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Chapitre 469 : Autant endurer la souffrance
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après avoir quitté l’hôpital, Yun Xi demanda à Mu Feichi de conduire la voiture directement aux portes de l’école.

En pensant à la relation entre Li Sinuo et son homme de compagnie, Yun Xi voulait tendre un piège pour donner une leçon à Li Sinuo.

Cependant, elle craignait que cela ne les alerte. Surprendre le serpent trop tôt pourrait faire échouer leurs plans.

Par conséquent, avant de planifier quoi que ce soit, elle devait demander à Mu Feichi quels étaient ses plans.

Mu Feichi ne semblait pas surpris de ce qu’elle prévoyait de faire.

« Fais ce que tu veux, et je m’occuperai de cet homme. Il est maintenant presque certain que sa cible est aussi toi, donc s’occuper de Li Sinuo n’entrera pas en conflit avec le fait de s’occuper de lui. »

« Mais avez-vous déjà un plan ? »

« Mes hommes n’interféreront pas avec tes plans. Je vais demander à quelqu’un de coopérer avec toi. Mais sois prudente. Cet homme n’est pas une personne ordinaire. Ne le sous-estime pas. Il te cible maintenant parce qu’il pense que tu as une relation étroite avec Han Yaotian, et il veut t’utiliser pour récupérer la liste. Mais si tu leur fais savoir que la liste et les affaires sont entre mes mains, et que tu es ma faiblesse, alors tu pourras faire un spectacle encore meilleur. »

« Je vois. Je vais arranger ça. »

Mu Feichi tourna la tête pour la regarder, détacha sa ceinture de sécurité et lui rappela encore et encore : « Tu n’as pas le droit de te servir de toi comme appât pour le repêcher. Dans cette configuration, nous avons beaucoup d’appâts. Si tu oses te servir de toi-même… »

Avant même que Mu Feichi ait pu terminer sa phrase, Yun Xi tendit impatiemment sa main pour couvrir sa bouche et le faire taire directement.

« Je sais ! Je n’ai pas l’intention de me servir de moi comme appât cette fois-ci. Han Yaotian m’a entraîné dans sa pagaille, et je me suis fait kidnapper. Je vais garder une trace de tout ça. Comment pourrais-je le laisser s’en tirer si facilement ? »

Elle avait toujours mené des vengeances pour des rancunes. Elle était devenue une cible cette fois-ci à cause de Han Yaotian encore une fois.

Puisque la famille Han avait causé les problèmes, il ne devrait même pas penser à se dissocier de l’affaire.

« Tu dois également être prudente. Si tu as besoin de coopération, tu peux m’appeler tout de suite, à tout moment. Peu importe si tu as de gros problèmes. N’oublies pas que tu m’as. »

Il leva la main et caressa sa tête. Il connaissait ses capacités et n’essaierait jamais de l’empêcher de faire ce qu’elle voulait.

La prémisse était qu’elle devait rester indemne, sinon tout serait interdit.

« Je n’ai pas besoin de vous. Je peux le résoudre par moi-même. Traiter avec Li Sinuo est mon affaire. Traiter avec cet homme est votre affaire. Je ne veux pas creuser ma propre tombe. »

« C’est bien ! » Mu Feichi sortit une exquise dague en argent de la boîte à gants et plaça la dague froide dans la paume de sa main.

« C’est quelque chose que j’ai fait faire spécialement pour toi. C’est tranchant. Prends-la avec toi, au cas où. »

« Hein ? Cette dague est si belle ! » Yun Xi baissa la tête et joua avec la dague en argent exquise dans sa main. Elle ressemblait à un accessoire, mais elle était en fait extrêmement lourde.

Même si quelqu’un la voyait avec dans sa vie quotidienne, sans un examen approfondi, il ne penserait pas que c’était réel et penserait simplement que c’était un faux.

« Jeune Maréchal Mu, cette chose est trop exquise. J’espère qu’elle ne sera pas utile. »

Si elle s’avérait utile, cela signifiait qu’elle était en danger.

« J’espère aussi que même si tu ne l’utilises pas, tu feras attention à ne pas te blesser accidentellement. »

« Compris, merci ! »

En rangeant la dague dans son sac à dos, elle tourna la tête et déplaça ses mains pour tapoter son visage doux et beau. Puis elle plaisanta : « J’ai soudainement l’impression d’avoir un énorme soutien. »

Mu Feichi saisit son poignet, la regarda avec des yeux profonds, attrapa ses mains et l’embrassa.

« Alors bébé, ce que je veux savoir, c’est quand notre relation deviendra-t-elle officielle ? Je ne peux pas continuer à être un homme de l’ombre, d’accord ? »

« … » Yun Xi lui jeta un regard sans voix, puis retira sa main avec une expression abasourdie. « Jeune Maréchal Mu, ce n’est pas vraiment un compliment, n’est-ce pas ? »

« Puisque tu sais que ce n’est pas un compliment, es-tu toujours prête à me regarder endurer la souffrance ? »

« Ouaip, je n’ai jamais vu le jeune Maréchal Mu souffrir avant, alors ça a l’air plutôt divertissant ! Vous pourriez aussi bien endurer la souffrance pour le moment. »

« Petite coquine sans conscience… »

« Oui, ma conscience a été mangée par les chiens. »

« Va-t’en ! »

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