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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Lorsque Yun Xi descendit habillée pour le banquet, Liang Xinyi tourna la tête dès qu’elle entendit le mouvement de la robe dans l’escalier.

Lorsqu’elle vit Yun Xi habillée, un regard féroce traversa son visage lugubre. Son visage entier se déforma sous l’effet de la colère, et elle serra les dents.

Elle aurait pu assister au banquet aujourd’hui, mais le scandale avait ruiné sa réputation pour le reste de sa vie. Elle ne pouvait rien y faire.

En ce moment, elle ne pouvait que rester assise ici et regarder Yun Xi assister au banquet.

C’était la meilleure chance pour elle de changer sa vie, mais maintenant elle n’avait plus rien.

Et Yun Xi ? Son avenir ne faisait que commencer. Après avoir assisté au banquet d’aujourd’hui, sa vie aurait probablement des possibilités infinies.

Plus elle y pensait, plus elle s’en voulait, et plus il lui était difficile d’accepter un tel contraste.

Lorsqu’elle vit la robe que portait Yun Xi, les yeux de Chen Lixue s’assombrirent. Le goût de cette fille misérable était plutôt bon. Elle s’habillait habituellement sobrement, mais cette robe lui donnait une toute autre allure.

Cette robe était particulièrement belle et lui donnait l’air d’une princesse. Pendant toutes ses années passées à la campagne, elle n’avait jamais vu de robe aussi belle.

Si elles avaient été encore à la campagne, elle aurait certainement pris les vêtements de Yun Xi pour que Xinyi les porte. Pourquoi cette petite garce était-elle si belle ?

Mais c’était la famille Yun, et il y avait une deuxième tante qui la protégeait. Elle ne pouvait que la regarder et se sentir en colère dans son cœur.

« Oh, tu vas à un banquet ou à un concours de beauté ? Habillée comme ça, tu vas essayer de séduire les hommes, n’est-ce pas ? »

La réputation de sa fille avait été ruinée, et elle ne pourrait peut-être plus changer son destin. À ce moment, en voyant l’apparence glamour de Yun Xi, Chen Lixue se sentit mal à l’aise et voulut naturellement se moquer d’elle pour se sentir un peu mieux.

Yun Xi s’approcha du canapé, jeta un coup d’œil à Liang Xinyi et à sa mère, et dit : « Tatie, je ne peux pas me comparer à ta fille quand il s’agit de séduire les hommes. Comment peux-tu dire de telles choses avec autant de désinvolture ? N’es-tu pas en train de dénigrer ma cousine ? »

« Tu… la ferme ! »

Yun Xi retroussa ses lèvres en un rictus et ses yeux froids observèrent indifféremment les visages envieux de ces deux-là. Elle tourna la tête pour regarder Yao Ying.

« Deuxième tante, allons-y ! »

« D’accord ! » Yao Ying cessa de fixer Chen Lixue avec stupéfaction, se leva et sortit.

Yun Xi plissa les yeux en regardant l’expression hideuse de Liang Xinyi. Elle gloussa légèrement. « Cousine, je vais voir à quoi ressemble la société de classe supérieure pour toi aujourd’hui. Quant à toi, je crains qu’il te soit très difficile d’avoir une chance… »

Le visage de Liang Xinyi s’abaissa, et elle cracha entre ses dents serrées : « Yun Xi, ne sois pas trop suffisante ! »

Yun Xi haussa les épaules et se détourna avec une expression innocente.

Liang Xinyi était devenue ce qu’elle était aujourd’hui grâce à elle, alors comment pouvait-elle ne pas se sentir suffisante ?

Tout le monde devait payer pour ce qu’il avait fait, et ce n’était que le début !

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Le domaine viticole Shengrong de la famille Yao était situé dans une propriété de banlieue. Une partie était un vignoble, une autre une cave à vin, et l’autre une zone résidentielle.

Après que la famille Huo ait organisé un banquet dans le hall de la cave, de nombreuses personnes de la classe supérieure étaient venues ici pour organiser des banquets, bavarder et discuter. C’est pourquoi Yao Rong, le frère de Yao Ying, avait doublé la taille de la salle de banquet du domaine et l’avait redécorée.

Dans la salle, sous le magnifique lustre de cristal, un luxueux banquet commençait en ce moment.

Le plafond arqué en relief était recouvert de superbes peintures à l’huile et incrusté d’épais motifs dorés.

L’éblouissant lustre de cristal géant projetait une lumière romantique et ambiguë, et le tapis persan bordeaux conférait une atmosphère de fête à l’ensemble du banquet.

La famille Han, qui recevait, était arrivée tôt le matin et avait commencé à recevoir les membres des différentes familles ainsi que leurs proches.

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