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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Son esprit de décision correspondait exactement à ce que l’on attendait d’un soldat. Dès que Yun Xi fut sur le lit, Mu Feichi éteignit la lampe de chevet.

Dès la tombée de la nuit, Yun Xi commença à se sentir en danger, surtout lorsqu’elle était allongée sur un homme aux intentions néfastes.

« Je t’ai dit de ficher le camp. » Yun Xi leva la main et poussa sur sa poitrine, créant un espace entre eux deux. Elle prononça ces quelques mots en fronçant les sourcils et en serrant les dents.

Même si elle savait qu’il ne s’amuserait pas avec elle avant qu’elle ne devienne adulte, elle ne supportait pas que ce dragueur expérimenté la taquine sans cesse.

« Je ne sais pas comment faire, tu peux m’apprendre ? »

Il s’allongea à moitié couvert et regarda la petite chose allongée à côté de lui. Elle était si belle qu’il avait du mal à la supporter.

Dès qu’elle le vit sur le point de faire des bêtises, Yun Xi fut immédiatement contrariée. Elle plia les genoux pour le frapper…

Cependant, il semblait s’attendre à ce qu’elle fasse un tel mouvement. Mu Feichi serra ses genoux et fit claquer ses jambes sur le côté.

Son corps se rapprocha et la pressa si fort qu’elle ne put bouger.

« Espèce d’ordure… » À ce stade, ils étaient si proches l’un de l’autre que leurs moindres mouvements pouvaient faire jaillir des étincelles.

De plus, leur position était extrêmement ambiguë d’un point de vue romantique. Yun Xi n’osait pas bouger.

« Bébé, ta vitesse de réaction est si lente. Quoi qu’il arrive, c’est toi qui seras désavantagée. Il ne sera jamais facile pour toi de prendre le dessus. »

Il leva la main et lui frotta la tête. Ses yeux sombres brillaient d’une lueur douce et tendre. On aurait dit qu’ils étaient remplis d’étoiles. Les gens avaient toujours l’impression qu’ils pouvaient s’y noyer.

Yun Xi se sentit soudain étouffée. Elle se mordit les lèvres et trembla légèrement. Il lui fallut beaucoup d’efforts avant de pouvoir retirer le bras sur lequel il était allongé. Elle leva la main et lui donna une gifle au visage.

La gifle n’était pas forte parce qu’elle n’osait pas utiliser trop de force, mais si elle ne l’avait pas giflé, elle n’aurait pas pu soulager sa colère.

À présent, l’homme qui venait d’être giflé était toujours souriant et de bonne humeur, mais ses yeux sombres étaient devenus un peu plus maussades.

Il baissa la tête et l’embrassa à pleine bouche. La force et la férocité du baiser semblaient lui rendre la gifle qu’elle lui avait donnée. C’était le mode opératoire caractéristique de Mu Feichi.

Il était à la fois doux et extrêmement dominateur !

Il semblait maintenant qu’un seul baiser ne lui suffisait pas. Tout en admirant de près son apparence adorablement ennuyée mais coquette, il l’embrassa à nouveau.

Un léger sourire se dessina sur son visage diablement beau, et dans ses yeux, il n’y avait que son reflet.

Yun Xi se mordit la lèvre et respira profondément. Elle se rendit compte qu’elle devenait de plus en plus tolérante à l’égard de ce dragueur expérimenté.

« Bon, maintenant que nous en avons fini avec les coups et les baisers, ne me dis plus de me défiler aujourd’hui. Allons nous coucher tôt. »

Il lui frotta la tête. Ses gestes étaient plus doux et plus affectueux qu’auparavant.

C’était comme si elle était son trésor le plus cher et qu’il craignait que la moindre force ne l’écrase. Il y avait de l’affection et de la passion dans ses yeux.

De peur d’être rongée par un tel poison et de ne pouvoir s’en sortir si elle le regardait plus attentivement, Yun Xi serra les dents et détourna la tête.

« Bonne nuit, bébé ! »

Avant qu’elle ne se fâche complètement, il se retourna brusquement et, lui laissant la moitié du lit, il s’allongea sur le côté.

Yun Xi soupira, tourna la tête et regarda l’homme qui s’était déjà allongé pour dormir. Elle resta sans voix.

Il semblait si à l’aise et insouciant, comme s’il était dans sa propre maison, alors qu’il dormait dans son lit. Il avait vraiment besoin d’une bonne correction.

Allongée sur le lit, elle se retourna et regarda par la fenêtre. La pièce était sombre, mais il y avait une personne allongée derrière elle, et elle n’avait donc pas sommeil.

À plusieurs reprises, elle avait eu du mal à comprendre quelle était leur relation ?

Mu Feichi était un jeune maréchal. Il avait sa propre fierté et sa propre persévérance. Il avait aussi sa ligne de conduite et ses principes. S’il disait qu’il ne la toucherait pas, il ne la toucherait pas.

Mais plus il flirtait avec elle, plus ses défenses psychologiques s’effondraient.

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