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Traductrice : Moonkissed
Auteur : Gu Jiaqi
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Voyant qu’il avait cessé d’essayer de l’embrasser, Yun Xi avait finalement repoussé un peu l’homme, avait raidi son cou et s’était reculée sur son siège pour lui montrer qu’elle ne voulait pas qu’il s’approche à nouveau.
« Jeune Maréchal Mu, votre habitude de mordiller les autres doit être traitée. Si vous êtes malade, vous devez être soigné. »
« Je suis malade, alors as-tu des médicaments ? »
« … » Yun Xi avait constaté qu’elle ne pouvait tout simplement pas communiquer avec lui à un tel moment.
Elle ne savait même pas pourquoi cet homme était si lunatique, et… aimait tant profiter d’elle.
De toute évidence, elle était comme une brindille comparée aux femmes sensuelles et libertines. Elle n’avait ni charme ni courbes féminines, alors pourquoi perdait-il son temps avec elle ?
Plissant légèrement les yeux, Yun Xi avait levé la main et avait repoussé l’homme sur le siège du conducteur, puis avait tiré sur la ceinture de sécurité et l’avait bouclée.
Avec des yeux avertis, elle lui lança un regard menaçant.
« Je peux vous faire un vaccin contre la rage si vous le souhaitez. »
« Je suis un chien ? » Les yeux sombres de Mu Feichi s’étaient assombris, et ses lèvres fines et serrées s’étaient légèrement retroussées.
« Quoi d’autre ? » Se mordant les lèvres et gonflant les joues, Yun Xi lui lança un regard noir.
Peut-être était-ce parce qu’il était furieux ou amusé par son attitude moralisatrice, mais il y avait une expression insouciante dans ses yeux.
La lumière du soleil de l’extérieur transparaissait à travers la fenêtre, et il s’était appuyé sur son côté de la voiture avec une main sur le dossier du siège derrière sa tête et l’autre main sur le volant.
Comme s’il avait soudainement pensé à quelque chose, ses yeux étaient devenus progressivement malicieux lorsqu’il la regardait.
« Je me souviens que les filles aiment le plus les hommes qui sont des chiens loyaux ? »
« L’analogie du chien fidèle fait référence aux autres hommes. Comment pouvez-vous être considéré comme un chien fidèle ? Vous êtes un loup. »
Un chien fidèle ne pouvait vraiment pas être utilisé pour décrire l’homme en face d’elle.
Il était l’homme en charge de la famille Mu. Après avoir connu de nombreuses batailles et épreuves, leur famille ne pouvait vraiment pas être décrite avec le terme de chien loyal.
« Loup ? » Il avait prononcé ce mot avec humour.
Son regard perçant était tombé sur ses yeux calmes et provocateurs, et elle semblait si adorable qu’il ne pouvait s’empêcher de vouloir en prendre une bouchée.
« Un loup pervers. » En détournant la tête, Yun Xi avait ajouté sérieusement…
« Ok, tu peux me traiter comme un loup pervers. Je te mangerai tôt ou tard de toute façon. »
Une telle franchise avait fait rougir Yun Xi.
Depuis qu’elle n’était plus une enfant, elle comprenait naturellement ce qu’il voulait dire.
Il essayait de montrer son affection pour elle.
Le jeune Maréchal Mu était très doué pour flirter.
Depuis son retour à Jingdu, Mu Feichi n’avait jamais semblé cacher ses sentiments pour elle, ce qui l’avait rendue à la fois effrayée et anxieuse.
Elle avait voulu devenir plus forte, mais elle ne semblait pas capable de faire quoi que ce soit seule sans lui.
Qu’il s’agisse des techniques de survie qu’elle apprenait ou du point de vue de sa carrière, aucune des choses qu’elle avait vécues ne l’aurait touchée en tant que personne ordinaire.
Bien qu’elle n’ait jamais pensé à compter sur lui, il était le chef de la famille Mu, et devenir forte signifiait inévitablement croiser son chemin.
Si elle l’évitait à ce stade, connaissant son tempérament, non seulement il la traquerait de manière impitoyable et agressive, mais la tentative pourrait également se retourner contre elle.
C’était une impasse, un cul-de-sac dont elle ne pouvait pas se sortir.
Mu Feichi ne s’était pas rendu compte de son conflit interne et de ses luttes, et il avait simplement pensé qu’elle était timide, alors il avait gloussé un peu avec une expression affectueuse dans les yeux.
Levant la main et frottant sa tête, il s’était retourné et avait démarré la voiture sans la taquiner davantage.
« Il est déjà midi, alors accompagne-moi pour le déjeuner. »
Il était sérieux avec elle, et il savait ce qu’il voulait vraiment.
Il n’était pas une personne irresponsable, et puisqu’elle était sa seule et unique, elle ne devait même pas penser à lui échapper dans cette vie.
Quant à la famille Jiang, il s’en fichait complètement.
Si le jeune Maître Mu de la distinguée famille Mu avait jeté son dévolu sur une femme, cette bande de vieillards serait-elle vraiment suffisante pour l’arrêter ?
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