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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Jin Lei et son équipe arrivèrent très rapidement. L’unité de combat spéciale qui entourait Mu Feichi d’un mur humain se sépara pour eux.

« Jeune Maréchal… » Jin Lei sursauta en voyant que Mu Feichi était blessé. « Nous avons dégagé tous les obstacles des troisième et quatrième pistes de ski. »

Yun Xi prit une poignée de neige. Le froid qui s’en dégagea lui fit reprendre ses esprits.

Elle leva les yeux, ne voulant pas passer une seconde de plus dans cet endroit dangereux. « Nous devons l’emmener à l’hôpital immédiatement. Nous ne pouvons pas laisser la balle en lui plus longtemps. »

Mu Feichi fronça les sourcils et lui prit la main. « Non, pas à l’hôpital, mais à l’hôtel. Jing Yi va préparer tout ce qu’il faut. »

Comprenant qu’il était inutile de s’opposer à lui, Yun Xi n’insista pas pour aller à l’hôpital. Elle l’aida prudemment à monter sur la motoneige, et ils commencèrent rapidement à descendre de la montagne.

Yun Xi conduisait la motoneige, Mu Feichi s’accrochant à sa taille par-derrière.

Mu Feichi s’appuyait sur son dos, les yeux mi-clos, et souriait tout seul.

La piste de ski était irrégulière, et Yun Xi craignait que les bosses n’aggravent sa blessure. Elle essaya donc autant que possible de gérer la moto lentement, ce qui était exactement ce que voulait Mu Feichi.

C’était un moment rare de paix et d’harmonie et il voulait le prolonger le plus longtemps possible.

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De retour à l’hôtel, c’était le chaos. Lorsque Jing Yi et Jiang Qilin, qui se tenaient à l’entrée de la suite, virent Qi Yuan assister Mu Feichi, ils s’empressèrent d’aller les saluer.

« Comment va le jeune commandant ? »

« Il doit être opéré immédiatement. Où est le médecin ? » demanda Yun Xi en remarquant que Jing Yi portait un sac de médecin.

« Bébé, tu n’es pas médecin ? Tu peux retirer la balle », dit Mu Feichi d’une voix faible.

« …… » Yun Xi, stupéfaite un instant, se retourna précipitamment et regarda l’homme à côté d’elle. Elle fronça les sourcils et demanda : « Es-tu sûr ? »

Elle n’avait jamais pratiqué d’opération chirurgicale pour retirer une balle auparavant, mais cela ne signifiait pas qu’elle ne savait pas comment faire.

« J’en suis sûr. Fais-le ! »

« Et si les points de suture sont moches et que ça laisse une cicatrice ? »

« Peu importe que ce soit moche, ça n’a pas d’importance. Ce sera pour tes yeux seulement. Personne d’autre ne la verra jamais. »

« …… » Elle décida de le faire parce qu’il insistait et que c’était de sa faute s’il avait été blessé de toute façon. Retirer la balle ne lui poserait aucun problème.

« Qi Yuan, entre et aide-nous. Les autres, attendez dehors ! »

Après avoir aidé Mu Feichi à s’asseoir sur le lit, Yun Xi ouvrit le sac du médecin et identifia rapidement l’équipement chirurgical.

Elle enfila des gants stérilisés et un masque chirurgical, et commença les préparatifs préopératoires.

Après avoir administré l’anesthésie locale, les sourcils tricotés de Mu Feichi se détendirent peu à peu. Grâce à sa force extraordinaire, il avait pu rester conscient et attentif bien qu’il ait perdu beaucoup de sang.

Les mouvements des mains de Yun Xi étaient nets et sans hésitation. Mu Feichi s’allongea simplement sur le lit et la regarda silencieusement retirer la balle de son corps.

Elle était calme et posée, si parfaite qu’il avait l’impression que lui donner tout ce qu’il y avait au monde ne suffirait pas à exprimer son amour et son affection pour elle.

La balle fut rapidement retirée. Yun Xi aida instantanément à arrêter l’hémorragie et recousit sa blessure. Pendant plus d’une heure, personne n’avait prononcé un mot.

Ce n’était pas la première fois qu’une balle était retirée de Mu Feichi alors qu’il restait conscient. Mais cette fois-ci, avec elle à ses côtés, il avait vraiment envie de bien dormir.

« Qi Yuan, toi et Jin Lei vous occupez de cette affaire urgente. Le reste peut attendre que je me réveille. »

« Certainement, Jeune Commandant ! Dormez bien. Nous nous occuperons du reste. »

Après le départ de Qi Yuan, Yun Xi jeta un coup d’œil à Mu Feichi, qui s’était endormie rapidement. Elle sortit ensuite des vêtements propres et se prépara à se changer.

L’opération ayant été réalisée dans de mauvaises conditions, elle craignait qu’il ne contracte une infection. La nuit de la Saint-Valentin allait être sans sommeil.

Debout devant la grande fenêtre, elle regardait la jungle de béton en contrebas. Depuis que Han Yaotian l’avait poussée d’un balcon dans sa vie précédente, elle avait rarement regardé en bas d’un endroit aussi élevé.

Sa peur des hauteurs avait toujours semblé l’aspirer dans un tourbillon, l’étourdissant et l’effrayant.

Mais en ce moment, son cœur restait très calme, suffisamment calme pour qu’elle puisse entendre sa propre respiration.

Ce devait être le courage que lui avait donné Mu Feichi, pensa-t-elle.

Il lui avait donné le courage de ne craindre ni le passé ni l’avenir, éliminant ainsi tous les obstacles qui se dressaient devant elle.

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