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Chapitre 683 : Où il y a de la fumée, il y a du feu
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Je n’y retournerais pas ! » Dès que Liang Xinyi entendit la suggestion de Yun Xi, elle sut qu’elle avait de mauvaises intentions à son égard.

Elle avait utilisé toutes sortes de méthodes et s’était finalement installée dans la maison de la famille Yun. Elle n’allait certainement pas abandonner et retourner à la campagne si facilement.

De plus, elle était sur le point de passer l’examen d’entrée à l’université. Si elle ne parvenait pas à entrer dans une bonne université, elle ne pourrait jamais avoir affaire à ces gens aisés de la classe supérieure.

Elle ne voulait pas vivre la vie ordinaire d’une fille de la campagne, et encore moins retourner à la campagne pour endurer des difficultés.

Pourquoi Yun Xi pouvait-elle rester ici, alors qu’elle devait retourner dans cet endroit miteux ?

« Si tu ne veux pas y retourner, ce n’est pas grave. Si la famille Han vient à la porte ou dérange mon père, tu peux t’en occuper toi-même. Je t’ai déjà fait part de mes suggestions. Ce que tu fais ne regarde que toi. C’est toi qui as causé les problèmes, alors il n’y a aucune raison pour que je nettoie le désordre à ta place. »

« J’ai été lésée ! Les médias racontent n’importe quoi. Le jeune maître Han aidait simplement la jeune madame Han à s’occuper de moi, et il n’y a rien de vrai dans ce que disent les médias. Je suis innocente. Les journaux racontent n’importe quoi ».

Les médias faisaient erreurs, et elle refuserait d’admettre quoi que ce soit, quoi qu’il arrive.

Sinon, le reste de sa vie serait gâché.

« Je ne sais pas si les médias racontent n’importe quoi, mais cet incident aura un très mauvais impact. Cousine, si le troisième jeune maître Han aidait Han Wanling à s’occuper de toi, comment s’occupait-il de toi ? Avais-tu besoin d’aller à sa porte toi-même ? Sans parler de sortir de sa villa au milieu de la nuit ? Même si tu expliquais cela aux médias, ces derniers ne le croiraient pas. »

Yun Xi leva les sourcils et gloussa légèrement. « Si quelqu’un te disait ça, le croirais-tu toi-même ? Bien que les médias aiment toujours les absurdités, de nombreuses personnes penseront certainement comme moi. Là où il y a de la fumée, il y a du feu, n’est-ce pas ? »

« Toi ! Tu veux juste qu’il m’arrive quelque chose de mal. »

« Ne te méprends pas. Je n’ai pas envie de me mêler de tes affaires. Que les médias racontent n’importe quoi ou que tu sois innocente n’a rien à voir avec moi. Je n’interviendrai pas dans cette affaire et j’attendrai le retour de mon père pour qu’il s’en occupe. Son élection de promotion aura lieu bientôt, alors la famille Yun ne doit pas avoir de scandales en ce moment. »

Liang Xiuqin devint anxieuse en entendant qu’elle devait attendre le retour de Yun Yuanfeng pour régler le problème.

Si Yun Yuanfeng avait le cœur tendre et les laissait rester, elle serait extrêmement vexée.

Quoi qu’il en soit, elle devait expulser la mère et la fille de la famille Yun avant qu’il ne revienne.

« Pourquoi penses-tu que nous devrions attendre le retour de ton père ? Maintenant, tout le complexe de la villa est au courant des agissements de Liang Xinyi. Avec une telle mégère vulgaire dans la maison, si nous la laissons rester ici, comment notre famille Yun pourra-t-elle avoir la face de rester dans le complexe de la villa ? »

« Maman, tu n’es plus responsable maintenant, alors tes paroles n’ont pas d’importance. »

Yun Xi roula des yeux à Liang Xiuqin. Naturellement, elle savait exactement ce qu’elle pensait.

C’est juste qu’elle savait que même s’ils décidaient de les renvoyer à la campagne maintenant, elles ne partiraient pas de toute façon.

Après avoir travaillé si dur pendant si longtemps pour rester à Jingdu, elle pensait qu’elles n’abandonneraient pas si facilement.

« Misérable fille, elles ont fait une chose si honteuse, et pourtant tu vas encore les laisser rester à la maison ? »

« Et alors ? Papa les a ramenés. Si tu veux les chasser, tu as besoin de la permission de papa, n’est-ce pas ? »

Trop ennuyée pour parler de bêtises avec sa mère, Yun Xi tourna la tête pour regarder sa deuxième tante. « Deuxième tante, sortons prendre notre petit-déjeuner dehors. »

« D’accord, je vais chercher les clés de la voiture. » Yao Ying jeta un coup d’œil à Liang Xiuqin, prit les clés et sortit.

« Fille perfide et misérable ! »

Sans pouvoir de décision dans la famille, Liang Xiuqin ne pouvait que regarder une si belle opportunité s’échapper sous ses yeux. Elle était tellement en colère qu’elle en était presque fumante, mais elle était complètement impuissante.

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