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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Dans la salle de commandement des forces spéciales de la ville Y, Mu Feichi était assis les jambes croisées. Il regardait l’homme et la femme attachés par Li Zilan tout en retournant une épaisse pile de documents de transaction dans sa main.

« Jeune maréchal, nous n’avons attrapé que ces deux-là et quelques autres personnes. Crocodile… s’est échappé. »

La femme arrêtée ne semblait pas s’attendre à ce que le célèbre Jeune Maréchal de la nation soit si jeune, et elle ne put s’empêcher de le regarder plusieurs fois.

Dès que Mu Feichi leva la tête, elle fut hypnotisée par son regard. Le fixant fixement, elle était incapable de bouger les yeux.

« Tu n’as pas besoin de me regarder comme ça. Je ne suis pas intéressé par une traînée et trafiquante de drogues aux mœurs légères comme toi. »

Sa voix froide, dénuée de toute émotion, frappa la femme comme un seau d’eau froide qu’on lui aurait jeté à la figure. Son visage devint rouge de rage.

Li Zilan ne put s’empêcher de ricaner. Le Jeune Maréchal était vraiment attirant, et les gens le convoitaient partout où il allait.

Même la trafiquante de drogue en face de lui osait le convoiter. C’était vraiment un sex-symbol !

Mu Feichi tourna froidement la tête pour regarder l’homme sur le côté, et dit solennellement à Li Zilan : « Passe l’ordre de poursuivre les recherches. Contacte les équipes antidrogue des provinces et des villes environnantes, puis coopérez avec elles. Tu interroges ces deux personnes ! Je ne crois pas qu’ils ne sachent pas où est parti Crocodile ! »

« Oui ! » Li Zilan répondit légèrement, se redressa et se dirigea vers la femme avec un sourire mystérieux. « Je vais d’abord t’interroger ! Les femmes sont les plus dures avec les autres femmes ! Tu as osé convoiter le Jeune Maréchal, alors n’es-tu pas un peu stupide pour garder des secrets pour un fugitif comme Crocodile ? »

« Et alors ? » La femme renifla et fixa avec méfiance la diabolique et enchanteresse Li Zilan. Cette femme avait l’air un peu effrayante, surtout ses yeux agressifs, qui donnaient la chair de poule aux gens au premier coup d’œil.

« Pas grand-chose. » Li Zilan gloussa légèrement. « Quand j’en aurai fini avec toi, tu ne seras même plus capable d’aimer les hommes ordinaires. »

Dès qu’elle eut prononcé ces mots, Li Zilan fit un signe de la main aux deux membres des forces spéciales qui attendaient sur le côté. Ils s’approchèrent rapidement et attrapèrent la femme. « Faites-les descendre. Je vais d’abord interroger cette femme. »

L’insinuation de Li Zilan était évidente. La femme devint anxieuse dès qu’elle entendit cela, et dans la panique, elle regarda le Jeune Maréchal, qui était assis sur le siège principal. Elle dépensa beaucoup d’énergie et tenta de se débattre. « Je, je peux vous dire ce que vous voulez savoir, mais vous devez me protéger… »

« Ce n’est pas un problème ! » Li Zilan acquiesça. Elle aimait ce genre d’accord direct. L’interrogatoire des criminels était une activité très laborieuse.

Il valait mieux qu’ils puissent obtenir ce qu’ils voulaient sans avoir à se servir d’un couteau ou d’une arme à feu.

Mais à peine la femme avait-elle donné son accord que l’homme à côté d’elle donna un violent coup de pied, la faisant tomber à terre. « Tais-toi ! Tu sais quelles seront les conséquences si tu dis quoi que ce soit ?! »

« Je sais ! Mais je suis condamnée quoi qu’il arrive, alors autant rester ici, où je peux au moins être en vie ! »

Les forces spéciales du Jeune Maréchal étaient hautement entraînées et n’acceptaient pas les gens ordinaires. Tant qu’elle resterait ici, sa vie ne serait pas en danger.

Lorsque les gens de son métier étaient arrêtés, il n’y avait généralement qu’une seule conséquence, et c’était la mort !

« Salope ! » L’homme était irrité par l’entêtement de la jeune femme. Une fois de plus, il lui donna un violent coup de pied. Même si ses mains étaient menottées, il parvint à exercer une grande puissance dans ce coup de pied.

Mu Feichi fit un geste de la main et les membres de l’équipe spéciale s’emparèrent rapidement de l’homme. Sans aucune expression sur son visage, Li Zilan souleva l’homme du sol, puis se tourna vers le membre des forces spéciales et dit : « Descends-le. »

Puisqu’ils pouvaient obtenir les informations de la femme, cet homme leur était inutile.

Li Zilan tourna la tête et jeta un regard froid à la femme. « Il est parti, alors vas-y ! Si tu veux que nous te protégions, tu dois fournir des informations de même valeur ! »

« Je, je sais… » La femme jeta un coup d’œil à Mu Feichi, serra les dents et lutta un moment avant de dire : « J’ai seulement entendu dire que le patron allait à Jingdu… »

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