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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Mu Feichi n’avait pas demandé à Yun Xi pourquoi elle s’intéressait à la famille Han, ni ce qu’elle voulait faire de toutes les informations qu’il lui avait données.

Avant le banquet, Ling Jing avait apporté une robe à Yun Xi.

Il était venu en personne principalement parce qu’il voulait voir la robe qu’il avait designé pour elle sur elle afin de pouvoir l’apprécier.

Après s’être changée dans la robe et être sortie avec ses chaussures plates, elle fixa les deux hommes de l’autre côté de la pièce avec une expression lointaine sur le visage.

Mu Feichi avait penché la tête et ses yeux avaient examiné sa mini-robe vert aqua.

La robe enveloppante était de style vintage avec un col montant, et elle épousait parfaitement sa taille fine.

Des feuilles brodées exquises pendaient autour de la jupe de la robe portefeuille. Le design sans manches mettait en valeur ses bras fins, et ses jambes galbées étaient exposées sous l’ourlet.

Le charme principal de la robe se trouvait au niveau de la poitrine. Un col en V s’étendait du cou à la poitrine, et il était boutonné avec un pankou de style vintage.

La jeune fille avait une belle silhouette, bien galbée aux bons endroits.

C’était une robe conservatrice de style vintage qui suintait également le sexe et la tentation. Elle était à couper le souffle.

Mu Feichi avait jeté un regard froid sur la robe, et son beau visage s’était immédiatement assombri.

Avec une fille aussi jeune et fraîche parmi la foule de femmes lourdement maquillées, il pouvait déjà imaginer combien d’hommes la dévisageraient.

« Après avoir travaillé sur une robe pendant si longtemps, c’est celle que tu as choisie ? Comment peux-tu penser qu’une robe aussi révélatrice lui va bien ? »

Mu Feichi avait jeté un regard froid à Ling Jing, et son regard glacial avait failli faire tomber Ling Jing au sol.

« Maître, je l’ai personnellement conçue pour elle. En quoi est-ce trop révélateur ? »

Ling Jing renifla et se leva, sortit un cardigan brodé et une paire de chaussures de la boîte qu’il avait apportée avec lui, et les mit sur Yun Xi.

Après qu’elle ait enfilé le cardigan, le visage de Mu Feichi est redevenu normal.

« Il fait froid, alors prends ça et ces chaussures aussi. »

Yun Xi n’avait pas pu s’empêcher de sourire. « Vous n’avez pas vraiment l’intention de me vendre, n’est-ce pas ? »

« Tu dois plaisanter ! Le jeune maître me vendrait d’abord avant d’accepter de te vendre. Il y aura beaucoup de monde à ce banquet ce soir, alors n’ose pas faire honte au jeune maître. »

Yun Xi hocha la tête et jeta un coup d’œil à Mu Feichi, qui s’était levé et s’approcha d’elle. Il avait tendu la main et avait boutonné les boutons de jade du cardigan pour elle, un par un.

« … » Yun Xi retint un sourire et fixa Ling Jing, qui avait un air ahuri sur le visage. Il n’avait probablement jamais vu Mu Feichi agir de manière aussi dominatrice.

Elle serait probablement la seule personne du banquet à porter autant de vêtements.

« Maître, je dois dire que j’ai côtoyé des milliers de femmes, pourquoi es-tu si réservé à mon égard ? »

Son comportement avait beaucoup blessé Ling Jing.

Mu Feichi pencha légèrement la tête et lui lança un regard. La bouche de Ling Jing s’était fermée docilement.

Si même lui n’avait pas assez vu sa propre femme, pourquoi laisserait-il d’autres personnes la dévisager librement ?

« Attends-moi, je vais aller me changer. »

Après avoir fini d’attacher ses boutons, Mu Feichi était monté à l’étage avec un visage boudeur.

Yun Xi avait poussé un léger soupir, avait regardé son corps étroitement couvert, et s’était sentie quelque peu amusée.

Après un moment, Mu Feichi était descendu après s’être changé en costume.

Il portait un costume noir sur mesure, sans cravate, discret mais à la mode. Son style décontracté le faisait paraître raffiné et élégant.

Inutile de dire que ce genre de tenue sur mesure le faisait paraître sûr de lui.

Il dégageait également une impression d’autorité innée qui ne donnait pas l’impression d’être dominateur, mais plutôt d’être pondéré et digne de confiance.

Ce n’était pas la première fois qu’elle le voyait porter un costume, mais, comparé à d’autres couleurs, quand il portait du noir, cela lui allait à merveille.

Cet homme était vraiment le chéri de Dieu !

C’était comme si Dieu lui avait accordé toutes les meilleures choses du monde.

Yun Xi savait que si elle entrait dans ce lieu avec lui, elle deviendrait célèbre à Jingdu dès demain.

Elle ne voulait pas devenir si célèbre, et elle réalisa qu’elle allait devoir trouver un moyen de s’éclipser de lui lorsqu’elle entrerait dans la salle.

Ling Jing jeta un coup d’œil critique à la tenue de Mu Feichi et le taquina bruyamment : « Comme c’est rare que tu portes un costume noir. »

« Dans un lieu où règne une compétition féroce, cette couleur n’est-elle pas la plus appropriée ? »

« … » Ling Jing se toucha le nez, embarrassé. Il n’avait pas de réponse.

« Allons-y ! » Mu Feichi tendit la main pour prendre celle de Yun Xi et l’entraîna hors du salon.

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