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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Pour certaines personnes, même la punition pouvait être une torture douce-amère.

Après ce châtiment doux-amer, Yun Xi n’osa pas relâcher sa vigilance lors de l’entraînement au combat de l’après-midi.

Alors qu’ils se rendaient à l’entraînement en voiture, Yun Xi avait observé les montagnes environnantes. Elle avait vu de nombreux postes de garde cachés dans les montagnes qu’ils avaient traversées en chemin.

« On dirait que ce n’est pas le chemin du terrain d’entraînement, n’est-ce pas ? » Yun Xi ne reconnaissait pas la végétation environnante, et elle se tourna pour regarder l’homme sur le siège du conducteur.

Il avait dit qu’il l’emmènerait au terrain d’entraînement, mais ce n’était pas le chemin vers le terrain d’entraînement où elle était allée auparavant sur la Montagne Tianyu.

« Nous allons à mon camp d’entraînement. »

« Quoi ? Le tien ? Jeune maréchal, tu as un camp d’entraînement séparé pour toi ? Comment se fait-il que je n’en ai jamais entendu parler ? »

« Je ne l’ai pas utilisé depuis plusieurs années. C’est ma base secrète. Tout l’équipement et le mobilier qui s’y trouvent sont ma propriété privée. En général, personne n’y entre. »

Ces dernières années, il avait voyagé dans tout le pays, à l’étranger et à la frontière. Le camp d’entraînement était resté vide depuis que Qi Yuan, Feng Rui et Li Zilan avaient terminé leur formation.

Il ne s’attendait pas à ce qu’un jour, sa future femme doive s’y entraîner.

« Le petit trésor du jeune maréchal ? »

« Non, pour reprendre les mots de Li Zilan, c’est l’enfer. »

« L’instructrice Zilan y est-elle aussi allée ? »

« À l’époque, Li Zilan, Qi Yuan et Feng Rui ont tous commencé par être des recrues comme toi. »

Yun Xi sursauta. Elle comprenait maintenant tout.

Elle ne put s’empêcher de demander : « Combien de temps cela prendra-t-il ? »

« Cela dépend du talent personnel et de la capacité d’apprentissage. Aux yeux de certaines personnes, le camp d’entraînement peut être un enfer ou ne pas être différent des terrains d’entraînement à l’extérieur. Tout dépend de ce que tu apprendras de moi. »

« Tant que tu n’y vas pas doucement avec moi et que tu n’es pas trop protecteur, j’apprendrai certainement beaucoup. »

« Une fois que nous aurons commencé, je serai l’instructeur et tu seras un débutant. Je ne serai pas clément avec toi. Ce ne sera pas différent de l’enseignement de Li Zilan. »

« Vraiment ? » Elle était sceptique quant à ce qu’il disait. Chaque fois qu’ils avaient essayé de s’entraîner, il en avait fait toute une histoire mais n’avait jamais osé lever la main sur elle. Serait-il capable de le faire maintenant ?

« Ne pleure pas et ne te plains pas après. »

« … »

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Le camp d’entraînement était une zone très vaste qui dépassait largement le cadre du camp d’entraînement de la Montagne Tianyu.

La voiture avait franchi plusieurs montagnes et s’était arrêtée à mi-chemin d’une pente. Yun Xi poussa la portière et sortit. Elle regarda autour d’elle les bâtiments abandonnés sur un terrain plat à un tournant de la montagne, les tentes d’herbe, les piles de barils de pétrole, les chemins circulaires en pente raide, et ainsi de suite.

Il y avait beaucoup d’autres choses cachées dans la forêt luxuriante. D’après ce qu’elle pouvait voir, les choses ici ne semblaient pas très différentes du terrain d’entraînement de la montagne Tianyu.

Mais elle savait que la base secrète de Mu Feichi devait être plus complexe que cela.

Alors que la voiture s’arrêtait devant une porte, Li Zilan et Feng Rui s’approchèrent en entendant le bruit de la voiture.

En les voyant, Yun Xi dit : « Instructrice Zilan, vous êtes là aussi. »

Li Zilan haussa les sourcils, jeta un coup d’œil à son manteau et à ses bottes de neige, puis regarda l’homme qui descendait du siège du conducteur et plaisanta : « Le jeune maréchal ne va vraiment plus avoir le cœur tendre maintenant ? »

Mu Feichi l’ignora et attira Yun Xi près de lui.

« Petite Yun Xi, tu ferais mieux de te préparer mentalement. Parfois, il peut être terrifiant qu’un tyran au cœur tendre devienne un tyran violent. »

Lorsque Feng Rui s’approcha, il salua et dit : « Petite fille, j’espère que tu feras un bon voyage. »

Leurs paroles sarcastiques firent se crisper le cœur de Yun Xi. Ils étaient sérieux quand ils devaient l’être et la traitaient alors très sérieusement. Puisqu’ils étaient si désinvoltes maintenant, cela ne signifiait-il pas qu’un entraînement infernal l’attendait dans ces montagnes ?

Elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait inexplicablement hâte d’y être.

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