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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Sur le balcon du salon du deuxième étage, Mu Feichi composa le numéro de Mu Chongli alors qu’il se tenait debout dans le vent froid.

L’évaluation d’aujourd’hui avait été faite par Mu Chongli sans la permission de Mu Feichi.

Les évaluations que toutes les autres prétendantes potentielles de la famille Mu avaient subies n’étaient pas aussi dangereuses que ce que cette fille avait subi ce soir.

C’est justement parce qu’il était le jeune maréchal Mu du clan Mu que Mu Chongli était devenu une excuse pour être sans scrupules.

Ce n’était pas comme s’il n’avait pas pensé à la tester et à l’entraîner. Il voulait simplement attendre qu’elle grandisse un peu plus.

Il avait laissé Li Zilan l’entraîner un peu pour qu’elle puisse au moins se protéger.

Mais il ne s’attendait pas à ce que Mu Chongli soit si anxieux qu’il avait failli la tuer.

Comment pouvait-il ignorer son comportement ?

L’appel se connecta et la voix froide de Mu Chongli se fit entendre à l’autre bout du fil. « Quoi, j’ai fait ce que tu voulais faire mais que tu n’as pas fait, alors pourquoi es-tu si malheureux ? »

« Tu n’avais pas besoin de juger ma femme. Puisqu’elle a réussi ton évaluation aujourd’hui, reste loin d’elle à l’avenir. S’il y a une prochaine fois, ne me reproche pas de m’en prendre à ta famille ! »

« Il est inutile de me menacer avec tes mots impitoyables. Bien que cette fille soit très talentueuse à mes yeux, elle n’est pas si forte que ça. Mu Feichi, la plaindre ne fera que lui nuire. »

« Ce n’est pas ton problème ! Si tu as tant de temps à perdre pour t’inquiéter, il vaut mieux que tu t’occupes de ton autre fils. »

Il semblait que Mu Chongli n’était pas décontenancé par ses paroles menaçantes. Bien qu’il soit triste, il ne pouvait que souffrir. Après tout, Mu Feichi était son fils.

Leur relation père-fils avait été troublée pendant tant d’années, et ceci était insignifiant en comparaison.

« J’ai déjà cherché Yan Shuo. Lorsque cette fille sera diplômée, je l’enverrai entre les mains de Yan Shuo. »

« Oublie ça ! Occupe-toi de tes affaires et laisse-nous tranquilles. » Dès qu’il entendit le nom de Yan Shuo, Mu Feichi l’interrompit brutalement. Ses yeux sombres brillèrent d’une froideur sinistre.

« Je ne l’enverrai jamais entre les mains de Satan. Tu m’as fait subir tes vieilles méthodes, et je ne la laisserai pas devenir un second moi ! Mu Chongli, j’ai une limite à ne pas dépasser. Quiconque ose franchir cette limite devra se battre contre moi. »

Il raccrocha brusquement le téléphone. Mu Feichi serra les poings, et les flammes de fureur qui brûlaient dans sa poitrine ne purent être réprimées.

Quoi qu’il arrive, il ne pouvait pas la laisser tomber entre les mains de Yan Shuo.

Il ne voulait pas la voir souffrir, et il ne voulait pas qu’elle devienne comme lui.

Après être devenu l’un des plus forts, on était destiné à endosser plus de responsabilités et même à assurer la sécurité de nombreuses personnes. Il voulait simplement qu’elle vive librement, confortablement et joyeusement.

Lui seul était assez fort pour assumer toutes les responsabilités et les tâches importantes pour eux deux.

…

Cette nuit-là, certaines personnes firent de beaux rêves, et d’autres eurent des nuits blanches.

Yun Xi ouvrit les yeux, et dès qu’elle se retourna, elle tira sur les blessures de son dos, et la douleur la fit grimacer.

Elle commença à se lever avec beaucoup d’efforts. Lorsque Grand Blanc entendit ses mouvements, il ouvrit les yeux et leva la tête. Ses yeux ambrés la regardaient d’un air confus et mignon.

En voyant Grand Blanc, Yun Xi ne put s’empêcher de sourire, et elle lui fit un signe de la main.

Grand Blanc se leva intelligemment, courut sur le lit et posa sa tête sur les genoux de Yun Xi.

Yun Xi lui frotta la tête.

Elle était très fatiguée lorsqu’elle s’était endormie hier soir, et elle ne se souvenait pas de tout ce qui s’était passé.

Elle essaya de se redresser, mais perdit l’équilibre et tomba à la renverse.

Son dos recommença à lui faire mal.

Hssss ! Elle se pencha sur le côté et reprit son souffle. La douleur choquante lui donnait l’impression que son dos avait été déchiré en deux.

Mu Feichi vit la façon dont elle était allongée sur le lit dès qu’il entra. Son beau visage plein de nervosité et d’anxiété, il s’approcha rapidement.

« Qu’est-ce qu’il y a ? C’est très douloureux ? »

« Non, non, ce n’est rien… » Rougissante, elle avait vraiment envie de creuser un trou pour s’y cacher.

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