Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 1051 : Plouc vulgaire
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Une fois que les invités dans le couloir avaient aperçu Mu Feichi, ils avaient tous commencé à s’approcher de lui.

S’ils avaient assisté au mariage, c’était en partie par respect pour la famille Su, mais surtout pour avoir la chance de voir Mu Feichi.

L’élégance de son statut, associée à sa puissante présence militaire, avait attiré toute l’attention dans la salle. C’était aussi quelqu’un qui apparaissait rarement en public. Les projecteurs le suivaient naturellement partout où il allait.

Les yeux de nombreuses femmes mondaines présentes furent captés par lui dès qu’il était apparu.

Leurs yeux exprimaient sans honte leur désir et l’envie qui les habitait en suivant avec avidité les mouvements de l’homme.

C’était la seule description que Yun Xi pouvait faire de leurs réactions.

Malgré leur désir, les femmes savaient qu’elles devaient maintenir la dignité d’une classe d’élite. Elles ne pouvaient pas se permettre d’aller trop loin dans leurs avances à Mu Feichi.

L’exilée Han Wanling était un exemple de celle qui s’était précipitée dans la situation et s’était montrée trop pressante dans ses avances.

Les femmes se battaient et faisaient la course le long du couloir, avec des expressions pleines d’anticipation et de désir. Elles ressemblaient aux concubines du palais, toutes désireuses d’être l’élue.

Cependant, Su Ximan réagit différemment à Mu Feichi. Contrairement aux autres femmes, elle ne fut pas surprise par sa présence et ne montra pas beaucoup d’intérêt pour lui. Su Ximan échangea un simple salut avec lui avant d’entraîner Yun Xi dans l’ascenseur.

Pour Liang Xinyi, qui l’avait attendu toute la nuit alors qu’elle accueillait les invités dans le couloir, ce moment avait envoyé une telle poussée dans son corps qu’elle ne pouvait pas rester en place.

Bien qu’elle ne sache pas quand il était arrivé ni de quoi il avait été témoin, elle ne pouvait pas se préoccuper de tout cela pour le moment.

Le jeune commandant était son objectif final, la raison pour laquelle elle avait travaillé dur pour s’élever et se tenir au dessus des autres.

Tant qu’elle connaîtrait le jeune commandant, elle aurait assez de poids pour expliquer ce qui s’était passé. Si elle pouvait expliquer qu’il s’agissait d’un malentendu, il ne se méfierait pas d’elle. Yun Xi avait peut-être soigné ses blessures par le passé, mais elle n’était rien comparée à elle.

De nombreux invités étaient présents ce soir. Il serait facile d’étouffer l’affaire sous le tapis.

Avant qu’elle ne puisse bouger, elle aperçut Su Donglin se diriger vers le Jeune Commandant. Sa large silhouette lui barra immédiatement le chemin.

« Bienvenue, jeune commandant ! » Su Donglin s’approcha et échangea poliment une poignée de main avec Mu Feichi. Lorsque leurs mains se séparèrent, il fit un geste vers l’avant avec ses mains : « Par ici, s’il vous plaît ! »

Mu Feichi hocha légèrement la tête et se dirigea vers la salle de banquet des invités. Su Donglin continua de saluer Jiang Chenghuan, et lorsque les deux hommes eurent terminé leur échange de plaisanteries, il se retourna et lança un regard froid à Liang Xinyi. Ce regard lui avait communiqué tout ce qu’il avait à dire et il se retourna pour suivre les deux autres.

L’arrivée de Mu Feichi avait incité de nombreux autres invités à remettre leurs invitations et à entrer dans la salle avec lui. Une seconde de retard et ils perdaient l’opportunité de discuter avec lui.

Le couloir bruyant s’était peu à peu vidé de sa foule à cet instant. Liang Xinyi vérifia la liste des invités dans ses mains. En levant les yeux, elle entendit la conversation entre deux mondains de passage qui commentaient sa sœur, sans se préoccuper du fait qu’elle pouvait les entendre.

« Cette belle-fille se prend vraiment pour une fille de la famille Su. »

« Elle ne ressemble en rien à une élite, juste à une vulgaire bouseuse. »

« Elles viennent de la campagne après tout. »

« Regardez-la. Elle ressemble à une fille de l’opéra de Pékin. Quel clown ! Ha, ha, ha ! »

L’une des femmes pointa du doigt Liang Danyi qui venait de sortir en courant de la salle de banquet. Liang Danyi avait entendu la moitié de leur échange et ne réalisa pas qu’elles se moquaient d’elle lorsqu’elle appela sa sœur : « Tout le monde est là, grande sœur ? »

L’expression de Liang Xinyi s’assombrit lorsqu’elle se retourna. Son poignet tremblait tandis qu’elle retenait l’envie de donner une gifle à Liang Danyi.

« C’est de ta faute ! Comment peux-tu m’embarrasser de la sorte ? Tu ressembles à un paon ! Tu te crois jolie ? Sais-tu à quoi tu ressembles pour les autres ? Tu ressembles à une actrice de l’opéra de Pékin, tout en toi crie au péquenaud ! Tu t’en rends compte ? »

« Grande sœur… » Liang Danyi se mordit la lèvre et ne parla pas. Elle n’avait jamais été réprimandée de la sorte par Liang Xinyi auparavant.

Étant nouvelle à Jingdu, elle avait dû compter sur Liang Xinyi et sa mère pour beaucoup de choses, et elle ne pouvait pas retourner aux côtés de son père pour le moment.

Si elle voulait rester à Jingdu, elle devait rester du côté de sa sœur.

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