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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi avait longtemps été habituée à être poussée à faire des choses au-delà de ses capacités.

Cependant, cette personne qui la forçait à faire ces choses était le patron de la famille Mu, le père de Mu Feichi, et elle ne savait pas comment y faire face.

Le complot bidon d’un fils de président tombant amoureux d’une fille ordinaire lui arrivait. Dans ces complots, c’était habituellement la mère de la famille aisée qui faisait tout pour empêcher une femme comme elle d’être avec son fils.

Maintenant… le père s’était présenté et, sans plus tarder, il allait la jeter directement sur le terrain d’entraînement, lui disant de sortir en se fiant à ses propres forces.

Elle ne se sentait pas heureuse, au lieu de cela… elle se sentait un peu angoissée.

Yun Xi cligna des yeux et leva les yeux pour regarder l’homme assis en face d’elle, qui semblait intimidant et comme s’il n’agissait qu’en considération du grand schéma des choses. Elle pouvait voir qu’il aimait vraiment beaucoup son fils. C’était juste que sa façon d’exprimer son amour n’était pas très agréable.

Après avoir hésité un instant, Yun Xi dit : « Monsieur, puis-je vous poser une question ? »

« Tu peux demander ce que tu veux. La personne devant toi n’est pas un membre de la famille Mu, mais un père. »

Mu Feichi était le fils de sa femme préférée et son fils aîné le plus aimé. Puisqu’il ne pouvait pas changer sa décision, alors il respecterait son choix.

En tant que père, ce qu’il avait à faire n’était pas de les séparer par aucun moyen, mais de satisfaire ses désirs autant que possible.

Puisqu’il avait choisi cette petite fille, elle devait être assez qualifiée pour être à ses côtés.

Même si elle ne l’était pas, elle devait être entraînée à l’être.

En fait, quand il avait vu cette fille, il s’était senti soulagé.

Le goût de son fils n’était pas si mauvais. Cette fille avait un sentiment de calme et d’assurance que les filles ordinaires n’avaient pas. Même en affrontant une personne dans une position élevée comme lui, elle n’avait aucun sentiment de peur et semblait même difficile à la place.

Elle avait un sens extraordinaire de douceur et de sagesse.

Une telle fille ne pouvait pas être stupide, et on pouvait même dire qu’elle était si intelligente qu’elle savait comment cacher sa ruse.

« Si la mère du jeune maréchal Mu était encore ici, serait-elle assise devant moi à planifier l’avenir de son fils ? »

Elle n’avait reçu aucun amour maternel depuis qu’elle était enfant, et elle n’avait jamais joui de la chaleur de l’amour maternel dans ses deux vies.

Elle avait aussi rarement entendu Mu Feichi parler de sa mère. D’après ce qu’elle avait compris, dans ces drames minables impliquant des familles riches, une mère ferait tout ce qu’il fallait pour l’avenir de son fils.

De plus, Mu Feichi avait une double identité : un homme et une personne au pouvoir.

Sur la mention de sa défunte femme, les yeux de Mu Chongli devinrent progressivement doux, avec une sorte de tendresse que même Yun Xi sentit qu’elle ne pouvait décrire.

Dans ses yeux aiguisés, il y avait la douce lueur de la passion masculine. Même après le passage du temps, elle n’avait pas perdu sa force.

Son amour s’était solidifié avec le passage du temps et s’était finalement transformé en une passion brûlante au fond de son cœur. C’était intense et passionné.

« Si… si elle était en vie, ce serait encore moi assis devant toi. Elle n’avait qu’une seule demande pour sa future belle-fille, qui était de prendre soin de son fils à sa place. Notre famille est déjà bien établie à Jingdu, il n’est donc plus nécessaire de sacrifier le bonheur de nos enfants pour la vie. »

Mentionnant cela, Mu Chongli ferma légèrement les yeux. « Je l’ai personnellement envoyé sur cette route et j’ai fait de lui ce qu’il est maintenant, de sorte que la femme qui devrait être à ses côtés est destinée à être une personne extraordinaire. Même s’il a les yeux rivés sur toi, si tu ne réponds pas à mes exigences, je ferai tout ce qu’il faut pour t’entraîner ou te ruiner. Devenir forte ou être piétinée, le droit de choisir est entre tes mains. »

Yun Xi prit une grande respiration et ne savait que dire à ce père bien intentionné, Chongli.

Il ne se souciait pas de son statut, de sa famille ou de ses antécédents, mais il n’avait qu’une seule exigence, c’est-à-dire qu’elle devienne une personne forte qui corresponde à son fils.

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