Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 91 : Rien que des aboiements, pas de morsures
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Comparée à sa deuxième tante, qui avait utilisé sa carrière pour établir son statut social, sa mère était pathétique.

Chaque fois qu’elle voyait sa mère se moquer de sa tante d’un ton méprisant, elle réalisait que sa mère était vraiment stupide.

Ce n’était pas que sa deuxième tante était une personne tolérante, mais plutôt que, parce qu’elles étaient au même niveau, elle considérait qu’il était indigne d’elle de se donner la peine de se disputer avec Liang Xiuqin à ce sujet.

Cependant, le fait était que plus les moqueries de Liang Xiuqin la faisaient se sentir inférieure, plus elle aimait la provoquer et la contrarier en retour.

Yao Ying avait regardé les invitations dans la main de Liang Xiuqin et avait souri en rangeant les siennes.

« Deuxième tante, j’aimerais aussi aller à la vente aux enchères. Je n’ai jamais vu à quoi ressemble une vente aux enchères avant. Peux-tu m’y emmener avec toi ? »

Yun Xi avait soudainement pris la parole, et Yao Ying s’était figée.

Puis elle avait souri et lui avait tendu une invitation. « D’accord, bien sûr, je t’emmène. »

« C’est bien de voir davantage le monde extérieur ». Yun Yuanfeng sembla penser à quelque chose et se tourna vers Liang Xiuqin. « Emène les deux enfants aussi. »

« Le travail scolaire de Chuhan est difficile en ce moment. La première année de lycée est une année critique. Elle devrait rester à la maison pour réviser ses travaux scolaires. Je vais y emmener Ziling et Xinyi. »

Liang Xiuqin n’avait pas demandé l’avis de Yun Chuhan et avait directement décidé pour elle.

Yun Chuhan avait fait la moue, ses yeux s’étaient assombris et elle avait baissé la tête sans parler.

Le favoritisme de sa mère n’était pas quelque chose de nouveau. C’était comme ça depuis plus d’une décennie, elle n’était donc pas surprise.

Cependant, sa mère ne pouvait pas empêcher Yun Xi d’y aller, alors elle prévoyait soit de lui donner une leçon là-bas, soit de comploter contre elle.

Dans ce genre d’endroit où se réunissent toutes les personnes riches et célèbres, que sa mère réussisse ou non, si Yun Xi était malchanceuse, toute la famille Yun serait impliquée.

Mais sa mère était toujours celle qui creusait sa propre tombe. Yun Xi ne s’en souciait pas. À ce stade, cela n’avait rien à voir avec elle.

Liang Xiuqin, Yun Ziling et Liang Xinyi passaient tout leur temps et leur énergie à combattre leur propre famille.

Quant à leur destruction mutuelle, avec les petits cerveaux de Yun Ziling et Liang Xinyi, il ne serait pas difficile de les achever.

Yun Xi leva les yeux pour regarder Yun Chuhan et comprit l’expression de ressentiment sur son visage.

La relation entre sa mère et Yun Chuhan était tendue et s’était lentement développée au fil des années.

Yun Xi n’avait même pas besoin de faire quoi que ce soit, car cela allait finir par éclater.

Yun Chuhan était plus intelligente que Yun Ziling, et elle comprenait également l’importance d’être subtile. Comme le disait le proverbe ; on aboie, mais on ne mord pas.

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Le jeudi après-midi, Yun Xi n’avait que deux cours. Après la fin des cours, Yun Xi s’était éclipsée avec ses livres. Liang Xinyi était restée dans la classe à essayer de faire de l’escalade sociale, et elle n’avait pas fait attention à l’endroit où Yun Xi était allée.

Après être arrivée à l’endroit convenu, Yun Xi avait regardé la plaque d’immatriculation familière et s’était avancée pour frapper à la vitre du siège passager.

La fenêtre du siège passager s’était lentement abaissée, mais la personne qui était venue la chercher n’était pas Su Hang, mais plutôt le Jeune Maréchal Mu, à qui elle avait récemment posé un lapin.

Elle avait promis de sortir par la fenêtre une nuit et de monter dans la montagne pour le trouver, puis de revenir en courant le matin.

Mais elle l’avait oublié et, franchement, elle s’en fichait complètement.

Mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne directement la trouver.

De là où elle se trouvait, elle pouvait voir son profil anguleux, son visage hautain et son air sophistiqué.

Un air glacial semblait souffler sur son visage.

C’était déjà l’automne, et Yun Xi ne pouvait s’empêcher de frissonner. « Jeune Maréchal Mu, pourquoi êtes-vous là ? »

« Monte dans la voiture. » L’homme assis à la place du conducteur avait murmuré.

Yun Xi s’était figée un instant, puis avait légèrement froncé les sourcils. « Si Su Hang n’est pas disponible, alors je vais rentrer chez moi. »

Le visage de l’homme dans la voiture s’était soudainement assombri, son front avait semblé se contracter, et ses yeux froids l’avaient regardée.

« Soit tu montes toi-même dans la voiture, soit je fais le tour et je t’attrape. Tu choisis ! »

Yun Xi avait réfléchi un moment et, finalement, elle n’avait pas eu d’autre choix que de céder. Dieu sait quelle chose scandaleuse il ferait autrement.

Dès qu’elle s’était assise, avant même qu’elle ait pu boucler sa ceinture, la voiture s’était mise en route.

Yun Xi avait froncé les sourcils en fixant l’homme sur le siège du conducteur. Peut-être avait-il quelques tonnes de poudre à canon aux fesses ?

La voiture avait quitté le centre-ville et s’était rendue jusqu’à un endroit pittoresque à la périphérie de la ville. Des ginkgos étaient plantés tout autour et parsemaient le sol d’or.

La voiture avait progressivement ralenti, mais aucun des deux n’avait parlé.

Yun Xi avait tourné la tête, et elle avait soudainement découvert que Mu Feichi avait une présence mature et stable lorsqu’il conduisait.

Dans sa dernière vie, Han Yaotian avait toujours été arrogant au volant.

Mais Mu Feichi était différent. L’ambiance qu’il dégageait intimidait les gens et les empêchait d’agir avec trop de désinvolture devant lui.

Pendant un moment, comme étourdie par son profil, elle avait eu l’impression de tomber en transe.

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