Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Mu Feichi serra les mains en poings serrés tout en supportant la chaleur brûlante à l’intérieur de son corps.

L’effet minime de la drogue n’était pas suffisant pour l’assommer, mais son regard glacial s’était posé sur la jeune fille devant ses yeux.

Cette fille était très intelligente, elle avait donc pu amener Han Wanling à se confesser après l’avoir fait tourner en rond.

Mais c’était probablement à cause de son jeune âge qu’elle ne savait pas encore comment dissimuler ses émotions.

Avait-il détecté un soupçon de jubilation sur le visage de cette fille ?

Ses yeux étaient vifs et sans tache, si brillants qu’ils étincelaient comme des étoiles. Pourtant, ils étaient sournois comme ceux d’un renard.

Il se retourna pour appuyer sur l’alarme du mur et les gardes du corps à l’extérieur se précipitèrent rapidement.

« Jetez-la dans les bois pour nourrir les loups ! » Mu Feichi désigna Han Wanling d’un geste glacial.

« Oui ! Maître Mu ! »

« Non… Maître Mu, ce n’est pas moi… Ce n’est pas moi qui l’ai fait… Cette misérable fille est un coup monté contre moi ! »

Han Wanling n’était pas assez stupide pour admettre volontairement qu’elle avait trompé Mu Feichi.

L’admettre équivalait à la mort !

Mais Han Wanling avait également paniqué lorsqu’elle avait entendu parler de la meute de loups dans les bois ; elle était si effrayée qu’elle s’était directement agenouillée sur le sol.

« Je ne te connais même pas et je n’ai jamais eu de rancune envers qui que ce soit dernièrement. Pourquoi voudrais-je te faire porter le chapeau ? »

Yun Xi regarda les portes-fenêtres que les gardes du corps avaient ouvertes et eut une peur bleue de voir le léopard des neiges bondir à l’intérieur.

Elle n’avait pas prévu de s’impliquer dans cette affaire, mais s’était simplement interposée pour amener Han Wanling à se confesser. De cette façon, Yun Xi gagnerait le droit de parler devant Mu Feichi et pourrait épargner la vie de Han Wanling.

Si Han Wanling était jeté en pâture aux loups maintenant, il y aurait un drame dans la famille Han à l’avenir.

Yun Xi devait garder le contrôle de la situation dans cette vie !

Pour toute la douleur qu’elle avait subie, elle la rendrait au décuple à chacun d’entre eux !

Dans les yeux de Yun Xi, Mu Feichi remarqua une cruauté sans rapport avec son jeune âge. Il était à la fois surpris et un peu curieux.

« Maître Mu, ce n’est vraiment pas moi qui ai fait ça ! C’était elle ! Elle m’a piégé ! Regardez l’ensemble de Jingdu, quelle femme ne vous aime pas ou ne vous admire pas ? Cette salope n’a manifestement pas réussi à vous séduire, c’est pourquoi elle a fait exprès de me mettre ça sur le dos ! »

Han Wanling avait utilisé beaucoup d’efforts pour se faufiler dans cette forêt, elle n’avait donc aucune idée de la raison pour laquelle Yun Xi serait apparue ici.

Elle n’aurait probablement pas soulevé un tel chahut si elle l’avait su.

Personne ne risquerait sa vie à se battre contre des loups pour séduire Maître Mu.

Il serait impossible d’utiliser le stratagème du “voleur qui crie au voleur” devant Mu Feichi.

Yun Xi se mit à rire aux éclats. « Maître Mu, coupez sa chair avec un couteau émoussé pour mieux venger l’humiliation que vous avez subie aujourd’hui ! ».

« Toi… tu veux couper ma chair ?! Espèce de salope ! De quel droit oses-tu pointer le doigt devant Maître Mu ?! Il est clair que c’est toi qui m’a piégé ! »

En disant cela, Han Wanling avait jeté un regard amer à Yun Xi. Son regard venimeux aurait presque pu faire de multiples trous dans le corps de Yun Xi.

Yun Xi savait que Mu Feichi pouvait comprendre le sens de ses paroles, alors elle sourit subtilement sans offrir d’explication supplémentaire.

Elle s’en souvenait enfin maintenant : dans sa dernière vie, Han Wanling avait donné une overdose à Mu Feichi et l’avait fait s’évanouir. Quand il avait repris conscience, la première chose qu’il avait faite était de viser les Hans.

Afin de monter dans le lit de Mu Feichi, Han Wanling avait certainement tout misé. Elle avait même parié la vie de tous les membres de la famille Han.

Et cet homme, qui avait été connu sous le nom de Maître Mu de l’Empire, avait certainement eu des moyens de vengeance incomparables à tous les anciens et prédécesseurs, aussi était-il connu pour être absolument impitoyable.

Il avait utilisé les forces hostiles au sein des Hans pour réduire petit à petit l’influence et la richesse des Hans. Finalement, il les avait coincés sans échappatoire.

Han Wanling et Qiao Ximing avaient profité de l’occasion pour vider les fonds du projet du district sud et s’étaient associés pour faire porter le chapeau à Yun Xi !

Afin de remédier à la crise financière interne de la société Han, elle avait désespérément travaillé à la recherche de nouveaux produits et avait même utilisé son propre corps comme sujet de test !

Après avoir vécu la trahison de Han Yaotian dans sa vie précédente, elle ne serait certainement plus jamais une idiote dans sa vie réincarnée !

Elle ne les laisserait pas mourir trop facilement.

S’ils restaient en vie, ils pourraient mieux souffrir des péchés et des douleurs les plus sales de ce monde.

Mu Feichi balaya sa main et ses yeux sombres brillèrent d’une lueur glaciale : « Jetez-la dehors et dites à Han Hongbin que sa fille m’a offensé ! De plus, amenez la tête de votre capitaine pour voir si vous autoriserez encore une personne insignifiante à entrer ici ! »

« Oui. » Les gardes du corps avaient immédiatement porté une Han Wanling boiteuse à l’extérieur.

Le salon était redevenu silencieux.

Yun Xi jeta un coup d’œil à l’homme et voulut instinctivement s’enfuir. La drogue était sur le point de faire effet !

Bien que la drogue ne soit pas d’une très grande pureté et que le terme aphrodisiaque ne soit pas encore utilisé à cette époque, les drogues du viol pouvaient être considérées comme le prototype des aphrodisiaques.

Même s’il était un homme de fer, il ne serait pas capable de surmonter la drogue une fois qu’elle aurait fait effet !

Elle était la seule femme ici. Si elle ne s’enfuyait pas maintenant, c’est elle qui souffrirait si elle restait derrière !

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