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Chapitre 1286 : Visite à domicile
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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Avant la fête, Yun Xi avait pris la peine de rentrer chez elle.

Les invitations avaient toutes été envoyées. Si elle ne se présentait pas, Liang Xiuqin et Yun Ziling auraient une excuse pour faire toute une histoire à son sujet. Et si quelque chose arrivait, elle serait la seule à être blâmée.

C’était samedi et Yun Yuanfeng n’était pas à la maison. Yun Xi n’avait pas besoin de deviner qu’il était parti voir cette femme.

Liang Xiuqin était occupée à s’inquiéter du grand jour de Yun Ziling et de la route qui l’attendait, elle n’avait donc pas le temps de se soucier de ce que Yun Yuanfeng avait fait ces derniers temps pendant ses week-ends.

Elle arriva chez elle au bon moment. Au moment où Yun Xi entra dans le salon, elle vit Yun Ziling et Liang Xiuqin qui se préparaient à partir, avec leurs robes qui attendaient là pendant qu’elles se maquillaient.

Le chauffeur n’était pas encore rentré, et elles attendaient toutes dans le salon.

Lorsque la gouvernante vit que Yun Xi était revenue, son visage s’éclaira. Elle l’avait appelée à la cuisine pour qu’elle prenne de la soupe, de peur qu’elle n’ait pas bien mangé à l’école. Comparée à l’ignorance et à l’indifférence de Liang Xiuqin lorsqu’elle voyait sa fille, la gouvernante avait plutôt l’air d’une mère.

« Je viens de terminer la préparation d’une soupe de clochettes et de bulbes de lys qui nourrit les poumons. Elle est préparée selon tavotre prescription. Le temps est plutôt froid et sec ces jours-ci, alors bois-en un peu. J’ai aussi préparé un gâteau aux carottes. Tu pourras en emporter avec toi quand tu partiras.

– J’en serais ravie, ma tante. Je dois encore retourner à l’école ce soir. Peux-tu les mettre dans un récipient thermique pour moi ? Je l’emballerai pour partir.

– Bien sûr.

– Au fait, où est la deuxième tante ? Pourquoi ne l’ai-je pas vue ?

– La Seconde Madame est allée emmener ton grand-père voir ses anciens compagnons d’armes. Elle ne devrait pas tarder à rentrer. Patiente encore un peu. »

Yun Xi acquiesça, puis elle tourna la tête et vit Liang Xiuqin se lever du canapé. Entendant ce que la gouvernante avait dit à Yun Xi, elle laissa échapper un grognement froid, se moquant de la gouvernante. « Comme c’est gentil de ta part ! »

La gouvernante semblait s’être habituée aux remarques sournoises de Liang Xiuqin, aussi n’en fut-elle pas dérangée. Au contraire, elle essaya de réconforter Yun Xi, « Mademoiselle, ne fais pas attention à elle. Elle est juste amère et dit que les raisins sont aigres parce qu’elle ne peut pas en avoir. »

Yun Xi se mordit les joues et acquiesça en souriant. Les mots de la gouvernante étaient comme une gifle au visage de Liang Xiuqin.

En disant cela, la gouvernante critiquait indirectement Liang Xiuqin pour être une mère qui ne méritait pas d’être reconnue, alors que la gouvernante savait que ses efforts étaient certainement bien appréciés. Le sens de ses paroles impliquait qu’aux yeux de Yun Xi, la maîtresse de maison valait bien moins que la gouvernante.

Dommage que Liang Xiuqin n’ait pas compris la plaisanterie. Au contraire, elle afficha un air dédaigneux sur son visage et passa devant eux en levant le menton. « Personne ne veut de ces raisins de toute façon ! »

Yun Xi sourit. Liang Xiuqin ressemblait de plus en plus à ce qu’elle était auparavant. Si elle commençait vraiment à avoir des attentes irréalistes et à se comporter de façon aussi mesquine qu’auparavant, ce serait vraiment stupide de sa part.

Dans le passé, elle avait vécu toutes ces années sans l’amour d’une mère, et elle s’en était bien sortie. L’absence de cet amour maternel n’avait plus d’importance pour elle.

« As-tu reçu une lettre d’invitation de la famille Jiang ? » Yun Xi prit une tasse de lait d’amande auprès de la gouvernante. Elle jeta un coup d’œil au sac en papier posé sur la table basse et s’exclama bruyamment : « Wow, ça vient de The Beauty ? »

Yun Xi avait reconnu la marque de la robe de Yun Ziling dès qu’elle l’avait vue. Affolée, Yun Ziling arracha le sac et le serra entre l’accoudoir et elle, comme si elle ne voulait pas qu’elle y jette un autre coup d’œil, de peur qu’elle ne voie clair dans ce qu’elles avaient fait.

Yun Xi jeta un coup d’œil à Yun Chuhan, qui descendait les escaliers, puis regarda à nouveau Yun Ziling et Liang Xiuqin, qui semblaient trembler de peur, et les taquina avec désinvolture : « Maman, tu es si gentille avec Yun Ziling. Tu es prête à dépenser des dizaines de milliers de yuans pour une robe rien que pour elle ! »

« Co…comment as-tu su… »

« The Beauty est une marque de robes personnalisées faites à la main. Elle a récemment ouvert un magasin à Jingdu. Je l’ai vu lorsque je faisais du shopping avec Yumo. Toutes leurs robes sont de grande qualité, à des prix très élevés. La robe la moins chère qu’ils proposaient coûtait encore un peu plus de 10 000 yuans. C’est encore plus cher que les marques internationales connues. Cependant, il y a beaucoup de femmes riches ici à Jingdu, donc il y en a certainement qui peuvent se le permettre. Je ne m’attendais pas à ce que ma mère soit aussi riche. On dirait que tu es prête à dépenser tout ton capital juste pour que Yun Ziling se distingue de la foule…. »

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N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaires et à laisser une réaction pour que je sache si l’histoire vous plaît.

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