***

Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

 ***

Surgissant du ciel nocturne, un hélicoptère se posa sur le tarmac devant la résidence de la famille Mu.

Deux personnes étaient sorties de l’hélicoptère, puis elles étaient remontées à bord pour aider Mu Feichi, qui avait été blessé, à descendre de l’hélicoptère.

Le majordome attendait déjà à la porte d’entrée. Quand il les avait vus arriver, il s’était précipité et avait regardé Mu Feichi blessé avec une expression inquiète.

« Maître, vous… votre blessure… »

« Je vais bien. » Mu Feichi tenait son bras gauche blessé en demandant d’une voix grave : « As-tu préparé tout ce que j’ai demandé ? ».

« Tout est prêt ! » Le majordome avait répondu en suivant derrière lui. « Mais si vous êtes blessé si gravement, comment pouvez-vous faire ça ? Laissez le chef cuisinier le faire. »

« C’est l’anniversaire de ma fille. Je dois le faire tout seul. »

Li Zilan avait regardé le dos de Mu Feichi et avait soupiré. « Les hommes amoureux n’ont pas le sens de la raison. Ne pouvez-vous pas simplement garder un œil sur lui depuis les coulisses ? Laisse-le s’amuser ! Si ce n’est pas grave, comment pourra-t-il obtenir sa sympathie ? »

Feng Rui avait roulé des yeux vers Li Zilan. « Tu ne peux pas t’abstenir d’être aussi sarcastique ? »

« Notre jeune maître Mu a été blessé en te sauvant. Ensuite, il a dû prendre un vol de nuit afin de pouvoir faire des boulettes pour cette fille. Qu’est-ce qui te préoccupe tant ? »

« Ok, allons-y. » Mu Feichi avait enlevé sa veste et s’était dirigé vers la cuisine.

« Comme s’il avait besoin de notre inquiétude. La seule personne dont il se soucie d’autant que je sache est au pied de la montagne. »

Li Zilan soupira et, d’un air inquiet, elle entraîna Feng Rui hors de la villa.

Le chef cuisinier tremblait en regardant depuis les coulisses. « Maître, j’ai déjà pétri la pâte et la garniture est prête. Vous êtes blessé, pourquoi ne pas me laisser faire ? »

« Je t’ai déjà dit de regarder depuis la ligne de touche ! Pourquoi tu continues à débiter autant de bêtises ? »

« … » Le majordome et le chef se jetèrent un regard, et ils réalisèrent qu’ils n’avaient pas d’autre choix que de rester sur la touche et de regarder d’un air penaud.

L’épaule de Mu Feichi avait été blessée alors qu’il s’occupait d’affaires officielles. Bien qu’il ne s’agisse que d’une blessure mineure, tout son bras gauche était très douloureux.

Il avait fait un voyage spécial pour revenir dans la nuit juste pour célébrer l’anniversaire de la jeune fille.

« Où sont les pièces d’argent ? Ont-elles été désinfectées ? »

« Elles ont été désinfectées, et elles sont toutes ici. » Le majordome sortit plusieurs pièces d’argent personnalisées de l’armoire de désinfection et les plaça dans un bol.

Le chef n’avait pas supporté de regarder ça et avait dit nerveusement : « Maître, je vais dérouler les feuilles de boulettes, et vous pourrez les faire. Accélérons le rythme, ou il sera bientôt minuit. »

Mu Feichi se retourna et jeta un coup d’œil à l’horloge de la salle à manger. Il ne restait qu’une heure. Sa main gauche n’était pas très souple, et il n’allait pas y arriver s’il ne se dépêchait pas.

« Ok ! » Mu Feichi répondit et prit une pièce d’argent qu’il enveloppa dans la boulette.

Après que les boulettes aient été remplies, le majordome avait regardé son costume sale. « Maître, vous devriez monter et prendre un bain. Nous allons les cuire et les mettre dans une boîte d’isolation thermique. Vous pourrez descendre la montagne directement quand vous serez en bas. »

Mu Feichi avait baissé les yeux sur sa tenue décontractée et sale, puis avait hoché la tête et était sorti de la cuisine.

« Surveille-les, et ne les laisse pas s’accrocher à la casserole. »

« Ok, je surveillerai ! »

…

À 23 h 30 ce soir-là, Yun Xi a regardé l’horloge sur la table. Après avoir fini de calculer son dernier problème de mathématiques, elle a remballé ses manuels scolaires et s’est préparée à aller se coucher.

Dès qu’elle s’est retournée, elle a entendu du mouvement à la fenêtre. Lorsqu’elle a levé les yeux, elle a vu une silhouette debout devant la fenêtre qui frappait sur le verre.

Par la fenêtre, elle regarde l’homme debout à l’extérieur et éclate de rire.

Puis elle a ouvert la fenêtre, Mu Feichi a grimpé et est entré dans la maison.

Il neigeait encore dehors, alors il a secoué les flocons de neige sur son corps. Puis il a posé une boîte sur le bureau.

“Tu n’étais pas censé revenir dans quelques jours ?”

Yun Xi a regardé l’homme qui se tenait en face d’elle. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il revienne le jour de son anniversaire.

“Je suis de retour parce que j’ai terminé mon travail.” Avec une expression douce dans ses yeux sombres, il a levé sa main et a frotté sa tête.

En ce moment, dans ce monde, elle était la seule à être dans ses yeux.

“Joyeux anniversaire, ma petite chérie !”

Sa voix suave, quelque peu froide comme le vent d’hiver glacial, sonnait bas et guttural comme un violoncelle profond, comme si toute la douceur de cet homme y avait été mise.

____

N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

____