Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 4 : Tu veux mourir ?
Chapitre 3 : Maître Mu est en fait allé la chercher Menu Chapitre 5 : L’admettre elle-même

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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Lorsque Yun Xi avait repris conscience, elle était entourée d’une obscurité totale.

Se redressant brusquement, elle avait regardé autour d’elle avec vigilance.

Elle avait remarqué qu’il n’y avait pas d’autres personnes ou d’animaux sauvages, et avait finalement soupiré de soulagement.

En actionnant l’interrupteur principal, la pièce entière avait été éclairée.

C’était une pièce très masculine et de style spartiate.

Elle était équipée d’un tapis vert foncé, d’un grand lit en bois avec des draps gris-vert, d’un bureau en face du lit, et de toutes sortes de dessins de données accrochés aux murs.

La pièce était très spacieuse avec deux styles de décoration très contrastés.

Un côté était destiné au bureau et l’autre à la détente, mais ils ne se gênaient pas l’un l’autre pour créer deux espaces individuels.

Sans aucun élément déclencheur particulier, elle s’était soudainement souvenue de l’homme qui était descendu de l’hélicoptère.

Bien qu’elle n’ait pas vu son visage clairement, cette aura imposante avait probablement appartenu à un homme grand et fortement bâti.

Tournant la tête, elle avait baissé les yeux sur le T-shirt d’homme qu’elle portait en guise de robe.

Les éraflures sur ses bras, ses épaules et ses jambes étaient enveloppées dans une fine couche de gaze, si bien qu’elle ressemblait un peu à une momie. C’était un peu ridicule.

Elle avait ouvert la porte pour descendre.

Dès qu’elle était arrivée en haut de l’escalier, elle avait entendu le craquement d’une vitre qui se brisait en bas.

« Dégage ! » La voix profonde et dure d’un homme avait perturbé le calme paisible à l’intérieur du salon.

Yun Xi se tenait en haut de l’escalier et observait les silhouettes d’un homme et d’une femme dans le salon.

L’homme faisait face aux portes-fenêtres. Il était habillé d’une tenue décontractée, et ses longues jambes et sa silhouette élancée au-dessus de ses bottes constituaient sa fière silhouette.

Même si son dos faisait face à Yun Xi, elle pouvait déjà sentir l’aura puissante qu’il dégageait à ce moment-là.

« Maître Mu, je vous supplie de ne pas me mettre dehors. Aucune voiture ne part d’ici si tard dans la nuit. Je ne suis qu’une fille et j’ai peur… »

Han Wanling venait de tendre la main pour toucher ses bras musclés et puissants lorsque Mu Feichi l’avait rapidement frôlée. Sa force masculine avait directement projeté Han Wanling sur le plancher.

« Ah… » Han Wanling ne s’attendait pas à tomber par terre, alors ses mains avaient directement appuyé sur les éclats de verre sur le plancher. Cela lui faisait tellement mal qu’elle s’était mise à gémir.

Mu Feichi s’était retourné, levant les sourcils avec dégoût.

Ses doigts fins avaient retiré la veste décontractée que Wan Wanling avait touchée avant de la jeter directement sur sa tête.

Soudain, une bouffée de chaleur avait remonté le long de son corps.

Il baissa les yeux sur la femme désemparée tombée au sol. Elle n’avait pourtant pas oublié de tordre sa taille et de croiser les jambes pour tenter de feindre l’affliction.

Les yeux d’encre de Mu Feichi étaient remplis d’une obscurité imprévisible. En un seul regard, Han Wanling avait eu l’impression d’avoir été coupée par une lame tranchante.

Tout à coup, c’était comme si une main invisible s’était refermée sur sa gorge. Elle ne pouvait que ressentir la suffocation, alors comment pouvait-elle se souvenir de saisir l’opportunité de le séduire ?

Yun Xi avait finalement pu comprendre ce qui se passait.

Elle s’était retournée et s’apprêtait à partir lorsque ses mouvements silencieux avaient alerté l’homme vif à l’intérieur du salon.

« Ne bouge pas ! »

Yun Xi se figea et recula rigidement la jambe qu’elle venait de poser sur l’escalier.

« Descends ! »

Yun Xi se retourna et descendit docilement sous le regard terrifiant de Mu Feichi.

Han Wanling ne s’attendait pas à ce qu’il y ait d’autres personnes dans la maison, aussi se retourna-t-elle pour l’évaluer.

Cette misérable fille avait surgi de nulle part et portait en fait les vêtements de Maître Mu !

Au vu de son corps, elle n’était qu’une jeune fille à peine pubère !

Elle n’avait pas une silhouette ou un visage désirable, mais Maître Mu pouvait-il vraiment être attiré par ce genre de fille ?

Non ! C’est impossible !

Il y avait tant d’hommes qui se prosternaient devant son ourlet, elle avait donc une grande confiance en son allure !

Yun Xi leva légèrement les yeux au ciel alors qu’elle se tenait devant cet homme à l’aura si puissante. Même si elle avait interrompu leurs affaires, elle n’avait pas l’air du tout harcelée ou embarrassée.

Le regard acéré et glacé de Mu Feichi se fixa sur elle, mais il perdit en quelque sorte le contrôle à cause de son visage tendre et exquis !

Il avait finalement remarqué que quelque chose n’allait pas !

Il s’était instantanément retourné pour regarder les tasses cassées sur le sol, ses yeux sombres et sinistres brillaient de froideur.

« Tu as drogué ma boisson ?! Tu veux mourir ?! »

Le beau visage de Mu Feichi était enragé. Il arracha la nappe de la table basse pour jeter toutes les tasses de thé et le plateau à thé sur Han Wanling.

Han Wanling n’avait pas pu esquiver à temps, et ses yeux avaient vu des étoiles à cause de la collision.

« Je… Maître Mu, je, je ne sais pas de quoi vous parlez ! »

Elle sentit instantanément la gêne qu’elle éprouvait face à son regard furieux. Elle garda la tête baissée pour éviter ses yeux effrayants.

Yun Xi avait finalement regardé la femme qui se tenait derrière Mu Feichi et avait clairement discerné son visage. Son cœur avait instantanément fait un bond.

N’était-ce pas la grande sœur de Han Yaotian, Han Wanling ?

Elle appelait cet homme : “Maître Mu…”

Yun Xi se retourna pour évaluer visuellement l’homme devant ses yeux. Les lignes droites et dures de son profil étaient aussi tranchantes qu’un couteau, et son expression dégageait une froideur qui déconseillait aux autres de s’approcher.

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