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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Pourquoi ne pas la faire partir maintenant ? »

Lorsque Liang Xiuqin entendit que Yun Xi allait donner à Chen Lixue le temps de réfléchir à son comportement, elle devint immédiatement anxieuse et regarda Yun Xi d’un air interrogateur.

Avec un air innocent sur le visage, Yun Xi secoua la tête nonchalamment.

« Quoi qu’il en soit, tatie est aussi ta sœur. Comment peux-tu être si méchante, maman ? Si vous pouviez vous entendre harmonieusement, les choses se seraient-elles terminées ainsi ? »

Yun Xi était vraiment douée pour lancer la balle dans le camp des autres.

Ne laissant pas à Liang Xiuqin l’opportunité de répondre, Yun Xi se leva et dit : « Ok, tout le monde, c’est tout pour aujourd’hui. Vous devriez toutes les deux réfléchir attentivement à tout ce dont nous avons parlé. Je vais aller chercher grand-père pour qu’il vienne manger. »

Liang Xiuqin tourna la tête pour regarder Yao Ying. Cette dernière regarda Yun Xi quitter la pièce et dit : « Je pense que Yun Xi a raison. Vous devriez réfléchir à vos disputes incessantes. »

Liang Xiuqin se sentit extrêmement frustrée et lésée.

Dans cette affaire, elle n’était pas fautive. C’était à cause de Chen Lixue, cette salope de mégère.

Maintenant, ils voulaient qu’elle fasse un pas en arrière ? Pourquoi devrait-elle le faire ?

Cette misérable Yun Xi était vraiment stupide. Chen Lixue avait montré son ambition et sa cupidité de façon évidente, et pourtant Yun Xi la laissait rester dans leur maison.

Il semblait qu’elle allait devoir trouver un moyen de mettre Chen Lixue à la porte.

Avec elle vivant dans sa maison, il était impossible de se protéger contre elle.

Aujourd’hui, elle n’avait touché que ses vêtements, mais un jour, les mains de cette salope pourraient toucher le corps de Yun Yuanfeng.

Les deux personnes qui ne pouvaient pas faire la paix avaient été forcées de faire la paix, et c’était plus douloureux que de se faire couper la chair avec un couteau.

…

Après le déjeuner, grand-père monta se reposer. Yun Xi entraîna sa deuxième tante dans le salon pour discuter.

Elle savait que sa mère n’allait certainement pas accepter la façon dont la dispute venait de se terminer.

Dès que Chen Lixue monta à l’étage pour faire une sieste, Yun Xi aperçut du coin de l’œil Liang Xiuqin se diriger vers le canapé.

Elle fit un clin d’œil à sa deuxième tante et tendit la main pour lui toucher le visage.

« Deuxième tante, ta peau a l’air beaucoup plus jeune et plus lisse qu’il y a quelques temps. Tu as l’air d’avoir des dizaines d’années de moins. Ceux qui n’en savent pas plus penseraient que tu as eu recours à la chirurgie plastique. »

« De la chirurgie esthétique ? À mon âge avancé, je me contente d’aller au salon de beauté et d’utiliser des produits de soin pour la peau. Cependant, un salon de beauté qui vient d’ouvrir et dans lequel je suis allée récemment est vraiment bien. Il n’engage que des experts coréens. Ses spécialités sont le rajeunissement de la peau et l’élimination des rides. Il propose également des conseils pour perdre du poids et faire de l’exercice. Des stylistes étrangers ont été spécialement invités pour vous apprendre à vous pomponner. Plusieurs épouses fortunées que je connais s’y rendent. Il suffit d’y aller quelques jours, mais cela change tout votre tempérament. »

« C’est vrai ? Ce n’est pas étonnant que tu paraisses plus jeune. Mon deuxième oncle est vraiment béni. »

« Quand une femme vieillit, il est facile pour elle de ne pas être en forme, et son visage devient plus enclin aux rides. J’ai toujours peur que ton deuxième oncle tombe amoureux de filles plus jeunes maintenant qu’il n’est plus malade. Je dois me rendre plus belle et plus jeune, sinon je ne pourrai pas garder son cœur. »

« Comment est-ce possible ? Vous avez vécu tant de choses ensemble pendant tant d’années. Il ne t’abandonnera pas, ma deuxième tante. »

« Qui sait ? Si je deviens une vieille femme hagarde, laide et grosse, il me méprisera certainement. Les maris de plusieurs de mes amies étaient comme ça. À leur âge, leurs maris se sont mis en ménage avec de jeunes et belles maîtresses. Après être allées au salon de beauté pour un traitement, non seulement mes amies avaient l’air plus jeunes et plus belles, mais leur style vestimentaire s’était aussi radicalement amélioré. Leurs maris sont également revenus vers elles. »

Liang Xiuqin, qui s’approchait du canapé, entendit les paroles de Yao Ying. Elle ne put s’empêcher de pincer la couche de graisse sur son ventre et de toucher son visage hagard à cause de l’insomnie.

N’était-elle pas le genre de femme hagarde dont ils parlaient ?

Chen Lixue avait une telle promiscuité que même à son âge avancé, elle était attirante, sans parler des jeunes et belles maîtresses…

D’autant plus qu’après plus d’un mois de séparation, Yun Yuanfeng ne l’avait pas touchée une seule fois depuis son retour.

Avec la présence de Chen Lixue, elle ressentait un sentiment de crise encore plus grand.

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