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Chapitre 82 : Je vais t’emmener à Jiangnan dans mon jet privé
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Alors vous vous levez, ou je vous dissèque ! »

« D’accord, d’accord. Je t’emmènerai à Jiangnan dans mon jet privé. »

Yun Xi l’avait fixé comme si elle regardait un imbécile. « Je vais juste prendre le train. Je ne veux pas vous déranger. »

S’ils prenaient l’avion, elle avait peur d’être abattue.

« Je ne suis pas si occupé ces derniers temps. J’ai le temps. »

Il se fichait qu’elle soit d’accord ou pas. Il avait décidé pour elle. « Viens à la montagne demain matin. Nous irons directement à Jiangnan. »

« Et ce que vous n’aviez pas promis, de ne pas vous mêler ou interférer dans mes affaires ? »

« Ne sois pas si nerveuse. Je ne vais pas me mêler ou interférer avec ce que tu veux faire. Je vais juste t’emmener et te ramener le plus rapidement possible. »

Il s’était levé et l’avait tirée du lit. « L’école commence demain. Vas-y tôt et reviens tôt. Pendant ta dernière année d’études, tes notes doivent être très bonnes. »

« C’est un souci inutile. Mon père ne s’inquiète même pas pour ça. »

Mu Feichi a gloussé et a changé de sujet. « Tu cours tous les matins, pas seulement pour améliorer ton physique, n’est-ce pas ? Tu es athlétique, mais tu n’es pas assez rapide. Tu veux améliorer ta force. À partir de demain, viens le soir, et je te montrerai comment t’entraîner. »

« Je dois encore étudier. Je n’ai pas le temps. »

Elle voulait améliorer sa force, mais elle n’avait pas l’intention de trop s’impliquer avec lui.

Si elle acceptait, il y aurait d’incessantes complications à l’avenir.

« Tu auras du temps libre. » Il lui frotta la tête et désigna les deux billes d’acier dans le coin.

« Ces deux gadgets sont pour toi. Je pars maintenant. Je t’attendrai au sommet de la montagne demain matin. »

« … »

Debout à la fenêtre, Yun Xi le regarda glisser le long de la conduite d’égout, puis descendre le long du mur de trois étages. L’agilité et la flexibilité dont il faisait preuve l’impressionnaient grandement.

Il était l’expérimenté et admirable Jeune Maréchal Mu de ce pays. Il avait enduré tant d’épreuves, et pourtant il était revenu triomphant.

S’il l’aidait vraiment à s’entraîner, cela lui épargnerait bien des soucis à l’avenir.

Cependant, elle devait encore y réfléchir attentivement.

***

Dès que Grand-père Yun était rentré, il avait entendu toutes les nouvelles concernant Yun Ziling, et il était devenu si furieux qu’il avait immédiatement réprimandé Liang Xiuqin pour avoir été si imbu de sa personne.

Yun Ziling avait essayé de profiter de l’amitié de Yun Xi avec la famille Chen et s’était rendue dans la maison de la famille Chen. Avec des motifs opportunistes et ambitieux aussi évidents, comment les autres verraient-ils la famille Yun ?

De plus, Yun Ziling avait également brisé le vase antique de Mme Chen. Peu importe s’ils allaient payer ou non pour le vase exorbitant, se rendre chez quelqu’un sans invitation était déjà assez offensant.

« À partir de maintenant, ne pense même pas à essayer d’exploiter la relation de Yun Xi avec la famille Chen. La famille Chen la traite comme une sauveuse parce qu’ils la respectent. Tu n’as pas honte ? Avec toi si désireuse d’être obséquieuse, tu m’as fait honte. »

« Grand-père … ce n’est pas entièrement ma faute. Ma sœur ne s’est même pas souciée de l’honneur et de la disgrâce de la famille Yun. J’étais si embarrassée aujourd’hui, mais non seulement elle ne m’a pas aidé, mais elle a aussi… »

« Tu as eu ce que tu méritais ! Qu’est-ce que la famille Chen a à voir avec toi ? Pourtant, tu es allée à leur porte au nom de la famille Yun. Es-tu si hautaine et puissante ou est-ce la famille Yun qui l’est ? N’oublie pas qu’ils sont l’une des quatre familles les plus distinguées de Jingdu. Ce ne sont pas des gens ordinaires. »

Le vieil homme était vraiment absolument exaspéré par le sans-gêne de Liang Xiuqin et de sa fille, et il avait reniflé froidement avant de se tourner vers l’étage.

« Grand-père… » Yun Ziling était devenue anxieuse en voyant que Grand-père n’avait pas l’air de vouloir aider.

En ce qui concernait les millions de dédommagement, c’était déjà assez grave que son père les ait réprimandés, mais s’il n’aidait pas à payer le dédommagement, où trouveraient-ils l’argent pour rembourser Mme Chen ?

S’ils ne payaient pas l’indemnité et que cela se savait, ils ne pourraient plus rester dans ce cercle social à l’avenir.

Elle voulait épouser un homme riche et prendre de l’avance sur les autres mondains, elle ne pouvait donc pas perdre pied sans se battre.

« Maman, que devons-nous faire ? Mme Chen pourrait décider de nous ostraciser et nous pourrions être expulsés de la classe supérieure. Nous n’aurons aucune chance si cela arrive. Je ne veux pas être méprisée par ce groupe de femmes, et encore plus, je ne veux pas me sentir en dessous d’elles. Tu dois m’aider. »

Après avoir été grondée par le vieil homme, Liang Xiuqin se sentait profondément rancunière à l’intérieur. Elle reprochait à cette misérable Yun Xi de lui apporter tant de problèmes.

Elle aurait pu résoudre le problème facilement en échangeant quelques bons mots avec Mme Chen, mais au lieu de cela, elle avait choisi de ramener le vase à la maison et de se venger d’eux. Comme elle était sans cœur !

« Ne t’inquiète pas, maman va trouver un moyen. Quoi qu’il en soit, tu es toujours sa sœur, et Mme Chen devra bien finir par laisser tomber cette histoire. Parce que si nous souffrons, cette misérable fille ne sera pas mieux lotie non plus. Mme Chen le comprend. »

« Alors dépêche-toi de trouver un moyen. »

Liang Xiuqin se sentait exaspérée en se creusant les méninges pour trouver une idée. Bientôt, elle avait levé la tête pour demander : « As-tu vu la vieille dame cette fois-ci chez la famille Chen ? ».

« Non, je ne suis même pas entrée dans la villa. J’ai été mise à la porte dans la cour. »

« C’est bien alors. Ne t’inquiète pas, nous avons encore une chance. »

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