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Traductrice : Moonkissed

Auteur : Gu Jiaqi

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Une chose après l’autre… une chose après l’autre…

Les problèmes du groupe Han se multipliaient et s’intensifiaient en peu de temps, y compris l’agitation des travailleurs non payés, qui avait conduit à une bagarre sanglante. En tant que chef intérimaire du groupe Han, Han Yaotian avait reçu plusieurs appels téléphoniques le réprimandant de la part de hauts fonctionnaires à différents niveaux de Jingdu.

Tous leurs projets de construction avaient été interrompus, et les investisseurs dans d’autres projets en cours ou prévus exigeaient maintenant soit une forte compensation, soit le retrait urgent de leurs capitaux.

Han Yaotian avait été assailli d’appels téléphoniques les uns après les autres, et le service de communication de crise interne du groupe Han avait été contraint de travailler sans relâche pendant des jours sans qu’aucun signe de relâchement de la pression ne soit perceptible.

Dans son bureau, Han Yaotian réprimanda un groupe de cadres qu’il avait convoqué devant lui. Il n’avait pas encore pris pied en tant que chef avant que tous ces désastres ne se produisent, et il pensait que c’était une très bonne occasion de montrer aux anciens ce dont il était capable.

Mais ce n’est pas ce qui s’était passé. Ce n’est pas qu’il n’était pas assez compétent, mais comme les choses étaient révélées les unes après les autres, avant qu’il ne puisse les résoudre, quelque chose de plus grand et de plus grave s’était produit. Tous ces événements affectaient directement la réputation et les intérêts du groupe Han, et lui, en tant que responsable, n’arrivait tout simplement pas à trouver une solution satisfaisante.

Sans compter qu’il ne savait pas si, derrière ces crises, d’autres pièges majeurs pouvaient l’attendre.

En raison de la multitude de crises internes et externes que traversait le groupe Han, Han Wanling avait été forcée de mettre temporairement de côté ses rancunes personnelles et de décider de coopérer avec Han Yaotian. Elle craignait que le groupe Han ne soit détruit s’ils ne travaillaient pas ensemble.

Elle pense avant tout au fait que ce n’est que lorsque les crises impliquant le groupe Han seraient résolues et que la réputation de la famille Han à Jingdu serait rétablie qu’elle pourrait assister au bal des mondains et prendre part à tous les autres événements sociaux qui lui tenaient tant à cœur.

Elle craignait en effet que si la famille Han faisait faillite, elle perde les protections les plus élémentaires que lui confèrait son identité de jeune femme. Sans parler du fait qu’elle n’aurait aucune chance d’attirer le jeune commandant.

Devant le bureau de Han Yaotian, Han Wanling prit une grande inspiration et leva la main pour frapper à la porte. Puis, en entendant la voix furieuse venant de l’intérieur du bureau, elle poussa la porte et entra.

Voyant que c’était elle, le beau visage de Han Yaotian, assombri par une colère incontrôlable, regarda les deux directeurs qui étaient encore dans le bureau et les chassa.

Il se tourna ensuite vers Han Wanling. « Puis-je faire quelque chose pour toi ? » Il était trop occupé pour s’occuper d’elle en ce moment.

« Je suis ici pour résoudre tes problèmes. Penses-tu que je suis ici pour bavarder avec toi ? »

Han Wanling tira une chaise et s’assit devant son bureau, levant le menton avec arrogance et prenant sa posture de jeune femme.

« Tout d’abord, peu importe les rancœurs entre toi et moi, le plus important pour nous en ce moment est de résoudre les problèmes du groupe Han tout de suite. Pour l’instant, tous les projets sur lesquels le groupe a travaillé, qu’ils aient des problèmes ou non, ont été interrompus. Si nous ne trouvons pas tout de suite une solution, le groupe fera faillite. Papa est toujours en prison. Nous devons coopérer les uns avec les autres pour résoudre cette crise actuelle. »

Han Yaotian ne semble pas prendre Han Wanling au sérieux. Il se moqua légèrement d’elle. « Alors, quelle est ta brillante idée ? Penses-tu que la crise actuelle du groupe peut être résolue par quelques mots de ta bouche ? »

L’attitude condescendante de Han Yaotian fit en réalité sentir à Han Wanling qu’il était ridicule. « Dans un moment pareil, tu me traites encore comme un ennemi. C’est pourquoi je dis que tu es encore trop immature pour diriger l’entreprise, et que papa était simplement un imbécile de te laisser l’entreprise. Si je ne faisais rien pour l’instant, si j’attendais que tu trouves une solution et si je me faisais virer par les vieux schnocks du conseil d’administration, ce serait mieux pour moi. Si tu me parles encore sur ce ton, je ne t’aiderai pas, même si tu me supplies. »

Han Yaotian renifla. « Cesse d’être prétentieuse. Tu ne m’aides que dans ton propre intérêt, pour ton statut d’héritière, et pour avoir la chance de grimper dans l’échelle sociale et peut-être d’attirer le Jeune Commandant dans le futur. »

« Tais-toi ! Je suis ici pour résoudre tes problèmes, pas pour me disputer avec toi. »

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