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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi et Mu Feichi s’installèrent à l’arrière de la voiture. Dès que Mu Feichi était monté dans la voiture, il avait rappelé à Yi Qianmo, qui était assis sur le siège passager avant, de garder les yeux sur lui.

Il n’essaya pas de dissimuler le fait qu’il était autoritaire et déraisonnable.

L’atmosphère dans la voiture n’était pas très harmonieuse, et Yun Xi ne voulait pas verser de l’huile sur sa jalousie en disant quoi que ce soit, alors elle lui donna secrètement un coup de pied et lui lança un regard noir pour essayer de le faire se retenir.

Il avait l’air malheureux et ne cachait pas sa jalousie et son aversion pour le visage fabuleusement beau de Yi Qianmo.

Après tout, depuis qu’il était un jeune garçon, tout s’était déroulé sans accroc dans sa vie, et il avait toujours été plus beau que les autres garçons. Et soudain, Yi Qianmo était apparu, plus beau que lui. Alors bien sûr, cela allait l’agacer.

« Pourquoi me donnes-tu des coups de pied ? Il est juste beau, mais pas forcément utile. »

« Comment sais-tu que je ne suis pas utile ? Mu Jinzhi, dis simplement que tu es jaloux de moi et arrête de dire des bêtises. »

On peut tout remettre en question à propos d’un homme, mais on ne peut pas remettre en question la capacité d’un homme à faire cette chose précise.

Dès que Mu Feichi l’avait provoqué, l’homme sur le siège passager, qui avait essayé de contrôler son regard, avait tourné la tête férocement et avait fixé l’homme aggravant sur le siège arrière avec un visage agacé.

Même après plus de dix ans, Mu Feichi était toujours aussi puéril. Il était jaloux du physique de Yi Qianmo, mais il refusait de l’admettre.

« Quelle absurdité ! Qui sait si ce que tu dis est vrai ? »

« Devant ta propre femme, tu n’as pas honte ? »

Yi Qianmo n’avait vraiment pas envie de discuter avec lui. En matière d’apparence, Mu Feichi n’avait pas été capable de le battre depuis leur enfance.

De plus, il voulait se restreindre un peu devant la personne spéciale assise dans la voiture avec eux.

Il jeta un coup d’œil vers Yun Xi, la fille qui regardait le spectacle d’un air curieux, les yeux brillants. Elle était tout simplement adorable.

Elle était si mignonne qu’il ne pouvait s’empêcher de la taquiner un peu.

En la voyant, il pensa soudainement à quelque chose et sentit qu’il avait enfin quelqu’un pour l’aider à récupérer toute l’agression et l’oppression qu’il avait subi pendant tant d’années aux mains de Mu Feichi.

« Yun Xi, regarde cet homme. Depuis son enfance, il est jaloux que je sois plus beau que lui. Finalement, il a trouvé un aspect de lui-même qui est inférieur à celui des autres. Et il s’avère que c’est le visage dont il est le plus fier. Il m’a beaucoup intimidé à ce sujet. Même à cet âge, il est encore très préoccupé par cette question. Ne penses-tu pas qu’il est tellement jaloux de moi qu’il est devenu un démon ? Il refuse toujours d’admettre qu’il est jaloux de moi. Regarde-le… est-il jaloux de moi ? »

Yun Xi cligna des yeux. Elle n’avait pas l’intention d’intervenir dans cette petite dispute entre amis d’enfance.

Elle n’était pas stupide. Peu importe à quel point ces deux personnes s’embrouillaient, leur amitié était toujours là. C’était précisément grâce à leur relation étroite qu’ils osaient plaisanter de la sorte.

S’ils avaient été des étrangers, ils n’auraient pas eu l’audace de plaisanter ainsi.

« … » Mu Feichi regarda également Yun Xi, ses yeux profonds la fixant avec arrogance. C’était comme si elle disait un seul mot de travers, il allait se jeter sur elle et l’embrasser jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Yun Xi plissa les yeux et sourit. Elle se dit que Yi Qianmo l’avait entraînée dans l’eau, et qu’elle devait s’en mêler ou non.

Elle se retourna pour regarder les yeux de Mu Feichi et ceux de Yi Qianmo et soupira d’impuissance.

Elle se dit qu’il fallait bien qu’elle dise quelque chose…

Elle ébouriffa sa frange et dit d’un air insouciant, « C’est votre longue histoire commune. Je ne pense pas être qualifiée pour porter un jugement. Si vous parlez simplement d’apparence, oui, Yi a l’air un peu mieux, mais… »

Elle avait délibérément aiguisé leur appétit. « Si tu as l’air si beau, il est facile pour les filles d’avoir une faible estime d’elles-mêmes devant toi, et il ne sera donc pas facile de trouver une petite amie. Une personne qui a le sang chaud et qui est belle comme le jeune commandant est plus à mon goût. »

Une phrase qui faisait à la fois l’éloge de Yi Qianmo et de Mu Feichi ne devrait offenser personne, n’est-ce pas ?

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