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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Nous avons déjà dormi dans le même lit. Quelle partie de mon corps n’as-tu pas vue avant ? »

Yun Xi était agacée par sa remarque éhontée. « Quelle partie de votre corps ai-je déjà vue ? »

À part lorsqu’il avait eu une réaction allergique et qu’elle avait dû nettoyer ses blessures, elle n’avait jamais regardé son corps. Et cette fois-là, c’était seulement le haut de son corps.

Et elle n’avait pas eu de pensées inappropriées à ce moment-là. Elle l’avait traité avec tout le respect qu’un médecin aurait pour son patient. Il n’y avait aucune ambiguïté romantique.

Bien qu’elle ait apprécié de nombreux hommes magnifiques dans sa dernière vie, elle n’avait pas eu ce comportement avec Mu Feichi. Il ne respectait vraiment pas les règles du jeu.

Qui sait s’il allait même enlever son dernier vêtement devant elle ?

Ce serait trop effronté.

Cependant, c’était exactement quelque chose qu’il serait capable de faire. Ne serait-ce que pour l’ennuyer…

« Oh ? Il faut vraiment que tu aies l’air de regretter ? Puisque tu aimes tant ça, je vais te donner une vue d’ensemble. »

Il s’assit sur le côté de la piscine et lui fit signe d’une manière dominatrice.

Yun Xi le regarda puis regarda la distance entre l’endroit où elle se tenait et le côté opposé de la piscine. Elle décida de se diriger vers l’autre côté et grimpa, l’air embarrassée.

Mu Feichi sourit en regardant ses mouvements maladroits, puis il gloussa légèrement. « La chambre est sur la droite. Il y a des maillots de bain dans le placard. S’il te plaît, mets-en un. »

« Je n’ai pas envie d’apprendre aujourd’hui. » Debout sur le bord de la piscine, Yun Xi tordit l’eau de ses cheveux.

« Très bien ! Je demanderai à Qi Yuan de s’occuper de ton affaire dans quelques jours pour que ton grand-père et ses amis puissent rester inquiets un jour ou deux de plus… »

« Oh, ok, taisez-vous ! Je vais m’y mettre maintenant, d’accord ? »

Puisqu’elle lui demandait une grande faveur, comment pouvait-elle ne pas se conformer à ce qu’il voulait ? De plus, il le faisait pour elle de toute façon.

Après s’être changée en maillot de bain, Yun Xi marcha prudemment vers Mu Feichi.

Ce n’est pas qu’elle était timide. Elle avait juste peur de retomber accidentellement dans l’eau. Ce serait trop embarrassant.

Mu Feichi ne prit pas la peine d’attendre qu’elle se décide. Il l’entraîna dans l’eau et lui apprit à retenir sa respiration.

La température de la pièce était élevée, et l’eau de la piscine était chaude. Elle devint plus sérieuse et plus consciente en l’écoutant.

C’était la première fois que Mu Feichi lui enseignait lui-même les techniques de survie.

Rapides, précises et impitoyables, ses méthodes d’enseignement étaient exactement les mêmes que celles de Li Zilan.

Pour qu’elle apprenne à surmonter sa peur, il l’avait cruellement jetée dans l’eau.

Maintenant qu’il lui enseignait lui-même, il était facile pour elle de mémoriser chaque action essentielle. Elle avait une confiance totale en lui, et elle savait qu’il savait exactement ce qu’il faisait, donc elle apprenait beaucoup plus vite.

…..

Après être sorti de la piscine pour répondre à son téléphone, Mu Feichi se tenait sur le côté et regardait sa petite coquine qui avait appris à faire la nage du chien. L’expression de son beau visage était très tendre.

« Sors maintenant, et allons manger. Après trop d’efforts physiques, si tu ne manges pas, tu auras des vertiges ! »

Sans se soucier du fait qu’elle le veuille ou non, il entra directement dans l’eau et l’aida à sortir.

« Mu Feichi, j’ai des pieds, et je peux marcher toute seule, alors pouvez-vous ne pas me porter comme si j’étais un objet ? ».

Aujourd’hui, elle comprenait pourquoi Jiang Chenghuan avait dit un jour : “On peut se battre sans utiliser ses mains, et on peut marcher sans utiliser ses jambes.”

Le physique et la force de Mu Feichi n’étaient pas comparables à ceux des gens ordinaires.

La tenir dans ses bras était comme porter un petit chien. Elle était si légère qu’il n’avait pas besoin d’exercer la moindre force.

Alors que d’autres soulèveraient leurs femmes comme des princesses, il la prenait comme un petit chiot.

« Si tu es mal à l’aise, dis-le moi, et nous pourrons changer ta position. »

En disant cela, il la jeta sur un canapé moelleux.

La villa avait préparé des vêtements supplémentaires pour elle. Yun Xi pouvait sentir un léger parfum de cèdre sur les vêtements. Ils n’avaient probablement pas été portés par quelqu’un depuis longtemps.

Elle enfila rapidement un sweat-shirt rose décontracté et se précipita hors de la pièce avant que Mu Feichi ne puisse entrer.

Le déjeuner à la villa était plus somptueux et délicieux que ce à quoi elle s’attendait. Après avoir mangé, Mu Feichi l’emmena directement dans le bureau.

La plaque sur la porte avait été enlevée, et il fallait maintenant changer le nom et l’inscription.

Mu Feichi confia cette lourde responsabilité à Yun Xi. Il la fit asseoir au bureau et étala du papier de riz pour qu’elle puisse écrire.

Tenant le pinceau, Yun Xi leva la tête. « Pensez à quelque chose de simple et facile à retenir. Si c’est trop difficile, je ne saurai pas comment l’écrire. Mon écriture est laide, alors ne me blâmez pas. »

« Villa Muyun. »

« … » Le coin de la bouche de Yun Xi se contracta. Il n’avait vraiment pas eu besoin de réfléchir trop longtemps pour trouver ces deux mots !

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