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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Le scandale se propageait dans le cercle de la haute société de Jingdu.

La famille Han, honorée par les trois clans les plus importants, venait de reprendre l’importante tâche d’organiser le banquet Weiya, qui avait attiré beaucoup d’attention et d’envie. Ils n’avaient même pas eu deux jours pour se réjouir de leur grand honneur que la nouvelle de cet énorme scandale éclata soudainement. Presque immédiatement, la famille Han devint tristement célèbre.

Tôt ce matin-là, ce scandale causa beaucoup de remous au sein de la famille Han.

Le vieux maître Han tremblait de colère après avoir lu le journal et, sans même prendre la peine de manger son petit-déjeuner, il jeta sa tasse de thé directement sur la tête de Han Zhongteng.

Avec un grand fracas, la tasse de thé en céramique frappa le centre du front de Han Zhongteng, et du sang rouge jaillit partout.

« Salaud ! Regarde ce que tu as fait. Comment la famille Han peut-elle continuer à rester à Jingdu ? »

« Grand-père, tout ce que disent les médias sont des conneries, alors n’y crois pas ! Même si je suis un playboy, je ne mettrais pas la main sur une mineure. Les médias sont vicieux. »

« Je me fiche de savoir si les médias racontent des bêtises ou non. Si tu as fait une chose aussi éhontée, tu vas ruiner la réputation de toute la famille Han. Tu n’as pas de cervelle, mais tu reproches aux médias d’être vicieux ? Ne sais-tu pas que nous vivons une période critique ? Comment la famille Han a-t-elle pu élever un enfant aussi peu civilisé que toi ? »

Sun Ling, la mère de Han Zhongteng, regardait son fils souffrir, mais n’osait pas le défendre.

Après tout, ce qu’il avait fait cette fois-ci avait vraiment ruiné la réputation de la famille Han.

Après que son fils ait fait ce genre de chose, elle ne pourrait plus lever la tête devant toutes les autres femmes de la société.

Alors que tout le monde se préparait pour un grand banquet, il avait batifolé avec une mineure, et les médias l’avaient même photographié.

De nos jours, les médias pouvaient inventer n’importe quoi à partir des moindres rumeurs, mais qui pouvait garantir que Han Zhongteng n’avait pas vraiment fait une telle chose ?

Dire qu’il s’amusait n’était qu’un euphémisme. En termes plus crus, il violait une mineure.

Si l’affaire n’avait pas été révélée, cela n’aurait pas été grave. Ils auraient pu dépenser de l’argent pour étouffer l’affaire en privé. Cependant, il se trouve que les médias avaient révélé l’affaire de cette façon, et à un moment aussi critique. L’image de la famille Han était ruinée.

Dans quatre jours, le banquet Weiya allait avoir lieu. Lorsque les sept grandes familles se réuniraient, il y aurait tant de monde, et même si la famille Han était toujours l’hôte, elle serait considérée comme une plaisanterie aux yeux de tous.

Le père de Han Zhongteng, le deuxième enfant de la famille Han, était rentré précipitamment de l’armée après avoir appris que son fils avait batifolé avec une mineure. Il ne s’attendait pas à ce que l’affaire prenne une telle ampleur.

À présent, non seulement son fils était tristement célèbre, mais la famille Han l’était également. Même lui, un général de division qui venait de recevoir le titre, avait dû subir toutes sortes de rumeurs.

Ils ne pouvaient vraiment pas supporter cette humiliation.

« Papa, le plus important est de faire taire les médias, puis de trouver un moyen de s’occuper de la fille. Ce ne sera bon pour personne si l’affaire continue à s’enflammer. »

Le vieil homme jeta un regard à son fils et ricana froidement : « L’affaire n’est pas assez importante maintenant ? Crois-tu que les habitants de Jingdu soient aveugles ? Dès que cette histoire a été publiée dans le Jingdu Morning Post, tout le monde à Jingdu l’a vue ! Comment comptes-tu nettoyer les dégâts causés par ton fils ? Comment peux-tu le faire ? »

« Je veux tenir une conférence de presse maintenant… »

« Conférence de presse, mon cul ! Tu penses que les journalistes sont stupides ou que les membres des autres familles sont stupides ? Tu ne sais pas qu’un coupable se trahit en protestant consciemment de son innocence ? »

Dans le salon, un silence de mort s’installa soudain. Personne n’osait réfuter le vieux maître à ce moment-là.

Après tout, il ne s’agissait pas d’une petite affaire, et toute explication était futile. Quant à ce genre de ragots, chaque personne pouvait les interpréter différemment, mais cette société, en particulier les personnes riches et puissantes comme la famille Han, faisaient toutes sortes de choses en privé, et des choses folles aussi. Personne ne croirait une explication farfelue protestant de leur innocence.

Le vieux maître regarda Han Yaotian, qui n’avait pas parlé pendant tout ce temps. Il était le seul responsable des affaires de ce banquet. Il avait entendu dire qu’il cherchait quelqu’un pour s’enquérir des préférences du jeune maréchal.

Il était curieux de voir comment cet enfant illégitime qu’il n’avait jamais apprécié allait gérer un tel scandale.

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