Pensait-elle vraiment qu’il était insensible à ça ?
Voyant que son objectif avait été atteint, il ne dit rien de plus et se retourna pour retourner vers l’arbre.
Li Zilan ricana un peu en le voyant arriver et le taquina sans ménagement.
« Tsk, tsk, un tel DPA inattendu* ! Je n’en attendais pas moins du puissant Jeune Maréchal Mu. Je suis impressionnée, profondément impressionnée. »
(NDT : Démonstration Publique d’Affectation)
Depuis qu’elle avait découvert ce côté tendre du jeune maréchal Mu, habituellement tyrannique, elle avait commencé à voir ce genre de DPA de plus en plus fréquemment.
Elle ne s’attendait pas à ce que cet homme apparemment distant soit si habile à séduire les femmes.
Mu Feichi ferma les yeux sur ses taquineries et regarda la silhouette qui se tenait sous l’arbre en face de lui et qui s’attachait avec une corde pour pratiquer un plan d’évasion.
Il y avait quelque chose de si beau dans l’expression sérieuse et attentive de son visage, si doux et pourtant si têtu.
Mu Feichi avait ignoré les chuchotements de Li Zilan et, les mains derrière le dos, il avait regardé silencieusement la silhouette pas très loin à travers ses lunettes de soleil.
« Si tu l’aimes vraiment tant et que tu as peur qu’elle s’enfuie avec quelqu’un d’autre, pourquoi ne te fiances-tu pas avec elle ? Il ne reste seulement qu’un peu plus d’un an avant que cette enfant ne devienne une adulte légale, alors tu devrais l’épouser dès qu’elle le sera. Ce n’est pas comme si nous avions une limite d’âge pour le mariage, et tu es l’héritier de la famille Mu. Même si tu avais deux femmes, personne ne s’en formaliserait, puisque tu es si séduisant. »
« As-tu oublié qui je suis ? Elle n’est pas encore assez forte. Dès qu’elle sera exposée, il sera plus facile pour elle de devenir la cible de ces gens. Si elle n’est pas assez forte, elle deviendra ma faiblesse. »
« Heh… donc si tu sais qu’elle deviendra ta faiblesse, alors pourquoi continues-tu à la gâter ? ».
En arrivant à cette question, Li Zilan pouvait difficilement réprimer son exaspération. Il la gâtait tout simplement trop.
« Ça te pose un problème que je gâte ma femme ? » Mu Feichi avait légèrement penché la tête, et ses yeux sombres derrière les lunettes de soleil étaient perçants.
Li Zilan avait haussé les sourcils, puis avait pris une profonde inspiration et s’était tue docilement.
Son Altesse était personnellement venue la superviser de peur qu’elle ne blesse sa future épouse.
Même si elle avait une opinion, comment pouvait-elle oser l’exprimer ?
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