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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Mu Chongli avait toujours été curieux de savoir par quel genre de fille son précieux fils serait attiré.

Ce n’est que lorsqu’elle avait réussi une opération que beaucoup de médecins de l’hôpital n’avaient pas pu faire pour Mme Si qu’il avait réalisé qu’il devait apprendre à connaître cette petite fille.

En termes de beauté, à un si jeune âge, elle n’avait pas encore vraiment grandi. La puberté faisait des merveilles pour les femmes, donc elle avait un potentiel infini dans le futur.

Jingdu n’avait pas de pénurie de femmes qui étaient plus belles et plus adaptées à l’âge de Mu Feichi.

Pour être la maîtresse du patriarche de la famille Mu… avoir simplement de la beauté était peut-être suffisant.

Mais pour être la femme de Mu Feichi, simplement avoir de la beauté était loin d’être suffisant.

C’était un homme de la famille Mu. Il portait toute la famille Mu sur ses épaules et était menacé de mort en tout temps.

Sa femme ne pouvait pas être sa faiblesse, ni son fardeau.

C’est seulement si elle était égalée et s’élevait au-dessus du troupeau qu’elle pouvait se tenir à ses côtés. Sinon, elle ne deviendrait qu’une existence qui l’entraînait.

Et son stupide fils l’avait choisie…

La raison de sa détermination était ridicule aux yeux de lui, son père.

Pour l’accompagner sur un champ de bataille ?

Comment une fille avec un scalpel pourrait-elle l’accompagner ?

Même si elle devenait médecin, elle ne pourrait travailler que dans les coulisses. Si elle n’avait pas assez de capacités, elle pourrait encore devenir une faiblesse pour lui.

Par conséquent, pendant que Mu Feichi était absent, Mu Chongli voulait voir à quel point cette femme, qui avait un contrat de mariage avec la famille Jiang, avait également été un sauveur de la famille Chen, une cible de la famille Han, et l’ennemi de la famille Su, était capable.

Elle seule pouvait influencer les quatre grandes familles. Cet avantage lui avait permis de maîtriser la situation, mais pourrait aussi facilement devenir son talon d’Achille.

Tout dépendait de si elle était juste un joli vase ou quelqu’un avec de la substance réelle.

Savoir équilibrer la dynamique du pouvoir entre les familles éminentes de Jingdu était une compétence que la maîtresse du chef d’un clan devait connaître.

Si elle avait la tête vide, même si Mu Feichi s’y opposait, il l’arrêterait à la fin.

Mu Chongli retira son regard. Ses yeux aiguisés encore remplis de curiosité et de critiques, il dit : « Mlle Yun, tu ne sembles pas surprise de me voir. Puisque tu ne l’es pas, peux-tu deviner pourquoi je suis venu te voir ? »

Yun Xi secoua légèrement la tête. Elle ne savait vraiment pas ce que Mu Chongli cherchait, mais elle savait que cela devait être lié à son fils.

Si ce n’était de Mu Feichi, elle n’aurait pas eu l’occasion d’avoir un contact avec un tel ponte.

« Mon fils t’admire beaucoup. »

Yun Xi sourit. Mu Chongli allait droit au but, donc elle n’avait pas besoin d’être évasive non plus.

« À vos yeux, je crains que l’appréciation du jeune maréchal Mu pour moi ne soit pas suffisante pour vous émouvoir. »

« Oui ! Tu es très intelligente. » Mu Chongli hocha la tête. « D’après ce que je sais de mon enfant, il t’a probablement accordé le poste de Mme Mu, n’est-ce pas ? »

Yun Xi n’avait pas nié, et hocha la tête.

Mu Chongli se sentait un peu mal à l’aise. Ce coquin l’avait fait.

« Eh bien, qu’en penses-tu ? Penses-tu que tu es suffisamment compétente et qualifiée pour occuper ce poste ? »

Ses yeux étincelants de détermination et de calme, Yun Xi secoua la tête.

« Le jeune maréchal Mu mérite une meilleure femme que moi. Avec son statut, il a besoin de quelqu’un qui peut se tenir à ses côtés et être égale à lui, pas une petite fille comme moi, qui n’a pas de pouvoir, pas d’antécédents distingués, et qui est même entraîné par de mauvais parents. De plus, ma relation avec le jeune maréchal Mu n’est pas celle que vous croyez. »

« Que ce soit le cas ou non, il tient absolument à ce que tu sois sa seule et unique. Je connais mon fils, et personne ne peut le faire changer d’avis. »

Yun Xi se sentait aussi un peu impuissante. Après plusieurs mois à s’entendre, elle avait compris Mu Feichi et naturellement compris que personne ne pouvait le faire changer d’avis.

« Je vais donc te donner l’occasion de le persuader de renoncer à toi ou d’utiliser tes forces pour me permettre de te reconnaître. »

Yun Xi gela, et ses yeux clairs semblaient confus. « Je suis désolée, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. »

« Nous nous rendons maintenant sur le terrain d’entraînement. Si tu peux compter sur ta force pour en sortir, je n’interviendrai pas dans cette affaire entre toi et mon fils. »

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