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Chapitre 718 : Questionnement sur leurs QI
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi se réveilla tôt le matin. Mu Feichi n’était déjà plus dans son lit, mais il y avait une portion du petit-déjeuner de Shengjing Garden sur son bureau.

La boîte isotherme était encore chaude, elle avait donc probablement été apportée dans sa chambre peu de temps auparavant.

Elle était toute excitée lorsqu’elle ouvrit la boîte. Tout ce qu’elle aimait manger s’y trouvait, ainsi qu’une tasse de lait de soja au sésame noir qu’elle aimait boire.

Cet homme était si attentionné. Comment pourrait-elle lui reprocher quoi que ce soit ?

Le réveillon du Nouvel An aurait lieu dans quelques jours. La période précédant le réveillon était la plus occupée pour les membres puissants de la société, en particulier pour Mu Feichi qui, en plus d’être puissant, était également un jeune maréchal. Il devait inévitablement rendre visite à l’armée pour exprimer ses condoléances pour les pertes subies au cours de l’année écoulée.

Cependant, pour une raison ou une autre, Mu Feichi semblait être une exception à cette règle, et il n’était pas du tout occupé.

Elle ne savait pas s’il n’était vraiment pas occupé ou s’il avait simplement reporté toutes ses tâches sur les autres.

Après avoir terminé son petit-déjeuner, elle descendit. Après le banquet d’hier soir, Yun Ziling était revenue sans bonnes nouvelles. Liang Xiuqin et Yun Yuanfeng devaient être très déçus. Pour sauver les apparences, Yun Yuanfeng était également allé prendre son petit-déjeuner dans la salle à manger.

Dès qu’elle entra dans la salle à manger, elle vit Yun Ziling qui la regardait avec des yeux en forme de poignard. Son visage était sinistre et misérable.

Yun Xi s’assit, mais ne demanda pas de petit-déjeuner à la gouvernante. Elle se versa un verre de thé au miel et resta assise, jetant de temps à autre un coup d’œil au visage de Liang Xiuqin, lui aussi peu avenant. La mère et la fille s’étaient vraiment épuisées à essayer de nouer des liens avec la famille Jiang.

Elles n’étaient pas aussi ambitieuses que Yun Chuhan, qui visait Mu Feichi, mais elles perdaient toutes leur temps. Elle se demandait vraiment quel était leur quotient intellectuel.

La deuxième tante apporta le petit déjeuner à Yun Xi. Elle jeta un coup d’œil à l’expression sombre de Liang Xiuqin et mentionna délibérément les arrangements pour les vœux du Nouvel An. « Yun Xi, puisque tu es ici cette année, tu dois aller présenter les vœux du Nouvel An à la famille Jiang. Quand prévoies-tu de le faire ? »

« Suivons la tradition habituelle des vœux du Nouvel An. J’irai présenter mes vœux à la famille Jiang et à la famille Chen le même jour. Il se peut que je doive aussi aller chez les Zhao pour présenter mes vœux après avoir rendu visite à ces deux familles, mais je pense que c’est tout ce que j’ai à faire. Deuxième tante, puis-je faire quelque chose pour t’aider ? »

« Ce n’est pas nécessaire. J’ai beaucoup de parents, alors je ne peux pas finir tous les vœux du Nouvel An en quelques jours. Je dois emmener Haozhe avec moi pour cette série de vœux. Je dois le familiariser avec ma famille. »

Yun Xi acquiesça. Sa mère n’avait pas de famille à Jingdu, ce qui lui épargnait bien des efforts pour le Nouvel An.

Les remarques de Yao Ying firent une impression invisible sur Liang Xiuqin. Yao Ying avait de nombreux soutiens dans sa famille maternelle, mais qu’en était-il d’elle ? À l’exception d’un frère chef de village à la campagne, elle n’avait personne d’autre.

Elle n’avait aucun soutien et aucune famille puissante sur laquelle s’appuyer. Elle faisait pâle figure face à Yao Ying dans tous les domaines, et n’était donc pas de taille à l’affronter.

En plus de ne pas avoir de fils, elle n’avait aucun statut dans la famille Yun. Tout cela avait été causé par Yun Xi, son fléau.

Sans Yun Xi, elle aurait pu rester à la tête de la famille Yun et être amie avec toutes les riches dames. Depuis le retour de Yun Xi, elle avait tout perdu.

Maintenant, Yun Xi avait même arraché des mains de Yun Ziling la famille Jiang, qui avait été son seul espoir. Comment pouvait-elle avaler cela ?

Dans un accès de colère, elle dit : « Pour le Nouvel An de cette année, tu n’as pas besoin d’aller chez les Jiang pour saluer le Nouvel An. Tu peux aller directement chez les Chen. J’emmènerai Ziling chez les Jiang pour saluer le Nouvel An. La famille Jiang ne voudrait pas te voir de toute façon, alors si tu vasleur rendre visite pour le Nouvel An, pourquoi cela leur ferait-il plaisir ? »

Yao Ying jeta un coup d’œil à Yun Xi. Yun Xi semblait se moquer éperdument de ce que Liang Xiuqin avait dit, mais Yao Ying ne voulait pas que Liang Xiuqin essaie d’exploiter la situation. Quoi qu’il en soit, ces fiançailles appartenaient à Yun Xi, alors même si elle n’en voulait pas, elle n’allait pas laisser Liang Xiuqin profiter d’elle et même l’entraîner dans sa chute.

« Tu parles comme s’ils seraient heureux que tu y ailles. J’ai bien peur que tu ne comprennes toujours pas à quel point la famille Jiang a été humiliée lorsque le second jeune maître Jiang a emmené Yun Ziling assister au banquet de la nuit dernière. »

Lorsque Yao Ying avait dit cela, elle avait délibérément jeté un coup d’œil à Yun Yuanfeng, qui avait levé la tête, puis elle avait poursuivi : « Tout le monde dans leur cercle social sait que c’est la plus vieille jeune madame de la famille Yun à qui il est fiancé, mais il a amené la deuxième jeune madame de la famille Yun. Ceux qui ne le savaient pas pensaient probablement que la jeune sœur avait volé l’homme de sa sœur aînée. Comment la famille Jiang pouvait-elle en être heureuse ? »

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N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

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