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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Han Wanling se redressa soudain, les sourcils froncés, tandis qu’elle réfléchissait à ce qu’il venait de dire.

« C’est impossible ! D’après les sentiments du jeune commandant pour cette fille, il est impossible qu’il n’ait rien fait quand papa a fait quelque chose d’aussi stupide. J’ai l’impression que ce n’est que le début… »

Bien qu’elle ne connaisse pas bien le jeune commandant et qu’elle ne puisse pas imaginer ce qu’il pensait, elle sentait qu’elle était sur la bonne voie.

La Corporation Han subissait de lourdes pertes, l’une après l’autre. C’était comme si tout avait été planifié à l’avance. Ils n’avaient même pas le temps de s’occuper d’une chose avant qu’une autre n’arrive.

Cependant, si le Jeune Commandant n’avait rien fait, qui était derrière tout ça ?

Les autres membres des quatre familles les plus riches ne pouvaient pas avoir de telles capacités. Après tout, les contrôles et les équilibres établis depuis longtemps entre ces quatre familles étaient gravés dans le marbre. Même si c’était le Jeune Commandant, il ne toucherait pas facilement à la position de la famille Han à Jingdu.

Han Yaotian était également inquiet lorsque Yun Xi avait dit que le Jeune Commandant n’interviendrait pas ou n’aiderait pas. Il était encore plus inquiet à l’idée qu’un piège encore plus profond puisse les attendre.

Plus Han Wanling y pensait, plus elle était frustrée. Elle leva la tête et regarda droit devant elle. Ses yeux acérés et vicieux devinrent froids comme la glace. « Que se passe-t-il avec les avocats ? N’ont-ils pas dit qu’ils pouvaient aider papa à s’en sortir ? Pourquoi ne le font-ils pas ? »

« Comment le saurais-je ? Tu crois que je ne veux pas payer la caution de papa ? » Han Yaotian avait l’air tout aussi agacé. « L’avocat a dit qu’il n’y avait pas de preuves réelles, donc les chances de libération sous caution étaient élevées. Mais pour des raisons qui nous sont inconnues, quelqu’un de la haute hiérarchie s’est immiscé dans cette affaire. L’avocat est devenu plus prudent en raison de la gravité de la situation. »

« Quelqu’un d’en haut ? C’est le jeune commandant ? »

« Non, j’ai demandé à quelqu’un de trouver qui c’était. Le jeune commandant fait vraiment ce que Yun Xi a dit qu’il allait faire. Il ne fait rien et n’interviendra pas du tout. »

« C’est étrange que le Jeune Commandant ne fasse rien ! Nous devons d’abord trouver un moyen de faire sortir papa. Sans lui, personne ne peut contrôler les vieux schnocks du conseil d’administration. Si les autres familles en profitent pour nous supprimer et prendre l’avantage sur nous, la situation sera très désavantageuse pour nous ! »

Han Yaotian ne dit rien. Son visage s’assombrit tandis qu’il regardait le trafic devant lui. Il savait qu’il devait faire sortir Han Hongbin, mais dans le pays, il y avait toujours quelque chose que l’argent ne pouvait pas faire.

C’était particulièrement vrai pour la famille Han, dont les connexions politiques étaient minces. C’était aussi difficile que de monter au ciel.

Après cet incident, Han Yaotian réalisa que s’il voulait que la famille Han prenne pied parmi les quatre familles les plus riches de Jingdu, cela serait impossible sans relations dans les cercles politiques et militaires.

La famille Han avait travaillé dur pendant de nombreuses années. Même si elle était plus riche que les quatre autres grandes familles, ses relations dans les milieux militaires et politiques n’étaient pas aussi bonnes que les siennes.

Si quelqu’un de la scène politique l’avait aidé, les choses n’auraient pas été aussi chaotiques.

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Après les cours, Yun Xi retourna à son appartement. Lorsqu’elle franchit la porte, elle vit une silhouette endormie sur le canapé.

Peut-être parce qu’il était très fatigué, Mu Feichi ne l’entendit pas ouvrir la porte ou entrer dans l’appartement.

Le canapé du salon n’était pas très grand. En fait, il était plus petit qu’un canapé ordinaire. Mu Feichi était tranquillement adossé à un oreiller, vêtu d’une simple robe de chambre noire.

La robe était légèrement ouverte, révélant sa peau bronzée. On pouvait vaguement voir sa poitrine musclée sans excès de graisse. Sa main fine se posait sur son front.

Sous la faible lumière jaune, son beau profil semblait serein. Yun Xi pouvait sentir son aura détendue et élégante partout dans la pièce.

Accroupie, elle hésita à le réveiller. Puis, alors qu’elle était sur le point de se lever et d’allumer le climatiseur du salon, quelque chose se resserra sur son poignet.

Elle tourna brusquement la tête et vit que l’homme avait déjà ouvert les yeux. Ses yeux sombres étaient clairs, comme s’il n’était pas complètement endormi.

Avant qu’elle ne puisse réagir, il l’attira dans ses bras…

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