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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Dans le département des renseignements militaires, des parois en verre transparent bloquaient le froid de la grotte. Le chauffage et les lumières vives du trottoir rendaient cet endroit froid un peu plus vivant.

Mu Feichi appuya son doigt sur le scanner de la porte, et bientôt, une voix mécanisée sortit du plafond de l’immense département : « Bienvenue, jeune maréchal ! »

En entendant le son de l’émission, les membres qui travaillaient se levèrent immédiatement et regardèrent l’entrée.

Ils se mirent tous au garde-à-vous et se précipitèrent vers la porte à l’unisson en saluant : « Jeune Maréchal ! »

Mu Feichi s’arrêta et rendit un salut militaire. Son beau visage froid reprit son sérieux habituel. « Retournez à votre travail ! Je suis juste venu jeter un coup d’œil ! »

« Oui ! » Tout le monde répondit. Ceux qui se tenaient dans la foule avaient déjà vu Yun Xi derrière Mu Feichi, et leurs visages étaient remplis d’une surprise impossible à dissimuler.

« Xiang Yuanjiu. » Mu Feichi cria d’un air distant. « Viens ici ! »

« Oui ! » Ses yeux tombant directement sur Yun Xi, Xiang Yuanjiu courut vers elle, excité. Il ne s’attendait pas à ce que le Jeune Maréchal amène Yun Xi le voir !

Mu Feichi leva la main pour regarder la montre à son poignet, puis jeta un coup d’œil à Yun Xi en penchant la tête. Pour la première fois, il lui laissa le temps de parler.

« Je te donne vingt minutes pour rattraper le temps perdu. Une fois le temps écoulé, amène-la à la zone des médias pour me trouver ! »

Il dit ces mots à Yuanjiu, et Xiang Yuanjiu hocha la tête avec reconnaissance. « Merci, Jeune Maréchal ! »

Mu Feichi ne dit pas grand-chose. Il se retourna et sortit.

La taupe venait du département des renseignements. Yun Xi savait comment parler et agir. Il ne craignait pas qu’elle agisse mal et dévoile leur plan.

Yun Xi remarqua le regard de Mu Feichi lorsqu’il partit, et hocha légèrement la tête. Après l’avoir regardé partir, elle se tourna vers le grand garçon qui était un peu confus et un peu excité devant elle.

« Je ne m’attendais pas à ce que tu travailles au département des renseignements du jeune maréchal. Je ne t’ai pas vu depuis plusieurs jours, et voilà que je dois te tenir en plus haute estime ! ».

« C’est grâce au jeune maréchal. Et bien sûr, je te remercie pour ta recommandation. Au fait, je suis rentré chez moi le soir du Nouvel An, et ma mère m’a dit que tu m’avais aussi laissé un cadeau de Nouvel An. Je n’ai même pas eu l’occasion de te remercier ! Notre famille ne la contacte même plus, alors tu es la seule à être allée lui rendre visite ».

La petite fille en face de lui avait bon cœur et était différente des autres femmes qu’il avait rencontrées. Elle lui avait tendu la main au moment où il était le plus démuni. Il se souviendrait de cette gentillesse toute sa vie.

« Tu n’as pas à me remercier pour quoi que ce soit. Tout ce que j’ai fait, c’est de t’aider à entrer dans l’armée. Et comme tu n’es pas à la maison, ma tante est en convalescence chez elle, alors j’ai dû lui rendre visite. Comment ça se passe avec le jeune maréchal ? »

« Je vais bien ! Tout va bien ! Je vais marquer le coup et ne serai plus jamais stupide. »

Yun Xi hocha la tête. « C’est bien ! »

« Au fait, as-tu un numéro de téléphone portable ? Je ne peux pas te joindre même si je voulais t’appeler. »

Il n’avait pas osé demander au jeune maréchal ses coordonnées. Mais maintenant qu’elle était enfin là, il ne pouvait plus attendre.

Yun Xi lui lut une série de chiffres, puis Xiang Yuanjiu les répéta et s’en souvint. Avec une si bonne mémoire, il n’était pas étonnant que Mu Feichi l’ait laissé venir au département des renseignements militaires.

Les soldats étaient très stricts sur le temps. Vingt minutes ne s’étaient pas encore écoulées, mais Xiang Yuanjiu devait l’emmener à la salle des médias.

« L’école n’a pas encore commencé, j’ai donc le temps de venir te voir ces prochains jours. Mais pas demain. J’ai pris rendez-vous avec le jeune maître de la famille Jiang. Tu connais le plus vieux jeune maître de la famille Jiang, n’est-ce pas ? »

« Je le connais ! » La regardant avec inquiétude, Xiang Yuanjiu acquiesça. « Tu soignes ses jambes ? Ce plus vieux jeune maître de la famille Jiang n’est pas facile à traiter, alors tu dois être prudente. »

Dans cette branche du renseignement, il devait être au courant de tous les grands noms de Jingdu.

« Ce n’est pas grave. Il m’a demandé une faveur, donc il ne me fera rien. De plus, il y a beaucoup de facteurs concernant le traitement de sa maladie. Personne ne peut garantir sa guérison, et il n’est pas déraisonnable non plus. »

Ils sortirent tous les deux du studio tout en discutant. L’immense studio n’avait pas d’espace privé pour parler, alors ils restèrent simplement près de la porte. Tout le monde dans le département tendait l’oreille pour écouter les ragots. Yun Xi, cependant, ne se préoccupait pas particulièrement de savoir qui entendrait ce qu’elle avait à dire.

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