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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Avec le maquillage raffiné et de bon goût qu’ils avaient appliqué sur son visage, elle semblait élégante et sophistiquée, classe et gracieuse.

Ils avaient réussi à la faire apparaître comme une femme cultivée à admirer, mais en même temps comme une fille plus terre à terre.

La couronne sur sa tête avait été fabriquée à la main par un artisan expert.

Sa robe avait été brodée à la main par Ling Jing et ses couturières, et les plumes de la robe étaient des plumes d’autruche importées.

Les motifs exquis de la robe et la signification particulière qui se cachait derrière eux rendaient l’ensemble du vêtement extraordinaire.

Yun Xi devait admettre que Ling Jing avait une vision unique.

Qu’il s’agisse de sa capacité à choisir les bonnes personnes ou de son talent en matière de design, il était vraiment un génie.

Il n’était pas étonnant que toute la famille Mu soit enthousiasmée par ses créations et meure d’envie de les posséder.

Ling Jing s’était finalement éloignée du bureau d’accueil très occupé et était retourné dans les coulisses pour voir Yun Xi, qui s’était changée. Il avait été ébloui lorsqu’il l’avait vue.

Voyant qu’il la fixait, Yun Xi se détourna du miroir et joignit les mains devant elle, regardant l’homme en face d’elle solennellement et calmement.

« Qu’est-ce qui ne va pas ? Y a-t-il quelque chose d’inapproprié ? »

Elle avait vu un éclair de surprise dans ses yeux, un étonnement incrédule.

« Non… tu es parfaite ! C’est exactement ce que je voulais ! »

Ling Jing avait regardé Yun Xi de haut en bas avec excitation à plusieurs reprises. Il n’avait pas pu résister à l’envie de lui jeter quelques regards supplémentaires.

« Yun Xi, tu es l’interprétation parfaite de Mu Ge ! C’est la Mu Ge que j’avais en tête ! »

Il semblait que c’était la première fois qu’il voyait quelqu’un qui incarnait parfaitement son œuvre. Ling Jing était à la fois ému et excité, et il avait du mal à contrôler ses émotions.

« Je suis heureuse d’avoir été à la hauteur de vos attentes ! »

Yun Xi avait sourit, ses yeux éblouissants dans leur maquillage minimaliste.

« J’ai hâte d’assister à la finale. »

Ling Jing tapota l’éventail pliant dans sa main, lui donna quelques derniers conseils, puis se retourna et sortit des coulisses afin d’appeler Mu Feichi.

Si Mu Feichi manquait un moment aussi parfait de la femme dont il était amoureux, connaissant le tempérament du Jeune Maréchal Mu, il pourrait bien démolir le bureau d’études de Ling Jing.

Alors que le spectacle commençait, la salle était devenue progressivement silencieuse et le son mélodieux d’une cithare avait commencé à jouer en arrière-plan.

Le temps que Mu Feichi arrive du manoir de Mu, le spectacle était déjà bien avancé.

Il s’était assis en position VIP, tout à l’avant, d’où il pouvait clairement voir les mannequins défiler.

C’était le meilleur emplacement du lieu, puisqu’il offrait une vue à vol d’oiseau sur les mannequins venant des coulisses vers la piste.

Après un moment, accompagnée d’une musique douce, une silhouette était sortie lentement des coulisses pour le final.

Lorsque Yun Xi était sortie des coulisses sur la droite et avait marché jusqu’au milieu de la piste, de nombreuses personnes dans le public pouvaient clairement la voir.

Alors qu’elle descendait lentement la piste, les spectateurs des deux côtés de la passerelle avaient progressivement jeté un coup d’œil à la robe que Ling Jing avait choisie pour le final.

Le design de la robe traditionnelle chinoise incorporait des concepts de robes modernes, les contours exquis de la robe élégante épousant les courbes de sa taille.

La robe ondulée couverte de plumes voltigeait lorsqu’elle marchait, et sur sa longue queue, les motifs byzantins semblaient prendre vie. Sous la lumière des projecteurs, de légers halos semblaient se former sur la robe.

Assis près de la scène, Mu Feichi avait reconnu d’un coup d’œil la silhouette qui marchait sur la piste.

Son visage calme et gracieux semblait digne et confiant, et elle marchait lentement, pas à pas, les mains jointes devant elle.

Il avait l’impression de voir la dame qui était revenue du Nirvana dans le manoir au sud du fleuve Yangtze, sous une pluie brumeuse. Elle ressemblait à une reine noble et omnipotente.

Son visage était légèrement maquillé, tandis que l’eye-liner faisait ressortir ses yeux brillants et les rendait éblouissants.

Elle avait à la fois l’innocence d’une jeune fille et l’élégance raffinée d’une femme.

Il y avait une certaine férocité et une solennité dans ses yeux qui étaient bien au-delà de ses années, et cela se mélangeait parfaitement avec son visage jeune.

Elle était sa femme, sa petite Yun Xi.

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