Commandant impérial Sa magnifique femme est pourrie gâtée | Imperial commander His pretty wife is spoiled rotten | 帝少爆宠 娇妻霸上瘾
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Chapitre 1489 : Différences entre elles
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Aux côtés de Mu Feichi, Yun Xi jeta un coup d’œil subreptice à Qi Siyu, qui semblait également la regarder. Le visage élégant de Qi Siyu avait l’air si maladroit alors qu’elle essayait de se retenir qu’il paraissait quelque peu tordu et inquiétant.

C’était la première fois que Yun Xi voyait la digne et glamour fille du Premier Ministre perdre son calme. Bien que cela n’ait duré qu’un bref instant, cela avait été plus que suffisant pour la surprendre. Après tout, contrôler ses émotions devrait être aussi naturel que de respirer pour une mondaine comme Qi Siyu. Si elle avait vu l’homme qu’elle aimait s’afficher avec une autre femme, Yun Xi n’aurait certainement pas été capable de contrôler ses émotions aussi bien que ces mondaines étaient supposées le faire.

Cependant, Yun Xi était suffisamment raisonnable pour ne rien faire qui puisse provoquer Qi Siyu. Même s’il était inévitable qu’elle soit confrontée à elle un jour, elle ne ferait jamais quelque chose d’aussi stupide ici. Qu’elle ait ou non le droit de se montrer, se comporter de la sorte aurait tout simplement été trop puéril.

Semblant avoir remarqué sa nervosité, Mu Feichi se tourna vers elle et lui demanda à voix basse : « Qu’est-ce qui ne va pas ? »

« Rien. » En se retournant, Yun Xi jeta inconsciemment un coup d’œil vers le Commandant Mu, qui était assis dans un coin, à côté d’un bonsaï près de la fenêtre la plus éloignée. Tout en regardant vers lui, elle balaya la foule du regard, prenant note mentalement des invités présents.

« Il m’est soudain venu à l’esprit qu’étant donné que tu as agi sans le consentement du commandant Mu, celui-ci voudra-t-il te briser les jambes pour cela ? »

« Qu’en penses-tu ? » Mu Feichi rit doucement et ses lèvres minces se retroussèrent en un subtil sourire, son charmant visage ne pouvant dissimuler la suffisance qu’il ressentait en prenant plaisir et en se réconfortant du fait que son amante était dans ses bras.

« Je ne sais pas, mais s’il essaie vraiment de te frapper plus tard, cache-toi derrière moi. Laisse-le me frapper à la place, je suis sûre qu’il se calmera tout de suite. »

« D’accord ! » Mu Feichi répondit sans hésiter à son idée ridicule avec un air sérieux sur le visage, comme s’il pensait vraiment qu’elle était sincère.

Qi Siyu, qui avait écouté leur conversation, se retourna et regarda les deux personnes à côté d’elle avec un air complètement incrédule. Ils semblaient tellement en phase l’un avec l’autre qu’aucun étranger ne pourrait s’interposer entre eux. À les regarder, ils affichaient pratiquement leur amour au vu et au su de tous.

Elle jeta inconsciemment un coup d’œil à Yun Xi. Si c’était à elle de répondre à sa question, elle n’aurait pensé qu’à expliquer la situation au Commandant Mu, au lieu de se proposer comme médiateur pour se faire battre.

Voilà, c’était clair comme de l’eau de roche, la différence entre elle et cette petite fille…

Toutes ses méthodes étaient basées sur le comportement et la sagesse d’une femme sophistiquée. Elle ne fonctionnait pas selon les méthodes directes et insouciantes de Yun Xi.

Il semblait donc que Mu Feichi était attirée par ce genre de femme. Il fut un temps où elle était aussi jeune et innocente que Yun Xi. Cependant, après être devenue une mondaine de première classe, elle avait dû apprendre à se restreindre dans tout ce qu’elle faisait.

Maintenant que cette fille était devenue une mondaine de première classe, et si elle devenait elle aussi ce que Qi Siyu était maintenant, Mu Feichi l’aimerait-elle toujours de la même façon ?

Alors qu’elle se perdait dans ses pensées, la voix de Qi Fengzhou retentit soudain : « Chers invités et chers amis, merci d’assister au bal mondain de ce soir. Je suis Qi Fengzhou, l’hôte du bal de cette année… »

En écoutant Qi Fengzhou s’exprimer sur la scène, en marmonnant des plaisanteries dans son discours de bienvenue, tout le monde commençait à se désintéresser. Puis, tout à coup, à la simple mention de Mu Feichi, il attira à nouveau l’attention de tous sur lui.

« Nous ne sommes pas seulement réunis ici aujourd’hui pour célébrer nos mondains, mais c’est aussi la cérémonie de passage à l’âge adulte de la mondaine de première classe de cette année, âgé de 18 ans. Quelle joie d’avoir deux événements heureux qui se rejoignent. Invitons le jeune commandant Mu, Mu Feichi, sur scène. J’ai entendu dire qu’il avait de bonnes nouvelles à partager avec vous tous. Avant que le banquet ne commence, accueillons le jeune commandant Mu sur scène et disons-lui quelques mots. »

L’entrée fracassante de Mu Feichi, accompagné de la mondaine de première classe, avait suffi à éveiller la curiosité de tous et à susciter des millions de questions dans la foule. Et maintenant, il voulait partager une bonne nouvelle ? Était-il peut-être sur le point de confirmer ce que tout le monde pensait ?

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