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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après avoir reçu l’invitation de Mu Feichi, de nombreuses personnes furent tentées d’y assister, même si elles savaient qu’il s’agissait d’un banquet Hongmen. (NDT : Un banquet Hongmen est un festin organisé pour piéger les invités).

Qi Yuan avait pris des dispositions à l’avance pour le banquet Hongmen. Yun Xi retourna dans sa chambre pour se changer. Puisque Mu Feichi voulait qu’elle fasse une apparition, elle devait apporter avec elle les choses sur lesquelles Mu Feichi avait mis la main.

Afin de piéger ces vieux renards, elle avait personnellement décidé de prendre le risque de leur dire ce qu’elle préparait.

Au départ, elle ne voulait pas avoir à compter sur le pouvoir de Mu Feichi pour faire ce qu’elle voulait. Ce sont ces vieux renards qui l’avaient forcée à rester à ses côtés, la forçant à prendre un chemin différent pour atteindre son but.

Pour faire face à des gens aussi éhontés, elle n’avait pas besoin d’utiliser une méthode brillante. Tant qu’elle agirait selon le bon sens, cela aurait un meilleur effet.

« Jeune commandant, vas-tu vraiment amener cette fille au banquet ? Si nous nous opposons frontalement, le conflit s’aggravera. Je crains que la sécurité de Mlle Yun ne soit en danger. »

« Elle sait ce qu’elle fait. Tout ce que vous avez tous à faire, c’est de préparer la sécurité. Je m’occupe du reste. »

« Oui… d’accord. Par ailleurs, l’héritier aîné a enquêté sur son accident de voiture. Il a déjà commencé à creuser des tombes pour ces types. Devrions-nous l’arrêter ? »

À la mention de Chen Yichen, Mu Feichi fronça les sourcils, ses yeux sombres étant acérés. « Même si vous essayez de l’arrêter, il ne s’arrêtera pas. Tant que ça n’entrave pas nos plans, il peut faire ce qu’il veut. »

« Pour cette fille, il est vraiment prêt à entraîner toute sa famille dans sa chute… »

Avant que Qi Yuan ne puisse terminer sa phrase, il sentit Mu Feichi lui lancer un regard acéré et ferma rapidement la bouche.

« Si nécessaire, rappelle-lui de ne pas m’entraîner dans sa chute. Sinon, si quelque chose arrive, cette fille devra courir partout et prendre des risques pour lui. »

« Oui, je comprends ! »

Qi Yuan jeta un coup d’œil à la silhouette qui venait de sortir de la chambre après s’être changée. Il baissa silencieusement la tête et se tint sur le côté.

Après être montée dans la voiture, Yun Xi tendit la main et dit : « S’il te plaît, donne-le-moi ! »

Qi Yuan prit le sac noir sur le siège passager avant et le lui tendit. Yun Xi regarda la poudre blanche dans le sac et la divisa en deux portions.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Mu Feichi la regarda d’un air perplexe. Elle sortit une corde du sac.

« Si nous entrons avec ça, nous ne pourrons certainement pas le porter dans nos mains. Que ce soit les caméras de surveillance du club ou les paparazzis qui attendent à l’extérieur, ils le verront. »

« Je peux m’occuper des caméras de surveillance et des paparazzis, alors ne t’inquiète pas. »

« Nous devons quand même agir correctement, au cas où. »

Tout en parlant, elle souleva sa jupe jusqu’aux genoux. Au moment où elle soulevait sa jupe, Mu Feichi blanchit, et il tendit soudainement la main pour la bloquer.

« Qu’est-ce que tu fais ? » Qi Yuan était toujours dans la voiture. Elle ne s’en souciait vraiment pas.

« Je cache quelque chose. » Yun Xi leva la tête et le regarda. Elle cacha directement les deux sacs de poudre attachés ensemble dans ses chaussettes.

Mu Feichi ne savait pas s’il devait rire ou pleurer en la voyant ainsi. « Au lieu de te donner tant de mal, pourquoi ne m’as-tu pas dit directement ce dont tu avais besoin ? N’aurait-il pas été plus pratique pour moi de cacher les médicaments sous la table basse du salon privé ? »

« Ce n’est pas possible. Si quelqu’un la trouvait et l’enlevait, je ne serais plus une menace ».

« Ton idée pour monter un coup semble très maladroite pour commencer. Lorsque tu arriveras au poste de police, tout le monde sera contrôlé pour savoir s’il a pris de la drogue. Ce n’est qu’une formalité pour créer des ragots de divertissement. Pourquoi es-tu si sérieuse ? »

« Une fois qu’il y aura des preuves concluantes qu’ils ont été piégés, tout s’écroulera de lui-même. Ce que je veux, c’est que les gens suivent les rumeurs, mais pas la vérité. La vérité et le mensonge peuvent induire les autres en erreur. Quelle que soit la confiance que vous accordez à quelqu’un pour faire quelque chose, cela finira par se savoir. Pour ne pas être trahi, je ne fais confiance qu’à moi-même. »

Mu Feichi gloussa et baissa sa jupe. « C’est très bien. Tu as encore un peu de bon sens. Tu n’es pas trop stupide. »

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