***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

***

« Pourquoi tu cries sur ta fille ? Le vase a été cassé par Yun Xi, cette misérable fille, et ça n’a rien à voir avec Ziling ! Elle a toujours été si fiable. Comment peut-elle ne pas comprendre les bonnes manières ? Si Ziling l’avait cassé, la famille Chen serait déjà à notre porte. Ça doit être la faute de Yun Xi, cette misérable fille, sinon pourquoi Mme Chen lui aurait-elle donné des options à choisir ? »

Yun Yuanfeng n’avait pas cru une seule seconde à son excuse boiteuse.

Il avait deux filles, une qui se souciait de son avenir et une autre qui ne lui causait que des ennuis.

Yun Xi avait regardé Yun Yuanfeng innocemment. « Papa, maman a dit à ma sœur que j’étais affreuse parce que j’ai regardé Yun Ziling se faire virer de la maison de la famille Chen sans l’aider. Cependant, elle a cassé le vase adoré de Mme Chen, alors bien sûr, Mme Chen n’a pas voulu qu’elle reste. Bien sûr, si je l’avais cassé, Mme Chen n’aurait pas eu besoin de me laisser choisir une option. Vous pouvez tous dire que je suis méchante, mais j’ai choisi d’aider papa. Mme Chen m’a demandé de choisir une option, donc je n’avais pas le choix. Maintenant, c’est le moment le plus critique pour papa, et l’avenir de papa est la chose la plus importante. »

Qui ne savait pas jouer les saintes-nitouches ? Elle n’était pas si facile à intimider non plus !

Si Yun Ziling n’avait rien dit, cette affaire aurait pu être oubliée, puisque Mme Chen ne voulait pas vraiment demander une compensation pour le vase de toute façon.

Mais s’ils essayaient de lui faire porter le chapeau, ils devraient en payer le prix.

Les mots de Yun Xi avaient soulagé Yun Yuanfeng. Il parvint à calmer sa colère.

L’argent n’était pas le moyen de traiter avec M. Jiang.

Mais pour ce qui était de ce vase antique valant des millions, même si la famille Yun pouvait se le permettre, elle en supporterait le fardeau financier pendant plusieurs années.

Bien que son poste de vice-président ne lui rapportait pas beaucoup d’argent, l’argent qu’il recevait par le biais de relations privées était assez important, il devait donc acquiescer pour le bien de l’élection.

Il allait perdre d’un seul coup tous les millions d’argent sale qu’il avait reçus au fil des ans.

En pensant à ça, sa colère envers Yun Ziling s’était encore intensifiée.

« Papa, si tu penses que j’ai cassé le vase, tu peux appeler la famille Chen pour le vérifier. La famille Chen a remboursé la faveur que son fils aîné me devait. Tu dois t’occuper du vase. Je vais à l’étage. Je vais à Jiangnan demain pour acheter des médicaments pour le fils aîné et je serai probablement absente toute la journée. »

« Ok, vas-y. Fais attention à toi ! »

Elle avait reçu une faveur pour avoir sauvé la vie du garçon et avait réussi à établir des connexions avec la famille Chen, ils avaient donc une porte de sortie. Tout cela avait permis à Yun Yuanfeng de se sentir un peu plus soulagé.

Après être montée à l’étage, Yun Xi était restée un moment sur le palier supérieur, écoutant le bruit des tasses qui s’entrechoquaient et les cris de Yun Yuanfeng venant d’en bas.

Yun Xi avait souri, s’était retournée et était retournée dans sa chambre d’un pas vif.

Dès qu’elle avait ouvert sa porte, elle avait vu une silhouette assise sur l’unique canapé près de la fenêtre. Ses yeux s’étaient écarquillés et elle avait sursauté !

Elle était rapidement entrée dans la chambre, avait fermé la porte et l’avait verrouillée.

En l’entendant entrer, Mu Feichi avait relevé la tête après avoir lu ses notes médicales et l’avait regardée nonchalamment se précipiter vers lui.

Par la fenêtre, il avait entendu toutes les scènes excitantes qui se déroulaient en bas.

Cette petite coquine avait vraiment les combines les plus ingénieuses pour s’opposer à ses sœurs et à sa mère sans scrupules.

Elle avait utilisé un vase dont Mme Chen se fichait éperdument pour régler ses comptes avec sa sœur.

En même temps, elle avait non seulement fait plaisir à son père, mais elle avait aussi tué l’idée de l’utiliser pour essayer d’obtenir des faveurs de la famille Chen. De cette façon, elle avait également évité d’être davantage manipulée par la famille Yun.

Même s’il s’agissait d’une faveur, elle avait choisi de l’utiliser de la manière la plus avantageuse pour elle, au lieu d’attendre qu’ils l’utilisent, car elle aurait alors été dans une position passive.

Elle avait fait d’une pierre deux coups.

Elle était en effet la proie sur laquelle Mu Feichi avait jeté son dévolu. Son courage et son intelligence la rendaient digne de se tenir aux côtés de lui.

« Jeune Maréchal Mu, pourquoi êtes-vous… »

Yun Xi jeta un coup d’œil à la fenêtre ouverte et la referma rapidement.

« Nous sommes au troisième étage. Vous devez être fou ! »

« Je peux monter au troisième étage en cinq secondes ! » Mu Feichi se leva, sortit deux boules d’acier de sa poche, et frappa les petites boules d’acier jusqu’à ce qu’elles roulent dans le coin près de la porte.

« Qu’est-ce que c’est ? » Yun Xi avait jeté un coup d’œil aux boules d’acier qui semblait toujours briller dans le coin.

« Des ondes sonores qui font écran aux infrarouges, qui viennent d’être développées par mon département technique. En bref, c’est un dispositif d’isolation sonore. Lorsque nous parlons à l’intérieur, les gens à l’extérieur ne peuvent pas nous entendre. »

Yun Xi était un peu curieuse, mais quand elle avait pensé à lui entrant par la fenêtre, elle avait réprimé sa curiosité.

Elle avait renâclé et s’est assise. « Je n’ai rien à voir avec vous, alors ne faites pas croire que nous avons une histoire d’amour secrète ! »

____

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____