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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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De retour dans sa chambre, Yun Xi avait l’air heureuse en fermant la porte à clé et en se mettant au lit.
Mu Feichi était appuyé contre le mur, la regardant fixement, alors qu’il comprenait soudainement ce qui se passait. « Chen Yichen t’a envoyé un gâteau d’anniversaire ? »
Yun Xi avait hoché la tête et avait désigné le sac cadeau non ouvert posé sur le canapé. « Il m’a aussi donné un cadeau. »
Mu Feichi avait jeté un coup d’œil au sac cadeau posé sur le canapé. D’après le logo sur le sac, il pouvait dire que le cadeau avait coûté cher. Ses yeux sombres semblaient troublés.
« D’après ton ton, on dirait que tu dis que mon cadeau ne semble pas aussi bon que le sien. »
Yun Xi fut un peu prise au dépourvu et se retourna pour le fixer avec surprise. « Oh, non, je n’ai jamais voulu dire ça. »
La position de femme à la tête de la maison de la famille Mu lui avait été présentée sur un plateau d’argent. Comment pouvait-elle l’accuser de cela ?
Il avait renâclé. « C’est impressionnant comment le gâteau de Chen Yichen a pu provoquer une intoxication alimentaire. Dieu merci, tu n’en as pas mangé ! »
« Le gâteau avait été drogué, alors en tant qu’étudiante en médecine, comment n’aurais-je pas été capable de le sentir ? ».
Yun Xi avait ri et lui avait raconté ce qui s’était passé.
« Chen Yichen a envoyé deux magnifiques poissons en cadeau pour moi. Puis ils ont été empoisonnés par Yun Ziling. Profitant de mon anniversaire, il a envoyé un gâteau pour se venger d’elle ! Le matcha sur le gâteau est un ingrédient de pâtisserie populaire à Jingdu ces derniers temps. Le matcha a une odeur similaire à celle d’un médicament traditionnel chinois qui est mélangé à de la poudre de séné moulue. Le séné est un stimulant et un laxatif. Une seule dose ne doit pas dépasser six grammes, mais la moitié du gâteau en contiendra au moins 100 grammes. Même si elle s’effondre et va à l’hôpital pour déshydratation, la diarrhée continuera pendant au moins une semaine. Elle a creusé sa propre tombe, alors ne me reproche pas de ne pas l’aider. »
Ce n’était pas si facile de profiter de Yun Ziling, et elle devait en payer le prix puisqu’elle avait osé arracher ce qui ne lui appartenait pas, et ce n’était pas la première fois.
En racontant cette histoire, elle avait l’air extrêmement innocente.
Mu Feichi lui avait touché la tête, et ses yeux boudeurs l’avaient examinée comme une radiographie, comme si personne ne pouvait rien lui cacher.
« Il semble que Chen Yichen soit venu te voir assez assidûment ces derniers jours. »
Yun Xi ne put s’empêcher de trembler au ton glacial de ses paroles.
En le regardant d’un air gêné, elle ne savait pas comment expliquer.
« Il a été très occupé à préparer l’entrée en bourse de son entreprise. Alors quand il vient au complexe de la villa, il ne me rencontre qu’à l’entrée. »
Mu Feichi renifla doucement, et elle ne savait pas s’il la prenait au mot, mais il semblait distant et semblait avoir commencé à l’ignorer.
Remettant la couette sur lui et s’allongeant à nouveau, il avait tamisé la lampe de chevet et lui avait tourné le dos.
Yun Xi avait tendu la main et avait bordé l’édredon pour lui, puis s’était allongée à côté de lui, ignorant son accès de colère.
Au milieu de la nuit, elle avait été réveillée par le corps à ses côtés, alors elle avait allumé la lampe de chevet et s’était assise.
Après être retournée chez la famille Yun, elle n’avait pas osé dormir trop profondément, de peur que quelque chose ne lui arrive, aussi était-elle restée vigilante même lorsqu’elle dormait.
L’agitation de Mu Feichi l’avait réveillée.
Le voyant froncer les sourcils dans son sommeil, elle s’était empressée de vérifier sa température sur son front.
En effet, sa blessure s’était infectée et il avait de la fièvre.
Pendant un moment, elle avait vraiment eu envie de le frapper.
Il était si vilain qu’il avait dû passer par la fenêtre malgré ses blessures.
Si la plaie s’ouvrait, ne serait-ce pas lui qui souffrirait ?
Mais en pensant qu’il avait fait tout ce chemin pour fêter son anniversaire et lui dire bon anniversaire en face, elle s’était sentie très émue et bouleversée.
Avec un léger soupir, elle s’était levée du lit et avait sorti les antibiotiques de l’armoire à pharmacie et l’alcool à friction pour le refroidir physiquement.
Il avait fallu beaucoup d’efforts pour le réveiller. Elle lui avait donné les médicaments avec l’eau dans sa tasse.
« Qu’est-ce qui ne va pas ? » Après avoir pris le médicament, Mu Feichi lui avait demandé tranquillement.
« Votre blessure est infectée, et vous avez de la fièvre. »
« Pas étonnant que j’aie si chaud… »
Sa santé était meilleure que celle des gens ordinaires. Même s’il avait de la fièvre, il se sentait simplement un peu mal à l’aise, au lieu de délirer.
Elle s’était approchée et s’était assise sur le bord du lit. Puis elle avait dit un peu maladroitement : « Levez-vous et déshabillez-vous. »
Mu Feichi s’était adossé au lit. Peut-être à cause de la fièvre, ses yeux semblaient brumeux et hébétés lorsqu’il la regardait.
« Pourquoi, tu veux me faire quelque chose d’inapproprié ? Il suffit de le dire si tu le veux, et j’enlèverai mes vêtements pour coopérer avec toi. »
En disant cela, il avait vraiment commencé à déboutonner ses vêtements, et ses yeux brumeux la regardaient avec un sourire désinvolte.
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