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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Han Zhongteng se retourna soudainement. Il leva la main et frappa Liang Xinyi au sol. Ne retenant pas son dégoût, il serra les dents et cracha un seul mot, « Pute ! »

Le double coup qu’il venait de recevoir fit que Han Zhongteng ne voulut pas rester dans un endroit aussi dégoûtant ne serait-ce qu’un instant de plus. Il fit demi-tour et laissa Liang Xinyi derrière lui.

Comparé au statut de cocu que Liang Xinyi venait de lui donner, il était plus préoccupé par la façon de gérer l’impact du mariage entre les familles Han et Qiao.

Liang Xinyi se couvrit le visage en tombant au sol. La douleur brûlante sur son visage et le bourdonnement dans ses oreilles l’avaient finalement réveillée.

Les séquelles de l’aphrodisiaque faisaient encore des ravages dans son corps. Elle resserra son peignoir autour d’elle et ne se souciait plus de sa gêne et de son humiliation. Elle leva sa tête tremblante pour regarder Han Yaotian, qui se tenait un peu plus loin et la regardait. Elle ne comprenait pas comment elle avait pu tomber dans son piège.

Hier soir, elle n’avait bu que le champagne qu’elle avait elle-même versé. Le taux d’alcool n’était pas élevé, et elle ne serait pas ivre si elle le buvait. La seule chose qui était entrée dans sa bouche était le verre de champagne que Han Yaotian lui avait donné. Se pourrait-il que le verre ait été drogué ?

C’était impossible… Han Yaotian ne l’aurait jamais droguée sans raison…

Elle se souvint soudain que Qiao Ximin avait bu le verre de vin qu’elle avait drogué. Maintenant que Qiao Ximin était avec Han Yaotian, la coupe de champagne qu’elle avait bue devait être destinée à Qiao Ximin. Elle n’avait pas réussi à piéger Han Yaotian et était tombée dans son piège.

Mais… comment Han Yaotian avait-il su qu’elle allait le droguer à la fête ?

Il lui était impossible de deviner à quoi elle pensait.

Le plan semblait parfait, mais peu importe comment elle y réfléchissait, elle sentait que quelque chose n’allait pas. Si c’était le plan de Han Yaotian, alors cet homme était trop effrayant !

Cependant, sa situation actuelle la rendait encore plus désespérée.

Elle n’avait aucun souvenir de ce qui s’était passé la nuit dernière. Mais lorsqu’elle était allongée nue sur le lit et qu’elle avait vu Han Zhongteng se battre avec trois hommes nus, le fait de savoir qu’elle avait été violée par ces trois hommes lui avait donné l’impression que le ciel lui tombait sur la tête.

Elle n’avait pas réussi à sortir avec Han Yaotian et avait même été prise sur le fait par Han Zhongteng. Sa réputation avait été ruinée du jour au lendemain, et il ne lui restait plus rien…

De l’autre côté, une porte se referma avec fracas. Liang Xinyi se leva, tremblante. Elle se dirigea vers l’ascenseur en titubant, comme si elle était mourante. Elle avait été vidée de toute énergie.

Dans la suite VIP, Han Yaotian avait les mains dans les poches de son peignoir. Il se retourna et se dirigea vers Qiao Ximin, qui s’était recroquevillée sur le canapé.

Après l’agitation de tout à l’heure, Qiao Ximin était enfin sortie de sa transe. Elle lança un regard venimeux à Han Yaotian, serra les poings et grinça des dents. À ce moment, elle n’avait qu’une seule idée en tête : réduire cet homme en pièces.

Elle n’aurait vraiment pas dû croire à ses sornettes. Elle avait vraiment pensé qu’il avait un moyen de s’occuper de cette maudite fille Yun Xi, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’il saisisse l’opportunité de ternir son innocence.

Sans son innocence, elle n’aurait plus le droit d’épouser le Jeune Commandant…

Mu Feichi… Qiao Ximin serra les dents de haine à la pensée de l’homme auquel elle pensait depuis tant d’années.

Après être enfin devenue la fille d’une des quatre familles les plus riches, elle pensait s’être rapprochée de lui, mais elle ne s’attendait pas à ce que son rêve soit brisé du jour au lendemain.

« Puisque les choses en sont arrivées là, je vais prendre la responsabilité pour toi », dit sérieusement Han Yaotian, debout à côté de la table basse.

« Va te faire voir ! » Qiao Ximin saisit un oreiller et le lui lança. « Han Yaotian, espèce de salaud ! Comment oses-tu comploter contre moi ! »

« Ah bon ? » Han Yaotian sourit innocemment. Il se retourna et s’assit sur le canapé en face d’elle. Il dit calmement : « Hier soir, dans l’ascenseur, c’est toi qui m’as touché, embrassé et déshabillé. As-tu oublié ? »

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