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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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« Jeune maître Jiang, ne vous surmenez pas en divertissant toutes ces femmes. »

« Oh, petite fille, tu es jalouse ? »

Yun Xi a souri. « Vous méritez un Oscar pour vos talents d’acteur. Vous devriez vraiment passer à la télévision. »

« Pourquoi voudrais-je passer à la télé ? » Jiang Chenghuan avait froncé les sourcils. Il n’avait ruminé qu’un instant, cependant, avant que son expression ne se transforme en un sourire cynique.

« C’est vrai. Je suis un jeune homme suave, et il y a tellement de femmes qui se jettent sur moi, alors comment pourrais-je refuser ? Tu n’es pas un jeune homme vaniteux. Tu ne peux pas me comprendre, ma sœur. »

Yun Xi avait hoché la tête solennellement. « Vous avez raison. Je ne comprends pas. Cependant, un homme qui se promène cyniquement parmi les fleurs afin de paralyser son adversaire et qui peut non seulement en sortir indemne mais aussi en sortir vainqueur est un véritable maître. »

Sur ces mots, Yun Xi tapota l’épaule de Jiang Chenghuan et poursuivit avec un sourire : « Paroles de sagesse ! Faites comme si je n’avais rien dit ! »

Cet homme était l’un des trois maîtres de Jingdu, et Mu Feichi ne le détestait pas.

Qui pourrait croire qu’il n’était qu’un jeune maître frivole ?

Jiang Chenghuan avait rétréci ses yeux en la considérant d’un regard profond.

Ses yeux qui avaient semblé frivoles quelques instants auparavant semblaient beaucoup plus contemplatifs à cet instant.

Cette fille n’était vraiment pas simple.

Il s’était déguisé en playboy pendant tant d’années, et la seule personne qui avait été capable de voir à travers ce déguisement avait été Mu Feichi. Maintenant, elle était la deuxième personne à pouvoir le percer à jour.

Pas étonnant que le Jeune Maréchal Mu ait été frappé par cette femme. Non seulement ses yeux mais aussi son tempérament étaient vraiment enivrants.

Jiang Chenghuan avait souri de façon frivole. « Ma fille, il vaut mieux ne pas dire certaines choses, même si tu peux voir à travers elles. »

« Je sais. Je parlais juste de manière décontractée. Vous pouvez le traiter comme si je n’avais rien dit du tout. Je ne sais rien. »

Cependant, après une légère pause, Yun Xi lui avait gentiment donné un conseil.

« Je vois à votre teint que vous n’avez pas l’air aussi sain qu’au début de l’hiver. Je suppose que vous avez été malade il y a quelque temps, et que vous n’avez peut-être pas complètement récupéré de la maladie. »

« Tu… » Jiang Chenghuan avait eu l’air choqué. « Comment peux-tu le dire ? Tu devrais changer de métier et devenir une diseuse de bonne aventure. »

Après avoir entendu cela, Yun Xi avait supposé qu’elle avait deviné juste.

« Comme vous êtes venu m’aider aujourd’hui, je vais vous donner une ordonnance. Demandez à votre gouvernante d’aller à la pharmacie pour la récupérer. Buvez-le pendant un mois et prenez soin de votre santé. Vous ne voudriez pas que les générations suivantes aient des problèmes de santé. »

Les yeux sombres de Jiang Chenghuan avaient clignoté, et il s’était tapoté la poitrine avec un air effrayé simulé. « Oh, ne me fais pas peur ! »

« Voulez-vous que je vous donne l’ordonnance ? » Yun Xi lui avait lancé un regard.

« Oui, bien sûr. Merci. Ton médicament ne me tuera pas, n’est-ce pas ? »

« … » Yun Xi lui avait jeté un regard vide. Elle n’avait pas pris la peine de répondre à ses bêtises.

Jiang Chenghuan savait au fond de lui que sa maladie ne pouvait pas être soignée. Les médecins lui avaient simplement dit de se reposer et de se maintenir en bonne santé du mieux qu’il pouvait. Ils ne lui avaient donné aucun médicament.

Il savait aussi que cette fille avait soigné la vieille dame.

Les médecins de l’hôpital avaient tous dit qu’elle avait besoin d’une opération, mais Yun Xi avait réussi à la guérir sans opération. Il croyait en elle !

En voyant Jiang Chenghuan approcher, le serveur du club-house avait rapidement appelé le directeur pour qu’il puisse l’accueillir personnellement.

« Jeune maître Jiang, le jeune maréchal Mu est là aussi. Il est au terrain de golf là-bas. Voulez-vous y aller aussi ou… »

« Je vais y aller. » Jiang Chenghuan avait fait un signe de la main et avait ensuite tiré Yun Xi sur un chariot de golf.

En entendant le manager dire que Mu Feichi était aussi là, Yun Xi s’était figée. Elle était presque sûre que ce type l’avait amenée ici exprès.

La voiturette s’était garée près du terrain de golf.

C’était le début de l’hiver. Le climat hivernal de Jingdu apportait un ciel clair et un temps tempéré. Le soleil apportait une chaleur agréable.

Yun Xi était descendue de la voiturette. Puis elle avait levé les yeux pour regarder plusieurs silhouettes à une courte distance. Devant elle, elle avait vu plusieurs silhouettes imposantes.

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