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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Yun Xi répliqua par des mots, et il fallut à Jiang Henglin un long moment pour se remettre de son attitude hautaine et puissante. Il semblait qu’elle avait pensé qu’il était déraisonnable dès le début.

Jiang Henglin ne pensait pas qu’il avait été déraisonnable, et il voulait vraiment se venger de Yun Xi.

« Jiang Henglin, si tu te sens si lésé, et que tu penses que tu dois te venger de moi, alors viens directement à moi ! »

Yun Xi n’avait pas la patience de s’occuper d’un jeune maître riche, puéril et agaçant comme Jiang Henglin. Elle ne pouvait vraiment pas le gérer, d’autant plus qu’il était si déraisonnable.

À ce moment-là, Mu Feichi lui vint à l’esprit. C’était un jeune maître mature et raisonnable avec lequel il était beaucoup plus facile de traiter que Jiang Henglin.

Au moins, Mu Feichi ne serait pas aussi déraisonnable et ne s’accrocherait pas à chaque petit grief.

« Tu… » Jiang Henglin resta stupéfait un instant, puis il sentit soudainement qu’il était insignifiant et mesquin de lui reprocher quoi que ce soit. Cependant, il n’arrivait pas à trouver une façon de lui répondre, ce qui rendait la situation un peu gênante.

Yun Xi se tourna vers Jiang Qilin, qui essayait de retenir son rire. Jing Yi avait poussé son fauteuil roulant sur le côté et ne l’avait pas interrompu. Avec un air calme et détendu sur le visage, il semblait que Jing Yi appréciait également le spectacle, regardant Jiang Henglin s’enfoncer dans le trou. Ni Jiang Qilin ni Jing Yi ne s’en souciaient.

Mais Yun Xi ne voulait pas continuer à discuter avec Jiang Henglin. Elle se tourna vers Jiang Qilin, « J’ai quelque chose à vous demander. Deuxième jeune maître Jiang, vous pouvez partir si vous n’avez rien d’autre à me dire. »

« Qu’est-ce que je ne peux pas écouter ? » Jiang Henglin ne se souciait pas de savoir si Yun Xi avait vraiment quelque chose d’important à demander à Jiang Qilin. Mais il était mal à l’aise quand elle essayait de le chasser.

Yun Xi ignora Jiang Henglin et se tourna vers Zhao Yumo. Elle lui fit un signe de tête, et Zhao Yumo comprit immédiatement ce qu’elle voulait dire. Elle fit un signe de tête à Yun Xi et partit.

À côté de Yun Xi, qui était franche et raisonnable, l’attitude puérile et déraisonnable de Jiang Henglin paraissait absurde. La différence entre eux était comme une gifle sur le visage de Jiang Henglin, et il était embarrassé. Il ricana et se tourna pour partir à la suite de Zhao Yumo.

Dès que Jiang Henglin fut parti, ils furent les seules personnes dans le couloir. Jiang Qilin ne put s’empêcher de rire. « Je pense que tu es la seule à pouvoir t’occuper de lui. Si tu te mariais avec la famille Jiang, ce garçon serait certainement plus obéissant. »

« Le ciel m’en préserve ! Ne vois-tu pas qu’il ne veut pas me laisser partir, même si les fiançailles ont été annulées ? Si j’étais vraiment en couple avec lui, il me tuerait. »

Yun Xi agita la main d’un air méprisant. Elle ne serait pas capable de plaire à ce jeune maître quoi qu’il arrive.

« Tu es une fille intelligente, alors tu devrais savoir pourquoi il te tourne autour. Il ne voulait pas te lâcher, et il ne sait pas non plus comment t’affronter. Il choisit donc la façon la plus ridicule de te tourner autour. »

Yun Xi gloussa en entendant cela. « C’est aussi la façon que les filles détestent le plus. Et je ne suis surtout pas une de ces filles qui apprécie ça, donc ça ne marchera pas sur moi. Au contraire, cela me fera le détester encore plus. »

Jiang Qilin acquiesça. Il savait que Yun Xi n’aimerait pas ça. Mais même s’il le voyait, il ne dirait rien à Jiang Henglin car il était déjà trop tard.

Ils allèrent tous les trois dans le jardin. Yun Xi s’arrêta de marcher et se tourna vers l’homme en fauteuil roulant. Elle balaya ensuite les environs du regard et demanda à voix basse : « Pourquoi ne montres-tu toujours pas que tes jambes ont récupéré ? »

Jiang Qilin était en train de lisser la couverture sur ses genoux, et il s’arrêta. Il répondit nonchalamment : « Le moment n’est pas encore venu. »

« Alors, quel est le meilleur moment ?

– Il y a eu des changements parmi les quatre grandes familles les plus riches. Après que la famille Qiao soit devenue l’une des quatre grandes familles les plus riches, ils ont dû socialiser et s’occuper de beaucoup de choses. Il pourrait même y avoir une coopération possible à l’avenir. Ces dernières années, notre grand-père a demandé à Jiang Henglin de reprendre ce que je faisais. Il est nouveau, inexpérimenté, et n’a pas encore appris le côté délicat du monde des affaires, donc les choses pourraient ne pas se dérouler sans heurts pour lui. Si ce n’est pas à un moment très critique, je ne pourrai pas montrer à quel point je suis important pour la famille. »

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