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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Après avoir passé l’évaluation et s’être qualifiées pour la finale, l’hôtel avait organisé des voitures pour escorter toutes les femmes directement à la villa Luyi.

Yun Xi avait appelé Mu Feichi dans l’espoir de lui annoncer la bonne nouvelle, mais le téléphone avait sonné longtemps et personne n’avait répondu. Lorsqu’elle essaya d’appeler le manoir Mu, le majordome lui dit que Mu Feichi était en mission, et elle ne rappela plus. Ce n’est que tard dans la nuit, alors qu’elle était déjà au lit, qu’elle reçut un appel de Mu Feichi.

Il neigeait à l’extérieur de la fenêtre, alors que la chambre était chaudement chauffée. Elle ne savait pas s’il était en train d’exécuter des tâches sur le terrain ou de commander derrière des portes closes. Par un temps aussi froid, elle sentit soudain son cœur se serrer en pensant au dévouement dont il faisait preuve pour défendre sa maison et son pays bien-aimés.

« Jeune commandant, il neige. » Elle enfila une chemise de nuit et poussa les fenêtres du sol au plafond pour sortir. Une épaisse couche de neige s’était accumulée sur les balustrades du balcon, et l’auvent qui le surplombait laissait un morceau du monde frais et froid intact sur ce petit balcon.

Elle se tenait sous l’auvent, regardant la rue brillamment éclairée à l’extérieur, tandis que les flocons de neige voltigeaient dans la faible lumière jaune. Quelques jours après le solstice d’hiver, c’était la veille de Noël, et il régnait déjà une atmosphère de Noël dans les rues environnantes. Comme l’hôtel accueillait l’évaluation, le personnel n’avait pas décoré le sapin de Noël pour des raisons de sécurité, mais avait seulement apposé des autocollants en forme de flocons de neige sur les fenêtres du premier étage, du sol au plafond.

Elle se souvint soudain que le solstice d’hiver à venir – c’est-à-dire après-demain – coïncidait avec son anniversaire, qui était également le jour où se tiendrait le banquet social.

Elle se souvint vaguement que l’année dernière, Mu Feichi était revenu à temps d’une mission lointaine et lui avait apporté des boulettes. Pour sa cérémonie de passage à l’âge adulte cette année, elle voulait simplement être avec lui. Même s’ils ne faisaient rien ensemble, regarder son visage faisait passer le temps un peu plus lentement.

« Oui, il neige ici aussi.

– J’ai soudain envie des boulettes que tu fais. » Le froid qui s’abattit sur son visage lui fit baisser la tête, et l’étreinte chaleureuse de l’homme commença à lui manquer.

« D’accord, je te les ferai à mon retour.

– Tu es en mission en ce moment ? Il fait froid ? Je suis en finale, tu seras de retour pour ça ? »

En entendant sa voix grave, elle réalisa que rien de ce qu’elle avait dit ne valait la peine d’être mentionné.

« Oui. J’ai entendu dire que Qi Siyu avait délibérément rendu les choses difficiles pour toi et t’avait donné le même score que Liang Xinyi.

– Tu es au courant de ça aussi ? » Yun Xi ne put s’empêcher de sourire. « Honnêtement, ça ne me dérange pas. Si je finis par devoir me retrouver face à elle, je ne me laisserai pas faire sans me battre. »

« Hmm, je pensais que mon bébé viendrait pleurer et se plaindre à moi. Je ne m’attendais pas à une telle résistance.

– Bien sûr, je veux être capable de me tenir à tes côtés. Si je ne peux même pas supporter une telle pression, que pourrais-je faire pour toi ?

– Tu n’as rien à faire pour moi. Tout ce que tu as à faire est de faire un pas en avant, et tu peux me laisser faire le reste ! Mu Feichi gloussa doucement, et sa voix profonde était remplie d’une adoration écrasante pour elle. Repose-toi bien. Je demanderai à Ling Jing de te livrer la robe, et je reviendrai le jour du banquet.

– D’accord, fais attention à toi ! »

Après avoir raccroché, elle leva les yeux vers les flocons de neige qui voltigeaient et laissa échapper un souffle chaud. La tête baissée pour se protéger le cou du froid, elle retourna dans sa chambre douillette.

Elle n’avait pas remarqué que dans la rue à l’extérieur de l’hôtel, une voiture était garée silencieusement dans la neige depuis longtemps. Avec une épaisse couche de neige sur le toit, la voiture était sombre et les passants ne pouvaient voir personne à l’intérieur.

Mu Feichi raccrocha le téléphone et regarda à travers la faible lumière pour voir le balcon vacant tandis que l’écran du téléphone dans sa main était toujours allumé.

Par une nuit aussi froide et silencieuse, le désir qu’il éprouvait pour elle était arrivé comme un raz-de-marée.

Si ce n’était pas pour appâter le Crocodile, il n’aurait pas eu à se retenir et à être si prudent.

Dès qu’il apprit que la petite fille avait été lésée, il se précipita et faillit gâcher son plan. Personne n’était sain d’esprit dans le monde de l’amour !

Avec un soupir, il rangea son téléphone et dit au chauffeur de conduire.

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