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Chapitre 361 : Un appât pour attirer le serpent hors de la tanière ?
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après être montée dans la voiture, Yun Xi avait réalisé à quel point ce véhicule tout-terrain était luxueux.

Le siège arrière était extrêmement spacieux et presque trois fois plus large qu’un véhicule tout-terrain ordinaire. Il était séparé en deux sièges individuels, qui pouvaient être abaissés jusqu’en bas.

Des réfrigérateurs et diverses autres armoires étaient dissimulés dans la voiture. Avec son verre trempé qui entourait tout le véhicule, c’était un espace clos et sûr.

C’était la première fois qu’elle voyait Mu Feichi conduire cette voiture.

Elle ne savait pas si c’était parce que Crocodile n’avait pas encore été attrapé qu’il était devenu si méticuleux sur la sécurité de ses déplacements.

Heureusement, elle s’était déguisée lorsqu’elle avait décidé de sortir. Si l’une de ses connaissances la voyait sortir de la voiture de Mu Feichi, elle ne savait vraiment pas comment elle pourrait s’expliquer clairement.

Elle ne comprenait pas non plus pourquoi Mu Feichi avait insisté pour qu’elle l’accompagne aujourd’hui.

« Jeune Maréchal Mu, j’ai une question. La curiosité me ronge de l’intérieur. »

Mu Feichi avait légèrement penché la tête et avait jeté un regard vers le garçon manqué à côté de lui, dont le visage pâle reflétait une obstination enfantine.

« Demande. »

« Si vous vous inquiétez de ma sécurité, la montagne Tianyu est certainement l’endroit le plus sûr pour moi. Après tout, personne n’oserait jamais attaquer votre maison. Je deviens une cible beaucoup plus facile si vous m’emmenez en bas de la montagne. Vous, qui êtes un parfait stratège en affaires, n’ignorez certainement pas ce point. »

« Alors ? » En s’adossant à son siège de manière détendue, Mu Feichi avait levé les sourcils et l’avait regardée.

Son beau visage semblait satisfait, comme s’il s’était attendu à ce qu’elle lui pose cette question.

Il ne dit rien et attendit simplement qu’elle arrive à la même conclusion que lui, comme un chasseur qui attendait que sa proie soit accrochée à l’appât.

« Alors, Jeune Maréchal Mu, m’utilisez-vous comme appât pour attirer le serpent hors de la tanière ? »

Apparemment irrité mais amusé par son raisonnement absurde, Mu Feichi gloussa légèrement.

« Si je voulais attraper quelqu’un, crois-tu que je pourrais supporter de te laisser être l’appât ? Tu oublies que tu fais partie des trois types de personnes protégées par les hommes. »

« Des trois types de personnes ? Quels trois types ? » Yun Xi était un peu curieuse. Elle n’avait jamais entendu dire que les hommes protégeaient les gens en les divisant en groupes.

« Les personnes âgées, les femmes et les enfants. »

Yun Xi avait rétréci ses yeux, et un sourire avait joué sur les coins de sa bouche. « De toute évidence, je ne ressemble pas à quelqu’un qui a besoin d’être protégé. »

« Que tu aies besoin d’être protégée ou non, ce n’est pas à toi de décider qui a le dernier mot. »

« Alors si ce n’est pas pour appâter le serpent hors de la tanière, quelle est la raison pour laquelle vous m’emmenez en bas de la montagne ? »

« Aucune raison, je m’ennuie et je t’emmène faire un tour. »

« … » Yun Xi était abasourdie par ses mots. Elle était sans voix.

Il s’ennuyair et il l’emmenait faire un tour…

Auparavant, il avait dit que pour sa sécurité, elle devait rester à la montagne Tianyu et attendre que d’autres attrapent l’organisation Crocodile. Maintenant, il l’emmènait faire un tour en voiture, comment cela pourrait-il être pour sa sécurité ?

Sur le siège passager, Feng Rui ne pouvait s’empêcher de rire en écoutant le Jeune Maréchal Mu déblatérer des absurdités sur un ton aussi sérieux.

Lorsqu’il avait ri, les vibrations dans la voiture s’étaient immédiatement raidies.

Feng Rui se toucha le nez d’un air penaud et n’osa plus ouvrir la bouche.

Le jeune maréchal Mu était jaloux parce que l’héritier aîné était venu à la montagne pour voir Yun Xi, et il voulait la garder loin de lui. Il essayait donc de garder son attention sur lui d’une manière peu orthodoxe.

Cette fille était encore très jeune et donc probablement un peu naïve en matière d’amour, mais, en tant qu’homme, comment ne pouvait-il pas comprendre les intentions du Jeune Maréchal Mu ?

Il fallut un long moment pour que Mu Feichi cesse de bouder après le rire de Feng Rui. Yun Xi le taquina en retour avec humour : « Jeune Maréchal Mu, allez-vous m’emmener me promener dans le manoir de M. Si ? ».

Elle avait entendu parler d’autres personnes se promenant dans des supermarchés, mais elle n’avait jamais entendu parler de personnes se promenant dans le manoir d’un homme éminent super riche.

Cette idée était vraiment nouvelle.

« Quoi, je ne peux pas ? » Mu Feichi avait tourné la tête et l’avait regardée. « Tu es la première personne à ne pas vouloir aller au manoir de M. Si. Si tu ne veux pas vraiment y aller, alors tu peux jouer toute seule dans la cour. »

« Il s’agit d’être inapproprié plutôt que de ne pas vouloir le faire, d’accord ? »

Elle seule savait pourquoi c’était inapproprié.

Ce n’était pas qu’elle avait peur de la mort, mais plutôt qu’elle était inquiète par le fait qu’il lui restait encore beaucoup de choses à faire, et qu’elle ne pouvait donc pas mourir sans les avoir accomplies.

Dans sa situation précaire actuelle, l’apparition de Mu Feichi avait été sa plus grande surprise, et elle ne voulait plus d’événements inattendus.

Comme il y avait eu des événements inattendus, il pouvait aussi y avoir des problèmes hors de son contrôle. Bien qu’elle ait été capable de s’en sortir jusqu’à présent, ces événements avaient pris trop de temps et avaient été trop lourds.

Après avoir subi l’enlèvement, elle savait qu’elle n’était pas assez forte.

Maintenant que Mu Feichi avait accepté de lui enseigner les techniques de survie, elle ne voulait pas manquer une si bonne occasion, et elle ne voulait pas avoir de complications en ce moment critique.

C’était dommage que sa prudence ne signifie rien pour lui.

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