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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Bien qu’elle se soit déjà lavé les yeux avec une solution ophtalmique pour atténuer la douleur, son apparence actuelle ne s’était pas beaucoup améliorée.

« C’est ma faute. Ce n’est pas sa faute. » Ouvrant les yeux, elle leva la tête pour le regarder dans ses yeux furieux. Elle afficha un sourire réconfortant pour changer de sujet. « Je n’ai pas les yeux très frais. Que dit le document ? »

« Le rapport financier de la famille Qiao est sorti. J’ai déjà demandé à Baifan d’informer les représentants des différentes familles riches d’assister à une réunion. En raison de ce qui est arrivé à la famille Han récemment, ainsi que de sa perte d’actifs, la famille Han n’est plus apte à être l’une des quatre grandes familles les plus riches. Nous devons élire une nouvelle famille à court terme.

– C’était plutôt rapide. On dirait que la famille Qiao ne peut plus rester tranquille. Cependant, sais-tu combien vaut l’évaluation des actifs que tu as entre les mains ? »

Même si la famille Qiao donnait le rapport d’évaluation, qui savait si la famille Qiao allait faussement rapporter les données afin de devenir l’un des quatre grands clans ?

« Cette portion n’est pas trop importante. J’ai déjà demandé à Baifan de rappeler à Qiao Dehao de commencer avec la famille Han. S’il ment, il devra obtenir plus d’argent de la famille Han pour combler le trou. Que la famille Han soit d’accord est une chose, et si elle ne l’est pas, alors les Qiao devront déplacer leur propre argent. Penses-tu qu’il serait si stupide de tout révéler ?

– C’est vrai. L’évaluation devrait être similaire à ta prédiction, n’est-ce pas ?

– Elle ne sera pas très éloignée. En parlant de ça, j’ai surestimé la famille Qiao. Mu Feichi se moqua avant de se retourner et de s’asseoir à côté d’elle. Comparé à la famille Qiao, la branche latérale de la famille Qiao n’est pas très différente d’eux à présent. J’ai sous-estimé le développement de la branche latérale de la famille Qiao ces dernières années.

– Oh ? » Quand il dit ça, Yun Xi devint curieuse. Ses yeux rouges et gonflés se rétrécirent légèrement, et sa vision floue empêcha les autres de voir ce qu’elle pensait.

Elle ne s’attendait pas à ce que la branche latérale de la famille Qiao se développe aussi rapidement. Ils étaient si discrets qu’ils l’avaient prise au dépourvu.

Semblant avoir pensé à quelque chose, elle se tourna vers l’homme qui s’appuyait paresseusement contre elle et lui demanda avec un demi-sourire : « N’as-tu pas peur que je t’apporte des ennuis ? »

« Quand ai-je déjà pris la famille Qiao au sérieux ? »

Mu Feichi tendit la main et prit la petite renarde dans ses bras. Il baissa les yeux et regarda le joli visage qui se trouvait juste devant lui. Elle avait l’air un peu pathétique, et il ne pouvait s’empêcher d’avoir pitié d’elle.

Il savait très bien qu’elle voulait que le chef de la famille Qiao soit condamné à la damnation éternelle. Puisqu’ils prenaient un gros risque de toute façon, pourquoi ne pas éliminer le chef de la famille Qiao en premier ?

Pour elle, une menace de moins était plus que suffisante pour la rendre heureuse.

Yun Xi réfléchit et accepta. Sans le soutien de Mu Feichi, il était peu probable que la branche latérale de la famille Qiao remplace la famille Qiao.

Cependant, maintenant qu’elle était impliquée, la situation avait changé. Elle devait se préparer à ne pas être attaquée.

« Même si la famille Qiao ne sait pas ce qui est bon pour elle, avec tes méthodes, avec moi comme soutien, de quoi as-tu peur ? »

Mu Feichi leva la main et lui toucha la tête. Même si elle avait encore l’odeur chimique du gaz lacrymogène, il sentait que son odeur était la meilleure.

« Ne t’inquiète pas, fais ce que tu veux. Même si le ciel te tombe sur la tête, je serai là.

– Je comprends… » Il se souciait de tout ce qui la concernait, mais c’est lui qui lui donnait le plus de liberté. Il lui permettait de faire ce qu’elle voulait sans se soucier des conséquences irréversibles.

Dans ses deux vies, Mu Feichi était la seule personne qui pouvait l’abriter du vent et de la pluie et lui offrir un morceau du ciel.

Serrant les poings, elle décida secrètement que quoi qu’il arrive à l’avenir, elle ne le laisserait jamais tomber.

Levant légèrement la tête, elle cligna des yeux et demanda : « Quelle est la bonne nouvelle ? Qu’est-ce que c’est ? »

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