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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Yun Xi avait examiné attentivement la vieille Madame Chen et avait confirmé qu’il n’y avait pas de problèmes majeurs. Elle était certaine que la chirurgie n’était plus nécessaire.
« C’est génial ! Ma fille, tu es vraiment notre bonne étoile. »
Le vieux Chen se tenait aux côtés de sa femme et regardait Yun Xi avec gratitude.
Il se disait que si le petit-fils de la famille Jiang ne voulait pas épouser Yun Xi, Chenchen devrait l’épouser.
« Grand-père Chen, ne me taquinez pas. C’est déjà très réconfortant que vous n’ayez pas peur que je vous porte la poisse et que vous ayez été si gentils avec moi. »
La vieille Madame Chen tapota affectueusement le bras de Yun Xi.
« Petite idiote, comment peux-tu t’inquiéter de ce que ces idiots disent ? Tout est lié au destin. S’il n’y avait pas de destin, tout le reste n’aurait aucun sens. »
Yun Xi avait souri et avait hoché la tête. « Vous avez tout à fait raison ! »
À l’âge de la vieille Madame, les choses que les autres ne pouvaient pas sonder semblaient très claires.
La mère de Yun Xi était si superstitieuse qu’elle en était venue à détester sa propre fille. Il était évident que la superstition n’était qu’une croyance ignorante.
« Vieille Madame, j’ai écrit la formule d’une tisane. Cette tisane a pour effet de favoriser la circulation sanguine et d’éliminer les caillots sanguins. Elle traite également les douleurs de poitrine pour favoriser l’équilibre du cœur et du yang. Les maladies coronariennes et l’angine de poitrine sont traitées de la même manière que les douleurs thoraciques en médecine chinoise. Ce thé doit être utilisé pour traiter les douleurs thoraciques, les grosseurs et les agglomérations. Il nettoie également le sang, renforce les vaisseaux sanguins, protège le cœur et le cerveau, nourrit le cœur et calme l’esprit. »
La vieille Madame prit la formule et jeta un coup d’œil à la liste des ingrédients. Il y avait plus d’une douzaine de sortes d’ingrédients médicaux chinois, comme le Danshen, qui n’était pas cher, et tous avaient également les portions indiquées.
Elle pouvait dire que la personne qui avait écrit cette formule était sérieuse et attentive.
« Je vais demander à l’oncle Chen d’aller à la pharmacie et de faire préparer ce thé selon mes instructions. Je lui demanderai de le mettre dans une théière, et vous devrez le boire tous les jours. C’est très bénéfique pour les personnes âgées. Grand-père Chen devrait en boire aussi. »
« Très bien. Je vais faire ce que tu dis. » La vieille Madame avait hoché la tête.
« Ma fille, je t’ai fait venir si tôt. Tu as déjà pris ton petit-déjeuner ? Je peux me lever maintenant, alors aide-moi à descendre et prenons le petit-déjeuner ensemble. »
En disant cela, la vieille Madame Chen avait utilisé sa main pour l’aider à se lever.
Elle tourna la tête et sourit en regardant le Jeune Maréchal Mu, qui arborait une expression solennelle. « Merci d’être venu rendre visite à cette dame malade. Si vous le souhaitez, descendons prendre le petit-déjeuner ensemble. »
Mu Feichi hocha la tête et jeta un regard à Yun Xi. « D’accord ! »
Au petit-déjeuner, Yun Xi s’était assise à côté de la vieille Madame et avait parlé avec elle de son entretien de santé. Elles discutèrent des suppléments et des remèdes à base de plantes.
Dans sa dernière vie, elle avait beaucoup étudié les remèdes à base de plantes pour son grand-père, et aujourd’hui, ces connaissances lui étaient utiles.
La maladie de la vieille dame avait été guérie, et elle avait exprimé sa gratitude à plusieurs reprises. Yun Xi était restée très modeste à ce sujet.
La meilleure récompense qu’elle pouvait recevoir était la protection et l’affection de la famille Chen.
Alors qu’ils prenaient leur petit-déjeuner, le majordome était entré pour annoncer : « Grand-père, vieille Madame, le vieux Jiang et le second jeune maître Jiang sont venus nous rendre visite. »
« Accueille-les dans le salon et serve le thé », lui avait dit le vieux Chen.
La vieille Madame Chen, pensant à l’attitude de Jiang Henglin envers Yun Xi lors de la vente aux enchères, fronça légèrement les sourcils et regarda Yun Xi nerveusement.
« Ma fille, si ce gamin de la famille Jiang ose t’intimider, Grand-mère te soutiendra ! »
D’après la façon dont elle s’appelait elle-même Grand-mère, Yun Xi pouvait voir que la vieille femme l’aimait beaucoup.
Depuis tant d’années, elle n’avait jamais bénéficié de l’affection d’autant d’aînés, alors Yun Xi était émue.
Lorsque M. Jiang était venu à la maison de la famille Chen, il avait agi comme s’il était dans son propre jardin. En apprenant que le jeune maréchal Mu était également présent, il avait conduit son petit-fils dans la salle à manger.
Mu Feichi était l’invité de marque du jour, de statut noble. Le deuxième aîné de la famille Chen l’avait invité à s’asseoir à la place la plus importante de la table.
D’un seul coup d’œil, dans l’immense salle à manger, il semblait que Mu Feichi était l’invité principal et de statut le plus élevé.
« Jeune Maréchal Mu, ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu ! »
Le vieux Jiang s’était approché, et, même à son âge, il se devait d’être poli et déférent envers ce junior distingué.
Mu Feichi hocha courtoisement la tête, puis répondit poliment mais de façon distante : « Le vieux Jiang semble bien se porter ces jours-ci ! ».
Le vieux Jiang gloussa. « Je me débrouille, je me débrouille ! »
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