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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Les accidents de construction successifs avaient également affecté la corporation Mu.

Pour faire face à ces incidents et apaiser les actionnaires, Gu Baifan n’avait eu d’autre choix que d’inviter Mu Feichi à revenir à la société pour une réunion d’urgence du conseil d’administration.

Même s’il savait très bien qu’il ne s’agissait que d’affaires, certaines choses devaient être dites directement.

Gu Baifan monta à la montagne tôt le matin pour aller chercher Mu Feichi et se rendre à la Corporation Mu. Lorsque Yun Xi se réveilla, elle fut surprise de voir Mu Feichi debout dans sa loge en train de choisir des vêtements.

Elle souleva la couverture et se leva. Elle marcha pieds nus jusqu’à la porte de la loge et s’appuya contre le cadre de la porte pour le regarder. Elle était encore un peu somnolente.

« Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Où vas-tu ? »

« Je vais à l’entreprise. Baifan a convoqué une réunion d’urgence du conseil d’administration pour aujourd’hui. »

Mu Feichi choisit un costume noir et tendit la main pour retirer sa robe.

Yun Xi ne s’était pas encore remise de l’avoir entendu dire réunion d’urgence du conseil d’administration. Lorsqu’elle leva les yeux, elle vit qu’il avait retiré sa robe et ne portait plus qu’un slip noir. Elle retint immédiatement son souffle.

Prise au dépourvu, elle se heurta à son corps à moitié nu. Les yeux de Yun Xi s’écarquillèrent soudain, son visage s’enflamma.

Surtout lorsqu’il se retourna brusquement et que le bourrelet de son slip lui fit face. Cela lui donna envie de creuser un trou et de s’y glisser.

Elle se couvrit les yeux et se retourna. Elle serra les dents et dit : « Mu Feichi, tu ne peux pas me dire quand tu vas te changer ? ».

« Quelle partie de mon corps n’as-tu pas vue ? »

« Quand ai-je vu quoi que ce soit ? Ne m’accuse pas de cela. »

Même s’ils dormaient habituellement dans le même lit, ils n’avaient jamais franchi ce seuil.

Elle savait qu’il attendait sa majorité et il avait tenu sa promesse. Il ne lui ferait rien quand elle serait mineure.

On peut dire qu’à son âge, il lui réservait les meilleurs souvenirs, lui accordant la plus grande tolérance et le plus grand amour.

Cependant, après avoir vécu ensemble pendant si longtemps, il avait rarement été comme ça. Même lorsqu’il se changeait, il fermait la porte du dressing. Il n’avait jamais été comme ça, la faisant rougir, son cœur s’emballer et son esprit se vider.

Même lorsqu’il avait été blessé et qu’elle avait dû changer ses pansements, il n’avait été nu que sur le dessus.

Il la taquinait de si bon matin…

Mu Feichi s’approcha d’elle et posa sa tête sur son cou de manière suggestive. Sa voix grave lui chatouilla le cou en disant : « Bébé, même si tu ne l’as pas vu, tu l’as touché. Je suis à toi maintenant. Es-tu en train de dire que tu ne veux pas prendre tes responsabilités ? ».

« Qu’est-ce que tu racontes ? »

Se faisant provoquer par lui de la sorte, Yun Xi tourna la tête, agacée. Dès qu’elle tourna la tête, l’homme qui attendait derrière elle tourna la tête et l’embrassa férocement.

MMMM ! Salaud ! Il ne savait que profiter d’elle.

Mu Feichi lui tint la taille d’une main et pressa sa tête de l’autre. Il embrassa ses lèvres avec ardeur et ne la lâcha qu’au bout d’un long moment.

« Je te désire. De toute façon, le reste de ma vie t’appartient… ».

Il n’oublia pas d’ajouter : « Le bas de mon corps t’appartient aussi. »

« … » Elle avait compris la première partie de la phrase, mais elle fut prise au dépourvu lorsqu’il ajouta la seconde partie. Elle se sentit immédiatement mal à l’aise.

Il était tôt le matin, et elle ne pouvait pas faire face aux compétences de cet orateur expérimenté.

Mu Feichi regarda ses oreilles roses et les mordilla en gloussant. « Bébé, puisque tu es réveillée, aide-moi à mettre ma cravate. Je ne suis pas retourné au bureau depuis si longtemps que j’ai oublié comment faire un nœud de cravate. »

« Je ne sais pas comment faire. »

« Alors apprends. Tiens, je vais t’apprendre. »

« …. »

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