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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Debout devant la porte métallique de la cellule, Yun Xi regarda à travers les barreaux et aperçut le dos de la personne dont les yeux étaient fixés sur la télévision. L’écran affichait le résultat de l’élection des quatre grandes familles les plus riches.

Yun Xi réalisa qu’il n’était pas nécessaire qu’elle transmette l’information au prisonnier.

Yun Xi s’appuya sur la porte et étudia tranquillement les émotions sur le visage inexpressif de l’homme. Comparé à Han Yaotian, qui était un intrigant dans l’âme, cet homme derrière les barreaux était bien plus dangereux.

« Qu’en penses-tu ? C’est une bonne nouvelle pour toi ? »

L’homme se moqua et se tourna pour la fixer intensément. Après l’avoir observée pendant quelques secondes, un sourire mystérieux apparut sur son visage.

Yun Xi le regarda à son tour. Son sourire était si étrange qu’il la fit frissonner.

Yun Xi avait l’impression d’être soudainement entrée en contact avec un serpent à sang froid.

« Ne devrais-je pas te poser la même question ? » demanda l’homme en reportant son attention sur la télévision, fixant l’écran de ses yeux sans émotion. « C’était ton plan, et il a été un énorme succès. »

« Wow ! On dirait que tu savais que c’est moi qui ai fait ça. » Yun Xi haussa un sourcil. « On dirait que Han Hongbin te dit vraiment tout, hein ? Eh bien, s’il se soucie autant de toi, cela signifie que tu as bien plus de valeur à mes yeux. Mais je laisserai tout de même Han Yaotian tracer ton chemin. Au final, je le déteste plus que toi, qui a essayé de me tuer dans une explosion sans y parvenir. »

« Tu sais quoi ? Je suis vraiment curieux. Quand t’a-t-il offensé au point de vouloir le tuer à ce point ? Au point de vouloir enterrer toute la famille Han… ? »

L’homme fixa à nouveau Yun Xi de son regard perçant, essayant de lire dans ses pensées. Cependant, l’esprit de Yun Xi était plus fort que celui d’une jeune fille moyenne de 18 ans, et elle était bien préparée à cela.

Yun Xi ne donnerait jamais à cet homme, qu’elle avait du mal à comprendre, la chance de trouver quelque chose pour la menacer.

Yun Xi le regarda nonchalamment avec ses yeux mi-clos et le laissa deviner tout ce qu’il voulait sur elle. Environ une minute plus tard, elle se redressa et sourit avec charme. « Une raison ? Parce que je ne l’aime pas ? Ne t’inquiète pas. Je ne le laisserai pas mourir si facilement, sinon ça ne servirait à rien de te garder en vie. »

Elle rit et mit ses mains dans ses poches avant de partir.

En partant, elle rappela aux gardes de faire très attention à l’homme. L’homme ne devait en aucun cas s’échapper.

Après avoir quitté le donjon, Yun Xi sentit que les défenses avaient été renforcées. Même si l’endroit semblait discret, de nombreux gardes bien entraînés se cachaient dans l’ombre, ce qui montrait que Mu Feichi savait à quel point l’homme à l’intérieur de la prison était dangereux.

Cet homme serait extrêmement bénéfique pour le reste du plan de Yun Xi. Elle devait s’assurer qu’il était à portée de main et décida qu’elle devait convaincre Mu Feichi de renforcer encore la sécurité.

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Mu Feichi venait de terminer son rapport sur l’élection au président dans son bureau. Il avait également expliqué la raison de l’élection et les dispositions qu’il prendrait à la suite de l’événement.

Peu de temps après la fin de la réunion, la Première Dame avait frappé à la porte et était entrée avec une assiette de collations.

« Madame », Mu Feichi se leva et l’accueillit avec un sourire chaleureux, qui disparut dès qu’il aperçut Si Wenxuan derrière sa mère.

« Frère Feichi ! Es-tu ici pour me voir ? » Dès que Si Wenxuan avait entendu que Mu Feichi était arrivé, elle avait couru de toutes ses forces pour le rencontrer. Même les gardes du corps ne purent l’arrêter.

Depuis que Si Wenxuan avait été attrapée par son père lorsqu’elle avait essayé de piéger Yun Xi, elle avait été assignée à résidence pendant un mois et forcée d’apprendre toutes sortes de manières pendant ce temps.

Le professeur que le président avait engagé ne se souciait pas du rang social. Même si Si Wenxuan était la fille du président, le professeur la traitait comme une personne normale. Il était si têtu que la jeune femme devint frustrée et furieuse, mais ne put rien y faire.

La période d’étude d’un mois venait de s’achever et elle avait découvert que Mu Feichi était chez elle. Si Wenxuan ne pouvait pas laisser passer cette chance.

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