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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Une fois la réunion terminée, Mu Feichi sortit du manoir avec une pile de documents fraîchement imprimés et une écharpe en cachemire à la main.

« Oh ? La réunion est terminée ? » Au moment où Yun Xi remarqua que Mu Feichi sortait, elle rangea rapidement les informations qu’elle était en train de lire et déplaça une chaise vide à côté d’elle pour qu’il puisse s’asseoir.

Mu Feichi acquiesça et enroula l’écharpe autour du cou de la dame avant de s’asseoir. Il jeta ensuite un coup d’œil aux informations qu’elle lisait avant de lui tendre celles qu’il avait apportées avec lui.

« Tu n’as pas à prêter trop d’attention à quelqu’un comme elle », dit Mu Feichi en prenant les informations sur Qi Siyu et en les jetant sur le côté. Son arrogance montrait clairement qu’il n’avait jamais pensé à la fille du Premier Ministre, comme si elle ne représenterait jamais une menace pour lui ou Yun Xi.

Cependant, Yun Xi ne put s’empêcher de se tourner pour fixer le visage de l’homme, comme si elle essayait de trouver quelque chose dans son expression.

« Mais elle est la mondaine de première classe. Elle est également la fille du Premier Ministre. Même ses antécédents familiaux sont plus que suffisants pour qu’elle soit un bon parti pour toi. Et tu ne trouves même pas qu’une jolie femme comme elle, qui a réussi, est un peu attirante ?

– Attirante ? » Mu Feichi haussa les sourcils et croisa son regard curieux. « Quelle partie ? Elle n’est pas aussi attirante que toi quand tu es au lit, et elle n’est pas non plus assez forte pour aller sur le champ de bataille avec moi. »

« Oh ! Tais-toi ! » Yun Xi gronda et donna un coup de pied dans le tibia de l’homme, gênée par le fait que Mu Feichi fasse des blagues salaces avec Jiang Chenghuan et Zhao Yumo dans les parages. « Comment es-tu sûr qu’elle ne peut pas participer à une fusillade ? C’est une mondaine de première classe. Elle ferait au moins semblant devant les autres, même si elle est morte de peur. »

« Tu as raison », acquiesça le jeune commandant. « La seule chose dont il faut se souvenir, c’est qu’elle a plus d’une corde à son arc qu’il n’y paraît. »

« Oui, c’est vrai. Mon frère vient également de me le rappeler. On dirait que je vais devoir faire attention à elle.

– Ton frère ? » Mu Feichi se tourna vers son ami, qui avait claqué la langue avec un large sourire. « Hé ! Tu ne penses pas que tu dois payer pour qu’elle s’adresse à toi de la sorte ? »

Jiang Chenghuan fut choqué pendant une seconde avant de se retourner et de crier au majordome : « Majordome ! Apporte-moi mon portefeuille ! »

« Qu’est-ce que tu fais ? » Yun Xi gronda et retira la main de Mu Feichi. « Comment peux-tu demander de l’argent pour ça ? »

« Tu as raison. Je suis presque sûr que tu n’as pas d’argent dans ton portefeuille de toute façon. Nous devrions demander autre chose. »

Le sourire de Jiang Chenghuan se figea immédiatement. Il aurait dû s’y attendre, d’autant plus qu’il connaissait Mu Feichi depuis longtemps et qu’il avait vu à quel point son meilleur ami pouvait être impitoyable en cas de besoin.

« J’ai entendu dire que tu venais d’acheter un terrain récemment ? » Mu Feichi sourit. « Et tu as l’intention d’y construire quelques villas ? Donne-lui celle du centre qui a la meilleure vue sur le paysage, alors. »

« Tu plaisantes ? Tu demandes la villa pour elle ou pour toi ? » Jiang Chenghuan gronda. Il n’aurait pas vu d’inconvénient à donner la villa à Yun Xi car c’était sa responsabilité en tant que grand frère, mais Mu Feichi essayait clairement de tirer profit de la situation.

Le jeune commandant croisa les jambes et reposa son dos sur la petite chaise. « Qu’est-ce que ça change ? » dit-il nonchalamment. « Ce qui est à elle est à moi, et ce qui est à moi est à elle. De toute façon, nous allons utiliser cette villa ensemble. Si tu n’aimes pas cette idée, alors… »

« Qui a dit que je n’aimais pas ça ? Ce n’est qu’une villa. Il n’y a rien de mieux que de la donner à ma chère petite sœur. Oh ! C’est vrai ! Ça me rappelle quelque chose ! Ne devras-tu pas m’appeler beau-frère une fois que vous serez mariés ? »

Jiang Chenghuan ne pensait qu’à la façon dont il se moquerait du jeune commandant lorsque cela arriverait. Ce serait une belle revanche pour s’être moqué de lui pendant des années.

Mu Feichi se moqua légèrement, « Peux-tu seulement supporter les conséquences ? »

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